Alysé
Les aléas climatiques, conséquence d’une année délicate
Le mercredi 9 septembre, à Venouse, s’est tenue l’assemblée icaunaise de section d’Alysé. Durant ce moment, Nicolas Michaud, président d’Alysé, est revenu sur l’exercice 2019, une année compliquée pour l’élevage du secteur.

« L’année 2019 aura encore été une année compliquée pour l’élevage des départements du secteur Alysé (Yonne, Côte-d’Or, Nièvre, Aube, Loiret et le Nord du Cher). Le contexte économique n’a toujours pas permis de dégager un revenu satisfaisant pour les éleveurs laitiers, allaitants ou ovins de la zone », introduit Nicolas Michaud, président d’Alysé.
Lors de l’assemblée icaunaise de section, le mercredi 9 septembre à Venouse, Nicolas Michaud est revenu sur l’exercice 2019 d’Alysé.
Outre le contexte économique, le président d’Alysé a mis le doigt sur un contexte climatique qui prend « une ampleur catastrophique concernant la sécheresse. Une grande partie des éleveurs ont eu un déficit de rendement de récolte fourragère cet automne. Nous pouvons constater malheureusement que le réchauffement climatique est une réalité immédiate pour les éleveurs. L’autonomie fourragère est un défi majeur pour nos élevages », indique-t-il.
Nicolas Michaud a également mis en avant les arrêts d’élevages, notamment en élevage laitier, dus au contexte délicat. « En un an, la diminution est, selon les départements, de 3 à 5 % des cheptels et de 2 % des effectifs bovins lait », détaille-t-il.
Un pilotage économique fondamental
L’assemblée de section était aussi l’occasion de parler des activités faites par Alysé tout au long de l’année. En ce qui concerne l’activité bovins lait, qui représente 52 % de leur chiffre d’affaires. « 80 % des éleveurs laitiers de plus de 25 vaches nous font confiance pour les accompagner. Et parmi ceux-ci, 80 % ont un suivi technique et économique régulier. Nous avons pu réaliser 250 visites expertes dans des domaines aussi variés que le bâtiment, la transmission de l’exploitation ou la reproduction du troupeau », développe-t-il.
« Le pilotage économique de nos élevages est fondamental en cette période de fragilité économique ». La volonté d’Alysé est que chaque éleveur puisse disposer d’outils d’analyses. « C’est le cas en production laitière avec 255 résultats Galacsy et 156 coûts de production. Mais aussi en bovin viande où 20 % des éleveurs adhérents à bovins croissance ont un suivi technico économique en 2019 ».
En matière d’innovation technique, Alysé s’est doté d’un analyseur infrarouge portable, nommé Agrinir, « pour calculer les valeurs nutritives des fourrages. Il nous permet d’être plus réactifs pour donner des résultats aux éleveurs. Sur le terrain, nous pouvons également prévoir les dates optimums de récoltes des ensilages de maïs », explique Nicolas Michaud.
Lors de l’assemblée de section, Mathieu Velghe, expert environnement de l’Institut de l’élevage, est venu faire une présentation sur l’évaluation environnementale en élevage de ruminants. Ce dernier a fait un zoom sur les démarches environnementales (Beef Carbon, Carbon Dairy, Cap’2er, Carbon’Agri…) et les enjeux qui en découlent.
Lors de l’assemblée icaunaise de section, le mercredi 9 septembre à Venouse, Nicolas Michaud est revenu sur l’exercice 2019 d’Alysé.
Outre le contexte économique, le président d’Alysé a mis le doigt sur un contexte climatique qui prend « une ampleur catastrophique concernant la sécheresse. Une grande partie des éleveurs ont eu un déficit de rendement de récolte fourragère cet automne. Nous pouvons constater malheureusement que le réchauffement climatique est une réalité immédiate pour les éleveurs. L’autonomie fourragère est un défi majeur pour nos élevages », indique-t-il.
Nicolas Michaud a également mis en avant les arrêts d’élevages, notamment en élevage laitier, dus au contexte délicat. « En un an, la diminution est, selon les départements, de 3 à 5 % des cheptels et de 2 % des effectifs bovins lait », détaille-t-il.
Un pilotage économique fondamental
L’assemblée de section était aussi l’occasion de parler des activités faites par Alysé tout au long de l’année. En ce qui concerne l’activité bovins lait, qui représente 52 % de leur chiffre d’affaires. « 80 % des éleveurs laitiers de plus de 25 vaches nous font confiance pour les accompagner. Et parmi ceux-ci, 80 % ont un suivi technique et économique régulier. Nous avons pu réaliser 250 visites expertes dans des domaines aussi variés que le bâtiment, la transmission de l’exploitation ou la reproduction du troupeau », développe-t-il.
« Le pilotage économique de nos élevages est fondamental en cette période de fragilité économique ». La volonté d’Alysé est que chaque éleveur puisse disposer d’outils d’analyses. « C’est le cas en production laitière avec 255 résultats Galacsy et 156 coûts de production. Mais aussi en bovin viande où 20 % des éleveurs adhérents à bovins croissance ont un suivi technico économique en 2019 ».
En matière d’innovation technique, Alysé s’est doté d’un analyseur infrarouge portable, nommé Agrinir, « pour calculer les valeurs nutritives des fourrages. Il nous permet d’être plus réactifs pour donner des résultats aux éleveurs. Sur le terrain, nous pouvons également prévoir les dates optimums de récoltes des ensilages de maïs », explique Nicolas Michaud.
Lors de l’assemblée de section, Mathieu Velghe, expert environnement de l’Institut de l’élevage, est venu faire une présentation sur l’évaluation environnementale en élevage de ruminants. Ce dernier a fait un zoom sur les démarches environnementales (Beef Carbon, Carbon Dairy, Cap’2er, Carbon’Agri…) et les enjeux qui en découlent.