Fièvre catarrhale ovine et réglementation
Le Sud-Morvan impacté à son tour
Dans un point de situation du vendredi 9 octobre, la préfecture de la Nièvre a fait part d’un nouvel arrêté élargissant les périmètres des zones interdites. A la suite d’un premier cas de FCO à Roussillon-en-Morvan, en Saône-et-Loire, une grande partie du Sud-Morvan, jusqu’alors épargnée, est désormais touchée par les mesures de sauvegarde..

Dorénavant, ce sont 201 communes nivernaises qui sont incluses dans l’un des deux périmètres d’interdiction (20 km autour d’un foyer). Un premier cas de FCO ayant été détecté, en fin de semaine dernière, dans la Saône-et-Loire, quasiment tout le Sud-Morvan est désormais concerné par ce plus haut stade de mesures réglementées. Dans ces zones interdites, les sorties des ruminants sont interdites, sauf sous certaines conditions restrictives, c’est-à-dire soit à l’intérieur du même périmètre, soit à destination directe d’un abattoir pour un abattage immédiat (dans les 24 heures), sous réserve de la désinsectisation des transports.
Hors ces deux périmètres rouges, les cent onze communes restantes sont toutes inscrites en zone de protection (entre 20 et 100 km autour d’un foyer). Les sorties des animaux y sont autorisées uniquement lorsqu’ils sont à destination directe d’un abattoir pour un abattage immédiat sous réserve de désinsectisation des transports ou lorsqu’il s’agit de jeunes animaux destinés à un atelier d’engraissement mais à condition d’un transport direct, d’un isolement à l’arrivée, d’une désinsectisation des animaux et des transports et la réalisation d’une prise de sang pour dépistage de la FCO dans les quatorze jours après le mouvement. D’une façon générale, les animaux situés dans une zone réglementée de niveau inférieur (protection) peuvent être conduits dans des zones de niveau supérieur (interdiction) mais leur statut change alors automatiquement et ils ne peuvent plus revenir dans une zone de niveau inférieur. C’était tout le problème des animaux qui devaient aller au Sommet de l’élevage, à Cournon, et qui ont dû rester à la maison...
Quid des foires et concours ?
L’annulation des présentations d’animaux à Cournon ne doit pas faire oublier les difficultés des organisateurs de manifestations d’élevage dans la Nièvre également. Après quelques semaines de flottement, des décisions ont été prises. Si la foire-concours de Dornes, au sud du département, a très vite été annulée, dès lors que le cas de FCO dans l’Allier voisin a été connu, d’autres rendez-vous ont attendu de savoir ce qu’il en était de l’évolution de la maladie, afin de trancher définitivement. Ainsi, si le Concours national des veaux du Herd Book Charolais et la vente aux enchères du Gercela, ont été suspendus provisoirement fin septembre, c’était avec l’espoir de les reporter au 13 octobre. Sauf que c’était avant d’apprendre que des cas de FCO avaient été trouvés à Cuffy (18) puis à Anthien et Saint-Parize-le-Châtel, dans la Nièvre. Dès lors, il n’était plus possible de maintenir l’événement et mardi le Marault est resté désert. Et le Concours de Nevers ? Jean-Luc Gauthier, le président de la Société d’agriculture de la Nièvre, a annoncé, mardi soir, qu’il aurait bien lieu les 23 (concours des laitonnes le matin et des mâles l’après-midi) et 24 octobre prochains. Deux cent cinquante animaux sont déjà inscrits, malgré la zone interdite. Et qui plus est, le Gercela tiendra le vendredi après-midi, après le concours, sa fameuse vente aux enchères qui devait avoir lieu en même temps que le Concours national des veaux.
Qu’en est-il pour les autres foires et concours de la Nièvre, qui, à cette période, battent leur plein? Aux dernières nouvelles, la Fête de l’élevage de Cercy-la-Tour, le 7 novembre, devrait avoir lieu. Les organisateurs se montrent motivés même s’il faut bien convenir que la menace FCO, ou du moins les mesures administratives et sanitaires qui y sont liées, se rapprochent à grands pas... Quant à La Nocle-Maulaix et Luzy, rien n’est moins sûr...
Hors ces deux périmètres rouges, les cent onze communes restantes sont toutes inscrites en zone de protection (entre 20 et 100 km autour d’un foyer). Les sorties des animaux y sont autorisées uniquement lorsqu’ils sont à destination directe d’un abattoir pour un abattage immédiat sous réserve de désinsectisation des transports ou lorsqu’il s’agit de jeunes animaux destinés à un atelier d’engraissement mais à condition d’un transport direct, d’un isolement à l’arrivée, d’une désinsectisation des animaux et des transports et la réalisation d’une prise de sang pour dépistage de la FCO dans les quatorze jours après le mouvement. D’une façon générale, les animaux situés dans une zone réglementée de niveau inférieur (protection) peuvent être conduits dans des zones de niveau supérieur (interdiction) mais leur statut change alors automatiquement et ils ne peuvent plus revenir dans une zone de niveau inférieur. C’était tout le problème des animaux qui devaient aller au Sommet de l’élevage, à Cournon, et qui ont dû rester à la maison...
Quid des foires et concours ?
L’annulation des présentations d’animaux à Cournon ne doit pas faire oublier les difficultés des organisateurs de manifestations d’élevage dans la Nièvre également. Après quelques semaines de flottement, des décisions ont été prises. Si la foire-concours de Dornes, au sud du département, a très vite été annulée, dès lors que le cas de FCO dans l’Allier voisin a été connu, d’autres rendez-vous ont attendu de savoir ce qu’il en était de l’évolution de la maladie, afin de trancher définitivement. Ainsi, si le Concours national des veaux du Herd Book Charolais et la vente aux enchères du Gercela, ont été suspendus provisoirement fin septembre, c’était avec l’espoir de les reporter au 13 octobre. Sauf que c’était avant d’apprendre que des cas de FCO avaient été trouvés à Cuffy (18) puis à Anthien et Saint-Parize-le-Châtel, dans la Nièvre. Dès lors, il n’était plus possible de maintenir l’événement et mardi le Marault est resté désert. Et le Concours de Nevers ? Jean-Luc Gauthier, le président de la Société d’agriculture de la Nièvre, a annoncé, mardi soir, qu’il aurait bien lieu les 23 (concours des laitonnes le matin et des mâles l’après-midi) et 24 octobre prochains. Deux cent cinquante animaux sont déjà inscrits, malgré la zone interdite. Et qui plus est, le Gercela tiendra le vendredi après-midi, après le concours, sa fameuse vente aux enchères qui devait avoir lieu en même temps que le Concours national des veaux.
Qu’en est-il pour les autres foires et concours de la Nièvre, qui, à cette période, battent leur plein? Aux dernières nouvelles, la Fête de l’élevage de Cercy-la-Tour, le 7 novembre, devrait avoir lieu. Les organisateurs se montrent motivés même s’il faut bien convenir que la menace FCO, ou du moins les mesures administratives et sanitaires qui y sont liées, se rapprochent à grands pas... Quant à La Nocle-Maulaix et Luzy, rien n’est moins sûr...