Traction
Les 4 cylindres bousculent les habitudes
La nouvelle génération de tracteurs 4 cylindres approche les 200 chevaux. On leur reconnaît de vrais arguments par rapport aux 6 cylindres.
À mesure que les normes antipollution se succèdent, les tracteurs 4 cylindres de forte puissance se démocratisent, préférentiellement dans les exploitations de polyculture, plus que dans celles des céréaliers exclusifs, ces derniers les jugeant parfois trop légers. Ce n’est pourtant pas le cas pour les modèles de forte puissance.
Concernant le poids à vide, la moyenne des tracteurs 4 cylindres de plus de 130 chevaux se situe autour de 5,5 tonnes, une valeur assez proche des 6 cylindres proposés il n’y a encore que quatre ans, dans ces mêmes plages de puissance. Dépassant parfois les 170 chevaux, ces tracteurs 4 cylindres disposent de toute la cinématique dimensionnée pour passer cette puissance de la même façon qu’un 6 cylindres. Qui plus est, certains tracteurs Tier 4i ont gagné de l’embonpoint par rapport à la génération précédente, à modèles 4 cylindres comparables: ils prennent en moyenne autour de 500 kg, et même jusqu’à une tonne, comme c’est le cas pour Massey Ferguson.
On constate cependant une assez forte disparité dans l’offre des constructeurs. On peut distinguer trois catégories de tracteurs 4 cylindres de forte puissance : ceux de moins de 5 tonnes, ceux autour de 5,5 tonnes et les modèles lourds (autour de 6 tonnes). Pour des travaux lourds, ces derniers seront plus adéquats, alors qu’un 4 cylindres léger se distinguera par ses faibles compaction et consommation, pour des opérations comme le transport, la pulvérisation avec un appareil traîné, l’épandage d’engrais, voire le semis avec un combiné et une trémie frontale. La catégorie de poids intermédiaire a été dessinée pour un usage multiple et se veut polyvalente. En parallèle, plus le poids à vide est élevé, plus le poids total autorisé en charge est important, de façon à maintenir une charge utile suffisante de 3,5 à 4 tonnes, voire jusqu’à 5 tonnes sur certains modèles lourds. Ceci permet aussi de lester au besoin le tracteur pour les travaux de traction lourde (charrue, décompactage, déchaumage profond…).
Les performances hydrauliques ont également suivi l’augmentation de la puissance, avec des débits hydrauliques atteignant 160 l/min et des relevages arrière soulevant jusqu’à 9 tonnes.
Concernant l’empattement, on constate une vingtaine de centimètres de différence entre les 4 et les 6 cylindres (8,3 à 26 cm selon les marques), ce qui correspond essentiellement aux deux cylindres amputés. Cela confère aux tracteurs 4 cylindres une plus grande maniabilité, notamment en bout de champ ou dans les cours de ferme.
Cependant, les prochaines générations de 4 cylindres de plus de 150 ch gagneront en empattement, notamment au-dessus de 150 chevaux, pour atteindre des valeurs comparables aux 6 cylindres.
De nombreux tests réalisés par les tractoristes, les chambres d’agriculture ou encore la DLG en Allemagne affichent une réduction de consommation de carburant au transport de 2 à 10 %. Ce gain s’explique tout simplement par le poids mort économisé.
Concernant le poids à vide, la moyenne des tracteurs 4 cylindres de plus de 130 chevaux se situe autour de 5,5 tonnes, une valeur assez proche des 6 cylindres proposés il n’y a encore que quatre ans, dans ces mêmes plages de puissance. Dépassant parfois les 170 chevaux, ces tracteurs 4 cylindres disposent de toute la cinématique dimensionnée pour passer cette puissance de la même façon qu’un 6 cylindres. Qui plus est, certains tracteurs Tier 4i ont gagné de l’embonpoint par rapport à la génération précédente, à modèles 4 cylindres comparables: ils prennent en moyenne autour de 500 kg, et même jusqu’à une tonne, comme c’est le cas pour Massey Ferguson.
On constate cependant une assez forte disparité dans l’offre des constructeurs. On peut distinguer trois catégories de tracteurs 4 cylindres de forte puissance : ceux de moins de 5 tonnes, ceux autour de 5,5 tonnes et les modèles lourds (autour de 6 tonnes). Pour des travaux lourds, ces derniers seront plus adéquats, alors qu’un 4 cylindres léger se distinguera par ses faibles compaction et consommation, pour des opérations comme le transport, la pulvérisation avec un appareil traîné, l’épandage d’engrais, voire le semis avec un combiné et une trémie frontale. La catégorie de poids intermédiaire a été dessinée pour un usage multiple et se veut polyvalente. En parallèle, plus le poids à vide est élevé, plus le poids total autorisé en charge est important, de façon à maintenir une charge utile suffisante de 3,5 à 4 tonnes, voire jusqu’à 5 tonnes sur certains modèles lourds. Ceci permet aussi de lester au besoin le tracteur pour les travaux de traction lourde (charrue, décompactage, déchaumage profond…).
Les performances hydrauliques ont également suivi l’augmentation de la puissance, avec des débits hydrauliques atteignant 160 l/min et des relevages arrière soulevant jusqu’à 9 tonnes.
Concernant l’empattement, on constate une vingtaine de centimètres de différence entre les 4 et les 6 cylindres (8,3 à 26 cm selon les marques), ce qui correspond essentiellement aux deux cylindres amputés. Cela confère aux tracteurs 4 cylindres une plus grande maniabilité, notamment en bout de champ ou dans les cours de ferme.
Cependant, les prochaines générations de 4 cylindres de plus de 150 ch gagneront en empattement, notamment au-dessus de 150 chevaux, pour atteindre des valeurs comparables aux 6 cylindres.
De nombreux tests réalisés par les tractoristes, les chambres d’agriculture ou encore la DLG en Allemagne affichent une réduction de consommation de carburant au transport de 2 à 10 %. Ce gain s’explique tout simplement par le poids mort économisé.
