Découverte des couverts mellifères
Les abeilles sous perfusion...
La FDSEA 89 vient d'organiser une journée de découverte des couverts mellifères pour un large public. Apiculteurs, amateurs et professionnels, agriculteurs et simples curieux se sont retrouvés à Saint-Martin sur Oreuse, pour une journée riche en enseignements et en rencontres.

Ils étaient à l'heure au rendez-vous fixé par la FDSEA 89 et les partenaires de l'opération (Cerepy, l'Adab, le Syndicat des apiculteurs de l'Yonne, l'UPVY). Parmi eux des retraités apiculteurs amateurs, des apiculteurs professionnels, des curieux tentés par l'aventure et qui s'informent, des agriculteurs et des représentants professionnels.
Sur cette parcelle de tournesols appartenant à Philippe et Emmanuel Simmonet, on aperçoit le couvert mellifère à une centaine de mètres, un couvert qui a visiblement souffert de la sécheresse persistante et de ces températures de plein été, plutôt inhabituelles en septembre. Cette année est particulièrement difficile et le climat actuel n'aide ni les agriculteurs ni la faune, la phacélie dont se régale les abeilles n'a pas résisté aux coups de chaud et au manque d'eau. Sur certaines zones les apiculteurs doivent déjà nourrir les essaims pour ne pas les mettre en danger.
C'est la première fois que les deux agriculteurs tentent l'expérience d'un couvert mellifère, c'est une démarche raisonnée, «une démarche d'amélioration» pour cette exploitation déjà attentive aux questions environnementales. Ici comme le conseille Cérepy, [I]«l'abeille est intégrée dans le protocole de la culture»[i] et quand un des participants salue [I]«la super démarche»[i], le débat s'ouvre sur la situation des abeilles, les pratiques culturales et le nécessaire mais complexe [I]«équilibre à trouver entre protection des insectes pollinisateurs et protection des cultures»[i].
[INTER][I]«Complément alimentaire»[i][inter]
En matière de couverts mellifères il ne s'agit pas de nourrir les abeilles, les surfaces restent bien trop limitées, mais de leur apporter un complément de nourriture dans les périodes où elles peinent à trouver leur pitance (entre juillet et septembre notamment). Ces couverts mellifères sont aussi particulièrement utiles dans des habitats uniformes et appauvris comme les zones de grandes cultures, où les aménagements comme les haies, les bosquets et les bois manquent. Le couvert ne profite pas seulement à l'abeille, il favorise également le développement de toute une faune auxiliaire de la production agricole comme les bourdons, les coccinelles, les papillons...Mais l'abeille préférera toujours l'original à la copie et rien ne les attirent plus et ne leur est plus profitable qu'un environnement diversifié, riche en espèces végétales naturelles. Les échanges ont favorisé ainsi la rencontre entre deux mondes qui manquent d'occasion de dialogue. Christine Buisson, apicultrice et responsable professionnelle qui a participé à cette journée croit tout particulièrement dans ce type d'initiative qui représente «une porte ouverte au dialogue et une occasion de confronter les points de vue tout en avançant dans une meilleure compréhension mutuelle». Objectif atteint : cette journée a ainsi montré qu'agriculture et apiculture restent très complémentaires et que les apiculteurs comme les agriculteurs ont tout intérêt à collaborer et à s'écouter pour la bonne santé des abeilles et des cultures.
Sur cette parcelle de tournesols appartenant à Philippe et Emmanuel Simmonet, on aperçoit le couvert mellifère à une centaine de mètres, un couvert qui a visiblement souffert de la sécheresse persistante et de ces températures de plein été, plutôt inhabituelles en septembre. Cette année est particulièrement difficile et le climat actuel n'aide ni les agriculteurs ni la faune, la phacélie dont se régale les abeilles n'a pas résisté aux coups de chaud et au manque d'eau. Sur certaines zones les apiculteurs doivent déjà nourrir les essaims pour ne pas les mettre en danger.
C'est la première fois que les deux agriculteurs tentent l'expérience d'un couvert mellifère, c'est une démarche raisonnée, «une démarche d'amélioration» pour cette exploitation déjà attentive aux questions environnementales. Ici comme le conseille Cérepy, [I]«l'abeille est intégrée dans le protocole de la culture»[i] et quand un des participants salue [I]«la super démarche»[i], le débat s'ouvre sur la situation des abeilles, les pratiques culturales et le nécessaire mais complexe [I]«équilibre à trouver entre protection des insectes pollinisateurs et protection des cultures»[i].
[INTER][I]«Complément alimentaire»[i][inter]
En matière de couverts mellifères il ne s'agit pas de nourrir les abeilles, les surfaces restent bien trop limitées, mais de leur apporter un complément de nourriture dans les périodes où elles peinent à trouver leur pitance (entre juillet et septembre notamment). Ces couverts mellifères sont aussi particulièrement utiles dans des habitats uniformes et appauvris comme les zones de grandes cultures, où les aménagements comme les haies, les bosquets et les bois manquent. Le couvert ne profite pas seulement à l'abeille, il favorise également le développement de toute une faune auxiliaire de la production agricole comme les bourdons, les coccinelles, les papillons...Mais l'abeille préférera toujours l'original à la copie et rien ne les attirent plus et ne leur est plus profitable qu'un environnement diversifié, riche en espèces végétales naturelles. Les échanges ont favorisé ainsi la rencontre entre deux mondes qui manquent d'occasion de dialogue. Christine Buisson, apicultrice et responsable professionnelle qui a participé à cette journée croit tout particulièrement dans ce type d'initiative qui représente «une porte ouverte au dialogue et une occasion de confronter les points de vue tout en avançant dans une meilleure compréhension mutuelle». Objectif atteint : cette journée a ainsi montré qu'agriculture et apiculture restent très complémentaires et que les apiculteurs comme les agriculteurs ont tout intérêt à collaborer et à s'écouter pour la bonne santé des abeilles et des cultures.