Filière lait
Les anciens de la FNPL à la découverte de l’Yonne
Les anciens administrateurs de la Fédération Nationale des Producteurs Laitiers ont fait escale dans l’Yonne pour leur voyage annuel. Avec dans leurs bagages, du soleil, de la bonne humeur et le plaisir partagé de découvrir un département pour beaucoup, inconnu, sous la houlette de leur guide et doyen, Paul Balacey.
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Chaque année, l’amicale des anciens de la FNPL a pour habitude d’effectuer un voyage de plusieurs jours à la découverte d’un département différent.
Après les Hautes-Alpes l’an passé et avant l’Aisne l’an prochain, les anciens administrateurs et producteurs laitiers ont fait escale dans l’Yonne pour un séjour «mitonné aux petits oignons», par leur doyen, Paul Balacey, figure incontournable du paysage laitier départemental, qui occupa de 1970 à 1990 le poste d’administrateur à la région Bourgogne de la FNPL. Un séjour qui quatre jours durant a enchaîné visites et moments de convivialité, avec au programme : visite de l’abbaye de Pontigny, du vieil Auxerre, Vézelay, les caves Bailly-Lapierre, la carrière souterraine d’Aubigny, Guédelon, le musée du son à Saint-Fargeau, l’entreprise de transformation de saumon du Borvo.
Ouf ! On sait depuis longtemps que les produits laitiers sont bons pour la santé et en l’occurrence, mieux valait en être pourvu… ! Les soixante participants ont fait honneur bien sur à la gastronomie bourguignonne, avec notamment le premier jour, un déjeuner offert par la FDSEA de l’Yonne à Venouse : «tu diras dans ton papier que l’on a été accueillis à bras ouverts par Nadine et Philippe et que la présence de Francis tout le long du repas a été bien appréciée. Grand merci aussi à Christine et à son dessert pain d’épices». Dont acte «Monsieur Paul!» Pas de visite dans l’Yonne sans une escale chablisienne. C’est au Domaine Alain Geoffroy, à Beines que tout le monde s’est retrouvé pour la soirée de gala, à laquelle était présent le président du département, André Villiers.
L’occasion pour les non initiés d’apprendre plus en détail la pratique du ban bourguignon : «l’apéritif nous a été offert par le député Jean-Yves Caullet, ça aussi, tu le marqueras». Si tôt dit, si tôt fait cher Paul !
De l’avis de tous, un séjour qui restera dans les annales, pour la qualité de l’accueil et la richesse du programme proposé. Le challenge est placé haut pour le département de l’Aisne, l’an prochain.
Après les Hautes-Alpes l’an passé et avant l’Aisne l’an prochain, les anciens administrateurs et producteurs laitiers ont fait escale dans l’Yonne pour un séjour «mitonné aux petits oignons», par leur doyen, Paul Balacey, figure incontournable du paysage laitier départemental, qui occupa de 1970 à 1990 le poste d’administrateur à la région Bourgogne de la FNPL. Un séjour qui quatre jours durant a enchaîné visites et moments de convivialité, avec au programme : visite de l’abbaye de Pontigny, du vieil Auxerre, Vézelay, les caves Bailly-Lapierre, la carrière souterraine d’Aubigny, Guédelon, le musée du son à Saint-Fargeau, l’entreprise de transformation de saumon du Borvo.
Ouf ! On sait depuis longtemps que les produits laitiers sont bons pour la santé et en l’occurrence, mieux valait en être pourvu… ! Les soixante participants ont fait honneur bien sur à la gastronomie bourguignonne, avec notamment le premier jour, un déjeuner offert par la FDSEA de l’Yonne à Venouse : «tu diras dans ton papier que l’on a été accueillis à bras ouverts par Nadine et Philippe et que la présence de Francis tout le long du repas a été bien appréciée. Grand merci aussi à Christine et à son dessert pain d’épices». Dont acte «Monsieur Paul!» Pas de visite dans l’Yonne sans une escale chablisienne. C’est au Domaine Alain Geoffroy, à Beines que tout le monde s’est retrouvé pour la soirée de gala, à laquelle était présent le président du département, André Villiers.
L’occasion pour les non initiés d’apprendre plus en détail la pratique du ban bourguignon : «l’apéritif nous a été offert par le député Jean-Yves Caullet, ça aussi, tu le marqueras». Si tôt dit, si tôt fait cher Paul !
De l’avis de tous, un séjour qui restera dans les annales, pour la qualité de l’accueil et la richesse du programme proposé. Le challenge est placé haut pour le département de l’Aisne, l’an prochain.
Paroles d’anciens…
Rencontre avec le groupe à Bailly, aux caves Bailly Lapierre, l’occasion de converser sur l’actualité de la filière avec quelques anciens administrateurs. A l’exemple de Michel Ledru, président de la FNPL au moment de l’arrivée des quotas en 1984 : «le monde agricole dans sa grande majorité, y était hostile. Pour ma part, j’avais commencé à entamer une réflexion sur la maitrise de la production, on nous parlait de montagne de beurre, de poudre, etc., mais quand on est responsable, on sait que des choses comme ça, ne durent pas». Le rapport de force avec les transformateurs ne date pas d’hier reconnait l’ancien président, «mais à l’époque, nous avions des interprofessions régionales, où l’on parvenait à trouver des accords de prix qui impliquaient toutes les entreprises. C’est l’un des éléments qui manquent aujourd’hui, alors que l’on a poussé le libéralisme à l’excès». Interrogé sur l’avenir de la filière dans son département de Seine-Maritime, Michel Ledru se veut optimiste : «nous avons en tant que normands, des atouts indéniables, par rapport à d’autres départements comme l’Yonne, même si nous avons aussi un certain nombre d’exploitations prêtes à se passer de la production laitière, comme partout». Max Aureille, éleveur du Lot et Garonne, est à la veille de prendre sa retraite et de transmettre l’exploitation à ses fils : «avec 680 000 litres de quota, nous nous sommes équipés d’un robot de traite il y a treize ans, au début de l’arrivée de l’équipement sur les exploitations. Il est aujourd’hui obsolète, mais étant donné la visibilité et la conjoncture, on ne le changera pas». Jacques Leclerc, autre ancien producteur normand, a son franc parler et ne voit pas l’avenir en rose : «dans mon département de l’Eure, on installait bon an mal an une trentaine de jeunes. Aujourd’hui, pas un seul, ça se passe de commentaires !»