GDA Centre Nivernais
Le strip till en «gest star»
L'Assemblée générale du 12 janvier dernier à la mairie de Premery a permis de lever le voile sur une technique innovante et peu répandue d'implantation: le strip till.

Mercredi dernier avait lieu à Premery l'assemblée générale du GDA Centre Nivernais. Le début de matinée consacré aux rapports moral du président Hubert Bitault et financier du trésorier Guillaume Larue a précédé un contenu beaucoup plus technique. L'équipe Grandes Cultures de la Chambre a présenté le bilan d'activité de l'année 2010 : tour de plaine, conseil individuel, préconisation via le bulletin hebdomadaire... ainsi que la totalité des expérimentations conduites dans le département. Après les traditionnels essais variétés, fongicides..., Michael Geloen en charge du dossier Systèmes de Culture Innovants a expliqué les «nouveaux essais» mis en place dans la Nièvre : essais bas volume, essais Cipan, essai désherbage mécanique mais aussi essai travail du sol avec une expérimentation mise en place sur le strip-till. Cet anglicisme se traduit tout simplement par «cultiver une bande». En effet, au lieu de travailler toute la largeur de semis, seule une bande d'une dizaine de centimètre est travaillée devant l'élément semeur. Cette technique testée par quelques pionniers dans le département est encore peu répandue en Bourgogne et est étudiée à travers un essai suivi par la Chambre. L'objectif est de mesurer les intérêts ainsi que les conditions de réussite.
[INTER]Plus qu'un passage[inter]
Du côté environnemental, cette technique a le mérite de ne pas travailler l'inter-rang et donc de lever peu de dormances de mauvaises herbes, à la différence d'une rotative par exemple. Un gain en terme de d'utilisation d'herbicide est donc possible. Agronomiquement, les semences sont déposées par un élément semeur monograine dans un lit de semence travaillé jusqu'à 20-25cm pour permettre un bon enracinement. En ce qui concerne le débit de chantier, la préparation du sol et le semis se résument à un seul passage. Cette technique est utilisée pour les semis de colza, tournesol et maÏs et peut être couplée avec un localisation d'engrais de fond améliorant leur efficience par rapport à un apport en plein. Autre gain économique... Deux intervenants spécialistes de la technique étaient présents pour témoigner de leur expérience : Mr Jalu des Etablissements Duro et Eric Boulet, agriculteur dans l'Yonne. Ce dernier met notamment en avant sur colza la baisse d'utilisation d'herbicide grâce à la paille laissée intacte en inter rang. En effet, ce mulch non touché lors du semis préserve des levées adventices.
Pour tout renseignement, n'hésitez pas à solliciter l'équipe Grandes Cultures :
grandescultures@nievre.chambagri.fr ou 03.86.93.40.60
[INTER]Plus qu'un passage[inter]
Du côté environnemental, cette technique a le mérite de ne pas travailler l'inter-rang et donc de lever peu de dormances de mauvaises herbes, à la différence d'une rotative par exemple. Un gain en terme de d'utilisation d'herbicide est donc possible. Agronomiquement, les semences sont déposées par un élément semeur monograine dans un lit de semence travaillé jusqu'à 20-25cm pour permettre un bon enracinement. En ce qui concerne le débit de chantier, la préparation du sol et le semis se résument à un seul passage. Cette technique est utilisée pour les semis de colza, tournesol et maÏs et peut être couplée avec un localisation d'engrais de fond améliorant leur efficience par rapport à un apport en plein. Autre gain économique... Deux intervenants spécialistes de la technique étaient présents pour témoigner de leur expérience : Mr Jalu des Etablissements Duro et Eric Boulet, agriculteur dans l'Yonne. Ce dernier met notamment en avant sur colza la baisse d'utilisation d'herbicide grâce à la paille laissée intacte en inter rang. En effet, ce mulch non touché lors du semis préserve des levées adventices.
Pour tout renseignement, n'hésitez pas à solliciter l'équipe Grandes Cultures :
grandescultures@nievre.chambagri.fr ou 03.86.93.40.60