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Arnay-le-Duc

Les béliers, avant les festivités

Le comice agricole arnétois prépare son grand concours ovin, la veille de la fête de l’agriculture.
Par Aurélien Genest
Les béliers, avant les festivités
Arnaud Dupaquier, de Posanges, sera présent comme tous les ans.
C’est à Arnay que ça se passe ! Vendredi 25 août en matinée se déroulera un grand concours ovin avec la participation annoncée de plus de 400 béliers. Ce rendez-vous phare de l’élevage est une véritable légende vivante qui se tient depuis plusieurs décennies au foirail arnétois. Cette année, l’évènement aura lieu la veille de la fête départementale de l’agriculture des 26 et 27 août à Mimeure, à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau de la foire-vente. De nombreux éleveurs de Côte-d’Or, des départements limitrophes et de secteurs un peu plus lointains sont attendus dès le petit matin sous un hall de l’agriculture rénové il y a quelques mois. Thierry Maréchal, président du comice agricole d’Arnay-le-Duc, espère une bonne édition avec de beaux animaux, une bonne ambiance et des transactions intéressantes pour les exposants. L’éleveur de Viévy rappelle que cette foire-vente s’intéresse à des béliers inscrits et non-inscrits de toutes races : «Les garanties sanitaires de l’ensemble des animaux sont assurées, tout comme les contrôles de performances des élevages inscrits. Des primes en espèces seront distribuées aux acheteurs de béliers, par tirage au sort».

Des habitués
Arnaud Dupaquier, de Posanges, viendra en compagnie de son père Yves, comme à chaque édition. Le jeune Côte-d’orien de 16 ans fera le déplacement avec douze béliers de la race Berrichon du Cher et tentera de ramener le prix de championnat comme ce fut le cas lors des précédentes années. Le Gaec Dupaquier espère vendre un certain nombre de ses animaux, lui qui ne se déplace qu’au concours arnétois. «C’est une grande habitude de venir ici, depuis environ 30 ans» relève Yves Dupaquier, «le reste de nos animaux est vendu à des particuliers ou à des groupements directement à la ferme. Nous vendons généralement cinq béliers à Arnay, chaque édition. Ce 25 août, je n’ai vraiment aucune idée du futur résultat. Le niveau de transactions est très variable d’une année sur l’autre». Yves Dupaquier, ravi de bénéficier du nouveau lifting du hall de l’agriculture arnétois, vend ses béliers à des éleveurs de tout horizon : «il y a des locaux mais aussi des gens qui viennent de plus loin, notamment des Vosges. Je suis souvent en contact avec des éleveurs qui recherchent à réaliser des croisements pour gagner en conformation. Le Berrichon est intéressant en désaisonnement, les béliers peuvent lutter toute l’année. Les béliers, polyvalents et bien conformés, peuvent être utilisés pour des agnelages de printemps, d’automne ou d’été».