Reproducteurs charolais
Le rendez-vous de Semur en Auxois approche
Le concours de Semur-en-Auxois se tient mercredi et jeudi prochains. L’évènement souffle cette année ses soixante bougies à l’occasion d’un repas dansant organisé vendredi.

J-5 avant le grand concours charolais de Semur-en-Auxois ! Pas moins de 170 bovins sont en lice à l’occasion de cette soixantième édition. « Nous sommes mieux lotis que l’année dernière. Avec le contexte, nous aurions pu redouter une légère baisse des effectifs », se satisfait Jean-Luc Baudot, président du comité d’agriculture de Semur. Le membre de l’organisation garde bon espoir d’enregistrer plusieurs ventes sur ce rendez-vous malgré les difficultés de l’année : « rien n’est facile, tout le monde le sait. Personnellement, j’étais juge l’autre jour à Nevers, il n’y avait que 160 bêtes à ce concours qui est pourtant la grande référence de la race charolaise. Pour la première fois, les effectifs de Semur seront les plus importants. Je ne m’en réjouis pas, bien au contraire, mais cela illustre le manque de mobilisation générale compte tenu de la conjoncture ». Jean-Luc Baudot s’attend quoiqu’il arrive à une très belle présentation d’animaux et donne rendez-vous au public pour les 13, 14 et même 15 novembre pour le repas dansant qui célébrera l’anniversaire du concours : « nous avons coutume de nous réunir tous les dix ans pour fêter ça. En 2009, nous avions reçu 350 personnes lors d’une très belle soirée en l’honneur du charolais. Les festivités débuteront vendredi à partir de 20 heures à la salle des fêtes. Ce sera bien le lendemain du concours, toutes les bêtes seront reparties ».
Présents depuis 60 ans
L’élevage Baudot sera présent pour la soixantième fois consécutive au concours de Semur. L’exploitation de Pont-et-Massène n’a donc manqué aucune édition depuis la création de cette grande réunion d’élevage en 1959. Bertrand Baudot, 36 ans, l’un des trois associés avec son père Jean-Luc et son oncle Michel, revient sur cette particularité : « Mon grand-père a été lui-même à l’origine du lancement de ce concours, il a toujours été très impliqué dans l’organisation. Mon père a pris la relève à partir de 2004, d’autres présidents ont aussi beaucoup donné entre-temps pour ce concours. Il a 61 ans aujourd’hui et n’a pas manqué la moindre édition. Ce rendez-vous est devenu incontournable pour notre exploitation ! ».
Bertrand Baudot, installé depuis 2007, fera le court déplacement – un peu plus de trois kilomètres de chez lui — avec les membres de sa famille et la bagatelle de 26 animaux : 17 veaux mâles de l’année, six femelles et quatre taureaux adultes.
Le jeune éleveur sera accompagné de Juliette Thuillier, sa compagne, pour la septième fois d’affilée. La jeune femme de 25 ans, aide-soignante, prend une place de plus en plus importante au sein de la ferme, à tel point qu’elle envisage même de s’y installer : « Mon grand-père était agriculteur à Vic-de-Chassenay, j’ai souvent baigné dans le monde de l’élevage. Cette passion s’est encore développée depuis mon arrivée à Pont-et-Massène ! ».
Le vêlage facile a la cote
Les deux Côte-d’oriens, membres du bureau du comité d’agriculture de Semur-en-Auxois, concourront avec l’espoir de remporter plusieurs prix et surtout, de vendre plusieurs de leurs animaux : « c’est bien sûr la finalité d’une telle participation, mais nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre, nous ferons le bilan à l’issue du concours. Le contexte est difficile pour tout le monde avec la sécheresse de l’année, les cours bas aussi bien en viande qu’en céréales ».
L’élevage Baudot, spécialisé dans la vente de reproducteurs, notamment typés vêlage facile, a déjà vendu cinq animaux le mois écoulé. Plus de soixante veaux ont même trouvé preneur depuis un an en Côte-d’Or, dans toute la France et même plusieurs fois à l’étranger.
Cet élevage comptant 200 vaches allaitantes travaille la génétique depuis 1936, année de l’arrivée des premiers charolais sur l’exploitation. « À l’époque, les vaches allaitantes avaient remplacé des laitières », précise Bertrand Baudot, qui représente la huitième génération d’éleveurs présents sur la ferme de Pont-et-Massène.
Présents depuis 60 ans
L’élevage Baudot sera présent pour la soixantième fois consécutive au concours de Semur. L’exploitation de Pont-et-Massène n’a donc manqué aucune édition depuis la création de cette grande réunion d’élevage en 1959. Bertrand Baudot, 36 ans, l’un des trois associés avec son père Jean-Luc et son oncle Michel, revient sur cette particularité : « Mon grand-père a été lui-même à l’origine du lancement de ce concours, il a toujours été très impliqué dans l’organisation. Mon père a pris la relève à partir de 2004, d’autres présidents ont aussi beaucoup donné entre-temps pour ce concours. Il a 61 ans aujourd’hui et n’a pas manqué la moindre édition. Ce rendez-vous est devenu incontournable pour notre exploitation ! ».
Bertrand Baudot, installé depuis 2007, fera le court déplacement – un peu plus de trois kilomètres de chez lui — avec les membres de sa famille et la bagatelle de 26 animaux : 17 veaux mâles de l’année, six femelles et quatre taureaux adultes.
Le jeune éleveur sera accompagné de Juliette Thuillier, sa compagne, pour la septième fois d’affilée. La jeune femme de 25 ans, aide-soignante, prend une place de plus en plus importante au sein de la ferme, à tel point qu’elle envisage même de s’y installer : « Mon grand-père était agriculteur à Vic-de-Chassenay, j’ai souvent baigné dans le monde de l’élevage. Cette passion s’est encore développée depuis mon arrivée à Pont-et-Massène ! ».
Le vêlage facile a la cote
Les deux Côte-d’oriens, membres du bureau du comité d’agriculture de Semur-en-Auxois, concourront avec l’espoir de remporter plusieurs prix et surtout, de vendre plusieurs de leurs animaux : « c’est bien sûr la finalité d’une telle participation, mais nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre, nous ferons le bilan à l’issue du concours. Le contexte est difficile pour tout le monde avec la sécheresse de l’année, les cours bas aussi bien en viande qu’en céréales ».
L’élevage Baudot, spécialisé dans la vente de reproducteurs, notamment typés vêlage facile, a déjà vendu cinq animaux le mois écoulé. Plus de soixante veaux ont même trouvé preneur depuis un an en Côte-d’Or, dans toute la France et même plusieurs fois à l’étranger.
Cet élevage comptant 200 vaches allaitantes travaille la génétique depuis 1936, année de l’arrivée des premiers charolais sur l’exploitation. « À l’époque, les vaches allaitantes avaient remplacé des laitières », précise Bertrand Baudot, qui représente la huitième génération d’éleveurs présents sur la ferme de Pont-et-Massène.