Animaux de boucherie
Le rendez-vous des engraisseurs
La troisième édition de la Fête du Bœuf se tient en fin de semaine prochaine à Créancey.
J-8 avant le concours d’animaux de boucherie de Pouilly-en-Auxois ! Si les inscriptions marquaient quelque peu le pas la semaine dernière avec seulement 90 bovins engagés, certains éleveurs n’ont pas mis longtemps à répondre à l’invitation de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or.
Bernard Thévenot, naisseur-engraisseur à Jouey, s’est aussitôt inscrit à l’évènement comme en 2015 et 2016. Habitué de l’ancien concours du Boeuf de Pâques, le Côte-d’Orien présentera deux vaches de quatre et six ans ce samedi 22 avril.
En 2015, son unique bovin en lice, une génisse, avait remporté un premier prix et avait été vendu au prix satisfaisant de 6,77€/kg. Sa vache en lice l’an passé avait également gagné un premier prix et signé une valorisation d’environ 1€/kg par rapport aux prix habituellement pratiqués en ferme. Globalement satisfait de ses deux premières participations, Bernard Thévenot s’est de nouveau engagé grâce à deux bonnes bêtes arrivant idéalement à point pour ce rendez-vous des engraisseurs.
Pour quel résultat ?
Enthousiaste à l’idée de voir un tel événement se tenir à deux pas de chez lui, Bernard Thévenot ne demeure pas moins interrogatif quant au futur résultat des ventes. L’éleveur de 51 ans cite sa récente participation au concours de boucherie d’Autun : «L’ambiance était vraiment morose, les prix n’ont fait que refléter le contexte et je crains fort qu’il en soit tout autant à Pouilly. J’avais amené une génisse fin mars en Saône-et-Loire : elle a fait un deuxième prix mais n’a pas dépassé 5,80€/kg alors que j’en attendais un peu plus. Il se dit que les acheteurs n’ont pas de commandes de bouchers ni des supermarchés».
Les vaches de réforme au diapason
Engraissant l’intégralité de ses vaches et génisses, Bernard Thévenot relève également plusieurs difficultés à vendre ses vaches de réforme, avec des niveaux de prix allant de 3,50€ à 3,80€/kg : «le commerce n’est pas favorable pour ce type d’animal. Encore une fois, nous faisons face à l’offre à la demande, paramètres indépendants du travail des éleveurs, sur lesquels nous n’avons aucune maîtrise».
La satisfaction du moment vient en revanche des animaux maigres, les broutards, partis il y a un mois à des prix avoisinant les 1200 euros. «C’est une belle surprise» relève l’habitant du hameau de Treney, «ces derniers auraient été vendus environ 20% de moins à l’automne. Un engorgement d’animaux en fin d’année avait certainement plombé les prix».
Renseignements pour la Fête du Bœuf : secrétariat de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or au 03 80 90 68 80.
Bernard Thévenot, naisseur-engraisseur à Jouey, s’est aussitôt inscrit à l’évènement comme en 2015 et 2016. Habitué de l’ancien concours du Boeuf de Pâques, le Côte-d’Orien présentera deux vaches de quatre et six ans ce samedi 22 avril.
En 2015, son unique bovin en lice, une génisse, avait remporté un premier prix et avait été vendu au prix satisfaisant de 6,77€/kg. Sa vache en lice l’an passé avait également gagné un premier prix et signé une valorisation d’environ 1€/kg par rapport aux prix habituellement pratiqués en ferme. Globalement satisfait de ses deux premières participations, Bernard Thévenot s’est de nouveau engagé grâce à deux bonnes bêtes arrivant idéalement à point pour ce rendez-vous des engraisseurs.
Pour quel résultat ?
Enthousiaste à l’idée de voir un tel événement se tenir à deux pas de chez lui, Bernard Thévenot ne demeure pas moins interrogatif quant au futur résultat des ventes. L’éleveur de 51 ans cite sa récente participation au concours de boucherie d’Autun : «L’ambiance était vraiment morose, les prix n’ont fait que refléter le contexte et je crains fort qu’il en soit tout autant à Pouilly. J’avais amené une génisse fin mars en Saône-et-Loire : elle a fait un deuxième prix mais n’a pas dépassé 5,80€/kg alors que j’en attendais un peu plus. Il se dit que les acheteurs n’ont pas de commandes de bouchers ni des supermarchés».
Les vaches de réforme au diapason
Engraissant l’intégralité de ses vaches et génisses, Bernard Thévenot relève également plusieurs difficultés à vendre ses vaches de réforme, avec des niveaux de prix allant de 3,50€ à 3,80€/kg : «le commerce n’est pas favorable pour ce type d’animal. Encore une fois, nous faisons face à l’offre à la demande, paramètres indépendants du travail des éleveurs, sur lesquels nous n’avons aucune maîtrise».
La satisfaction du moment vient en revanche des animaux maigres, les broutards, partis il y a un mois à des prix avoisinant les 1200 euros. «C’est une belle surprise» relève l’habitant du hameau de Treney, «ces derniers auraient été vendus environ 20% de moins à l’automne. Un engorgement d’animaux en fin d’année avait certainement plombé les prix».
Renseignements pour la Fête du Bœuf : secrétariat de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or au 03 80 90 68 80.