Section bovine FDSEA
Le Sanitaire et l’économique au menu du jour
La section bovine de la FDSEA s’est réunie le 24 mars dernier. Sujets sanitaires et économiques ont été traités par les délégués.
La section bovine de la FDSEA de la Nièvre s’est réunie la semaine passée sous la présidence de son président, Emmanuel Bernard, et en présence d’une vingtaine de délégués venus échanger sur les orientations et pistes de travail qui seront déclinées dans les prochaines semaines par les éleveurs bovins-viande de notre département. Deux sous-thématiques ont ainsi animé les débats de cette réunion : le sanitaire et la reconquête du prix.
De l’IBR au BVD : le sanitaire, un enjeu central de la commercialisation
Actualité récente oblige, c’est par le dossier IBR que débutait cette séquence de travail, avec la présence de Alain Bonnel, directeur du GDS.
Dans la foulée de la sortie de la note de service IBR publiée par le ministère, les opérateurs d’aval vont devoir s’organiser pour pouvoir orienter les animaux vers les circuits accessibles en fonction de leur statut (sain, infecté ou à risque contrôlé).
La nécessité d’accompagner au mieux les éleveurs les plus touchés par la maladie, déjà évoquée lors de la visite du directeur général de l’alimentation dans la Nièvre le 7 mars, a été réaffirmée par les délégués de section bovine pour lesquels les quelques cinquante élevages en situation de grande difficulté doivent pouvoir bénéficier d’un plan d’accompagnement sanitaire, technique et financier. Le GDS se tient à disposition des éleveurs concernés pour échafauder un plan visant à obtenir in fine la qualification des cheptels.
Second sujet de préoccupation de la journée, la BVD. N’impactant aucunement le commerce du bétail, cette maladie virale demeure néanmoins un véritable sujet de préoccupation des éleveurs du fait de son impact sur la mortalité des veaux et des problèmes de reproduction que ce dernier peut générer. Face à l’enjeu d’une meilleure maîtrise de la maladie, GDS France a affiché la volonté d’engager des démarches pour aller vers l’éradication de la maladie à l’horizon 2021, enjeu reposant notamment sur la détection préalable des sujets IPI et la protection du cheptel via la vaccination des femelles avant la mise à reproduction. Si aucun risque commercial n’est à ce jour lié directement à la maladie, il est fort à parier que cela viendra d’où la volonté d’inciter les éleveurs à prendre les devants pour protéger leurs cheptels.
Enfin, les délégués se sont longuement attardés sur le récent sujet de la traçabilité vaccinale qui, depuis peu, fait l’objet de discussions parisiennes, notamment à la demande d’importateurs Italiens. Serait ainsi dans les tuyaux un projet d’accord de droit privé visant à identifier les jeunes bovins destinés à l’engraissement qui auraient été vaccinés contre les maladies respiratoires et qui permettrait aux acheteurs de minimiser la consommation de traitements antibiotiques à l’introduction en atelier d’engraissement.
Sur ce sujet la FNB a d’ores et déjà affirmé qu’un tel dispositif ne pourrait voir le jour qu’au travers de la systématisation d’un pied de facture permettant de garantir un retour financier à l’éleveur. Etant donné la vocation exportatrice du département de la Nièvre, il a été proposé au GDS de travailler en commun sur la mise en place d’un protocole pour accompagner cette démarche.
Le prix, fer de lance de l’action syndicale
Puis la réunion s’est naturellement engagée vers le sujet du cœur de gamme et sur la plus-value économique dont les éleveurs ont foncièrement besoin pour redonner du sens au métier. Si plusieurs enseignes ont depuis le début de l’année 2017, signé la charte et affirmé vouloir rejoindre le dispositif mis sur pied par la FNB (Casino, Auchan, Intermarché, Leclerc ont rejoint système U et Carrefour) la mise en œuvre pratique sur le terrain demeure tantôt trop longue, tantôt complexe. Sans parler des opérateurs d’aval de la filière, censés assurer le retour du cœur de gamme aux éleveurs. La coopération reverse de manière effective les plus-values, ça c’est sûr. Pour les autres circuits de commercialisation, certaines carcasses sont valorisées dans le cœur de gamme et la plus-value n’est pas perdue pour tout le monde.
Aux éleveurs de distinguer les comportements éthiques ou pas !
Toujours est-il que les délégués de la section bovine entendent bien continuer à travailler pour étendre le réseau des distributeurs engagés de manière effective dans la démarche. Et avant que la section bovins-viande de la FRSEA ne rencontre le 18 avril prochain, le groupe Schiever, des actions seront initiées prochainement dans la Nièvre en direction des magasins Auchan de Cosne sur Loire et de La Charité sur Loire. Puis très vite, dans les cantons, les syndicats locaux de la FDSEA iront au-devant des magasins du groupe (Atac, Maximarché, Bi1) pour échanger et travailler à leur engagement dans la démarche.
Avec la volonté de construire une relation commerciale durable, assurant la rémunération des producteurs et la pérennité de notre modèle d’élevage.
De l’IBR au BVD : le sanitaire, un enjeu central de la commercialisation
Actualité récente oblige, c’est par le dossier IBR que débutait cette séquence de travail, avec la présence de Alain Bonnel, directeur du GDS.
Dans la foulée de la sortie de la note de service IBR publiée par le ministère, les opérateurs d’aval vont devoir s’organiser pour pouvoir orienter les animaux vers les circuits accessibles en fonction de leur statut (sain, infecté ou à risque contrôlé).
La nécessité d’accompagner au mieux les éleveurs les plus touchés par la maladie, déjà évoquée lors de la visite du directeur général de l’alimentation dans la Nièvre le 7 mars, a été réaffirmée par les délégués de section bovine pour lesquels les quelques cinquante élevages en situation de grande difficulté doivent pouvoir bénéficier d’un plan d’accompagnement sanitaire, technique et financier. Le GDS se tient à disposition des éleveurs concernés pour échafauder un plan visant à obtenir in fine la qualification des cheptels.
Second sujet de préoccupation de la journée, la BVD. N’impactant aucunement le commerce du bétail, cette maladie virale demeure néanmoins un véritable sujet de préoccupation des éleveurs du fait de son impact sur la mortalité des veaux et des problèmes de reproduction que ce dernier peut générer. Face à l’enjeu d’une meilleure maîtrise de la maladie, GDS France a affiché la volonté d’engager des démarches pour aller vers l’éradication de la maladie à l’horizon 2021, enjeu reposant notamment sur la détection préalable des sujets IPI et la protection du cheptel via la vaccination des femelles avant la mise à reproduction. Si aucun risque commercial n’est à ce jour lié directement à la maladie, il est fort à parier que cela viendra d’où la volonté d’inciter les éleveurs à prendre les devants pour protéger leurs cheptels.
Enfin, les délégués se sont longuement attardés sur le récent sujet de la traçabilité vaccinale qui, depuis peu, fait l’objet de discussions parisiennes, notamment à la demande d’importateurs Italiens. Serait ainsi dans les tuyaux un projet d’accord de droit privé visant à identifier les jeunes bovins destinés à l’engraissement qui auraient été vaccinés contre les maladies respiratoires et qui permettrait aux acheteurs de minimiser la consommation de traitements antibiotiques à l’introduction en atelier d’engraissement.
Sur ce sujet la FNB a d’ores et déjà affirmé qu’un tel dispositif ne pourrait voir le jour qu’au travers de la systématisation d’un pied de facture permettant de garantir un retour financier à l’éleveur. Etant donné la vocation exportatrice du département de la Nièvre, il a été proposé au GDS de travailler en commun sur la mise en place d’un protocole pour accompagner cette démarche.
Le prix, fer de lance de l’action syndicale
Puis la réunion s’est naturellement engagée vers le sujet du cœur de gamme et sur la plus-value économique dont les éleveurs ont foncièrement besoin pour redonner du sens au métier. Si plusieurs enseignes ont depuis le début de l’année 2017, signé la charte et affirmé vouloir rejoindre le dispositif mis sur pied par la FNB (Casino, Auchan, Intermarché, Leclerc ont rejoint système U et Carrefour) la mise en œuvre pratique sur le terrain demeure tantôt trop longue, tantôt complexe. Sans parler des opérateurs d’aval de la filière, censés assurer le retour du cœur de gamme aux éleveurs. La coopération reverse de manière effective les plus-values, ça c’est sûr. Pour les autres circuits de commercialisation, certaines carcasses sont valorisées dans le cœur de gamme et la plus-value n’est pas perdue pour tout le monde.
Aux éleveurs de distinguer les comportements éthiques ou pas !
Toujours est-il que les délégués de la section bovine entendent bien continuer à travailler pour étendre le réseau des distributeurs engagés de manière effective dans la démarche. Et avant que la section bovins-viande de la FRSEA ne rencontre le 18 avril prochain, le groupe Schiever, des actions seront initiées prochainement dans la Nièvre en direction des magasins Auchan de Cosne sur Loire et de La Charité sur Loire. Puis très vite, dans les cantons, les syndicats locaux de la FDSEA iront au-devant des magasins du groupe (Atac, Maximarché, Bi1) pour échanger et travailler à leur engagement dans la démarche.
Avec la volonté de construire une relation commerciale durable, assurant la rémunération des producteurs et la pérennité de notre modèle d’élevage.