Géolocalisation
Le signal RTX s’étend via le réseau mobile
L’autoguidage GPS RTK devient plus accessible en utilisant
la téléphonie mobile.
la téléphonie mobile.

En quelques années, le développement du RTK mutualisé, par l’intermédiaire des coopératives et des concessionnaires, a rendu cette technologie beaucoup plus abordable, en remplaçant le coûteux investissement dans la balise (plus de 15 000 euros) par un abonnement annuel compris généralement entre 500 et 800 euros. Ces solutions ont démontré leur efficacité dans les zones où elles ont été déployées, mais dès lors que l’on se situe à plus de dix kilomètres, voire moins en régions vallonnées, de la balise RTK du réseau la plus proche, le système n’est plus opérationnel. De plus, en l’absence de compatibilité de signaux, l’utilisateur ne peut pas bénéficier d’un réseau mis en place par sa coopérative si son équipement de guidage n’est pas de la même marque que les balises RTK du réseau. Autre limite, le déploiement de ces réseaux locaux de balises est difficile à rentabiliser dans les zones à faible potentiel et ou plusieurs réseaux se concurrencent.Cela explique en partie le développement des offres de signal RTK via le réseau de téléphonie mobile (signal GPRS). Celles-ci sont proposées par trois sociétés (GeoData Diffusion, Exagone et SAT-Info) qui disposent depuis plusieurs années de leur propre réseau de base RTK (Orphéon, Teria et Sat-Info) permettant de délivrer un signal RTK sur tout ou partie du territoire. Mais elles sont arrivées à maturité à partir du moment où la couverture du réseau de téléphonie mobile a été suffisante en dehors des zones urbaines.
Une couverture de tout le territoire
D’autres acteurs sont récemment arrivés. Trimble, pourtant déjà bien implanté en France en RTK radio, propose sa propre correction RTK mobile avec le signal VRS-Tec. Avec un réseau de balises moins dense que les trois réseaux cités précédemment, le signal Trimble a un niveau de précision légèrement inférieur. Ce signal est réservé aux utilisateurs d’appareils Trimble. Le groupe CNH est également en cours de déploiement d’un réseau RTK mobile pour proposer ce service aux clients des concessions Case IH et New Holland. Les trois réseaux historiques sont en mesure de fournir un signal (format CMR + spécifique aux appareils Trimble ou RTCM pour les autres) à tous les équipements GPS RTK du marché. À noter toutefois que la société SAT-Info est la propriété de Claas qui utilise le signal en exclusivité sur le secteur agricole. Les tractoristes John Deere, Agco ou les spécialistes du GPS, Raven, TopCon, Sat-Plan... se tournent plutôt vers les réseaux Orphéon et Teria.
En termes de fonctionnement, le RTK mobile utilise un modem pour recevoir le signal de correction via le réseau de téléphonie. Une fois son fournisseur de correction sélectionné, l’utilisateur choisit son opérateur de téléphonie en fonction de la qualité de couverture de sa zone d’intervention. Orange reste l’opérateur privilégié, grâce à sa couverture la plus étendue. Il existe aussi la solution du modem multiopérateur comme le propose Trimble pour son VRS-Tec. L’abonnement au signal de correction intègre généralement celui de la téléphonie, avec la possibilité de souscrire à l’année ou pour un volume d’heures. Il peut aller de 600 à plus de 1 000 euros par an.
Une couverture de tout le territoire
D’autres acteurs sont récemment arrivés. Trimble, pourtant déjà bien implanté en France en RTK radio, propose sa propre correction RTK mobile avec le signal VRS-Tec. Avec un réseau de balises moins dense que les trois réseaux cités précédemment, le signal Trimble a un niveau de précision légèrement inférieur. Ce signal est réservé aux utilisateurs d’appareils Trimble. Le groupe CNH est également en cours de déploiement d’un réseau RTK mobile pour proposer ce service aux clients des concessions Case IH et New Holland. Les trois réseaux historiques sont en mesure de fournir un signal (format CMR + spécifique aux appareils Trimble ou RTCM pour les autres) à tous les équipements GPS RTK du marché. À noter toutefois que la société SAT-Info est la propriété de Claas qui utilise le signal en exclusivité sur le secteur agricole. Les tractoristes John Deere, Agco ou les spécialistes du GPS, Raven, TopCon, Sat-Plan... se tournent plutôt vers les réseaux Orphéon et Teria.
En termes de fonctionnement, le RTK mobile utilise un modem pour recevoir le signal de correction via le réseau de téléphonie. Une fois son fournisseur de correction sélectionné, l’utilisateur choisit son opérateur de téléphonie en fonction de la qualité de couverture de sa zone d’intervention. Orange reste l’opérateur privilégié, grâce à sa couverture la plus étendue. Il existe aussi la solution du modem multiopérateur comme le propose Trimble pour son VRS-Tec. L’abonnement au signal de correction intègre généralement celui de la téléphonie, avec la possibilité de souscrire à l’année ou pour un volume d’heures. Il peut aller de 600 à plus de 1 000 euros par an.