Portes ouvertes
«Les agriculteurs ne font pas n’importe quoi»
Cinq exploitations participaient dimanche à «Nos fermes ont la cote»: l’occasion de présenter les métiers agricoles et de faire passer certains messages auprès du grand public.

L’association Demain en main vient d’organiser la cinquième édition de «Nos fermes ont la cote», opération de communication offrant la possibilité au grand public de visiter des exploitations et rencontrer des agriculteurs. Un nouveau succès a été enregistré avec plusieurs centaines de visiteurs et ce, malgré une météo peu favorable. Philippe Gransagnes, exploitant à Quétigny en pleine agglomération dijonnaise, ouvrait les portes de sa ferme pour la troisième année. Ce producteur céréalier a répondu à de nombreuses questions après avoir présenté son travail au quotidien et ses 195 hectares de grandes cultures destinés à recevoir du colza, du blé, de l’orge, de la moutarde et du soja. L’ambiance était on ne peut plus conviviale avec de nombreuses dégustations (bières locales, cassis, pain, charcuterie, farine, moutarde, miel, vin, fromages, pains d’épices, jus de fruits...) et diverses promenades en poney et en tracteurs. Le groupe Dijon Céréales, la MFR de Quétigny, la FDSEA de Côte d’Or et d’autres organismes étaient présents à ce rendez-vous.
«L’agriculture s’en prend plein les dents»
Sensibilisé à l’environnement, Philippe Gransagnes avait à cœur de participer à l’évènement : «Nos métiers agricoles ont besoin de communiquer. C’est certain, nous pouvons mieux faire dans ce domaine. L’agriculture s’en prend plein les dents, pour des choses souvent infondées. Les engrais et les produits phytosanitaires sont souvent mal perçus de l’extérieur. J’avais envie d’expliquer ce que nous faisons réellement, il ne faut pas en rester à ce que nous entendons ou pouvons voir dans les médias». Le Côte d’orien de 51 ans n’a «pas eu peur» de parler d’herbicides, d’insecticides et de fongicides : «ils font partie de notre travail, tant que nous n’aurons pas des plantes résistantes, il faudra en mettre. J’ai bien mis l’accent sur le fait que nous ne les mettons pas par plaisir, juste par nécessité. J’ai notamment pris l’exemple du blé. L’azote est nécessaire pour obtenir des protéines et faire du pain. Nous avons parlé des analyses de sol régulièrement effectuées, de la méthode des bilans, des outils d’aides à la décision et bien d’autres éléments de gestion». Membre de l’Asa du Bas mont et vice-président du canton FDSEA de Dijon, Philippe Gransagnes a proposé la visite de son local phytos et de son aire de lavage en expliquant leur fonctionnement.
Cap sur la production
«L’environnement est très important pour moi, il l’a toujours été. L’avenir de nos métiers passe par une agriculture raisonnée» confie Philippe Gransagnes, «je n’ai jamais été écologiste pour autant et je n’ai jamais pensé me convertir en agriculture biologique. Pour moi, l’avenir passe par la production. La chimie, il en faut, mais juste ce qu’il faut. Les besoins de la plante dictent nos apports. Et il est dans notre intérêt économique de ne pas dépasser les doses nécessaires». Outre ses participations à «Nos fermes ont la cote», Philippe Gransagnes a déjà reçu plusieurs classes de la MFR et du lycée de Quétigny, de même que des étudiants d’AgroSup Dijon. Concernant le grand public, le producteur céréalier a déjà accueilli l’association Quetigny Environnement, particulièrement opposée aux produits chimiques.
«L’agriculture s’en prend plein les dents»
Sensibilisé à l’environnement, Philippe Gransagnes avait à cœur de participer à l’évènement : «Nos métiers agricoles ont besoin de communiquer. C’est certain, nous pouvons mieux faire dans ce domaine. L’agriculture s’en prend plein les dents, pour des choses souvent infondées. Les engrais et les produits phytosanitaires sont souvent mal perçus de l’extérieur. J’avais envie d’expliquer ce que nous faisons réellement, il ne faut pas en rester à ce que nous entendons ou pouvons voir dans les médias». Le Côte d’orien de 51 ans n’a «pas eu peur» de parler d’herbicides, d’insecticides et de fongicides : «ils font partie de notre travail, tant que nous n’aurons pas des plantes résistantes, il faudra en mettre. J’ai bien mis l’accent sur le fait que nous ne les mettons pas par plaisir, juste par nécessité. J’ai notamment pris l’exemple du blé. L’azote est nécessaire pour obtenir des protéines et faire du pain. Nous avons parlé des analyses de sol régulièrement effectuées, de la méthode des bilans, des outils d’aides à la décision et bien d’autres éléments de gestion». Membre de l’Asa du Bas mont et vice-président du canton FDSEA de Dijon, Philippe Gransagnes a proposé la visite de son local phytos et de son aire de lavage en expliquant leur fonctionnement.
Cap sur la production
«L’environnement est très important pour moi, il l’a toujours été. L’avenir de nos métiers passe par une agriculture raisonnée» confie Philippe Gransagnes, «je n’ai jamais été écologiste pour autant et je n’ai jamais pensé me convertir en agriculture biologique. Pour moi, l’avenir passe par la production. La chimie, il en faut, mais juste ce qu’il faut. Les besoins de la plante dictent nos apports. Et il est dans notre intérêt économique de ne pas dépasser les doses nécessaires». Outre ses participations à «Nos fermes ont la cote», Philippe Gransagnes a déjà reçu plusieurs classes de la MFR et du lycée de Quétigny, de même que des étudiants d’AgroSup Dijon. Concernant le grand public, le producteur céréalier a déjà accueilli l’association Quetigny Environnement, particulièrement opposée aux produits chimiques.