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Plan de relance

Le point sur la situation du département

Vendredi 5 février, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, était dans l’Yonne pour parler du plan « France relance ». À cette occasion, ce dernier et le Préfet de l’Yonne, on fait un point sur le volet agricole, où 1,2 milliard d’euros a été alloué par le ministère de l’Agriculture. Dans le département, 218 dossiers ont déjà été déposés pour un montant total de 3 millions d’euros.
Par Christopher Levé
Le point sur la situation  du département
Jean-Baptiste Lemoyne (à gauche) et Henri Prévost ont fait un point sur le plan de relance et sa situation dans l’Yonne.
La semaine dernière, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la francophonie, et Henri Prévost, Préfet de l’Yonne, ont abordé, le temps d’une conférence de presse, le plan « France relance ».
Pendant ce temps, un zoom sur le volet agricole a été fait. « Dans ce plan de relance, il y a une enveloppe de 1,2 milliard d’euros qui a été allouée pour la transition agricole, l’alimentation et la forêt », indique Jean-Baptiste Lemoyne. « Les dispositifs qui ont été mis en place ont rencontré un franc succès. Déjà 20 % des agriculteurs français ont signalé des projets à plus ou moins long terme ».
Parmi les appels à projets lancés, certains ont été victimes de leur succès, comme le dossier de renouvellement des agroéquipements nécessaires à la transition agroécologique, ou encore le plan de protéines végétales. « Pour le premier dossier, il y avait une enveloppe initiale de 135 millions d’euros. 80 millions d’euros ont déjà été réinjectés », précise Jean-Baptiste Lemoyne. « Pour le plan de protéines végétales, 16 dossiers ont été déposés dans l’Yonne pour un montant de 212 000 euros ».

Des taux d’aide qui varient
Un « succès » qui s’explique par le taux d’aide pour ces dossiers. « Le plan protéines avait un taux d’aide de 40 % », donne Henri Prévost. « Sur les aides aux renouvellements des agroéquipements nécessaires à la transition agroécologique, on a des taux d’aides des matériels qui vont varier. Par exemple, pour les matériels de réduction de la dérive des produits phytos, on est à 30 %. Pour les matériels de substitution à l’usage des produits phytos, c’est 40 %. Pour ceux d’épandage de fertilisants et couverture de fosse, c’est 30 %. Et pour les matériels de précision, 20 % », liste-t-il.
Cependant, « les enveloppes allouées peuvent être réajustées en fonction des besoins », reprend Jean-Baptiste Lemoyne. « On regarde au fur et à mesure les enveloppes sur-consommées ou sous-consommées, pour pouvoir les adapter ».

« Une opportunité qui doit être saisie par l’Yonne »
Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a aussi avancé l’importance « d’informer les porteurs de projets du lancement des appels à projets et d’avoir un retour d’expérience sur les attentes exprimées par le terrain ». Car ce plan de relance est historique avec une enveloppe totale de 100 milliards d’euros. « C’est une opportunité qui doit être saisie par l’Yonne. France relance s’incarne dans l’Yonne », poursuit-il.
Vendredi 5 février, deux appels à projet ont été présentés lors d’une réunion, concernant la transition écologique. « Il y a d’une part un dispositif pour les jardins familiaux, notamment pour aider les bailleurs sociaux et les collectivités locales à mettre en place des initiatives innovantes, et un dispositif dédié à l’alimentation en circuit court (lire par ailleurs) », développe Jean-Baptiste Lemoyne. Deux appels à projet ouverts depuis le lundi 8 février, dont les modalités sont à retrouver sur le site internet de France AgriMer.

Quels taux d’aide pour les différents projets agricoles ?

Selon les projets, les taux d’aide varient. Pour le plan protéines et l’aide aux investissements dans des équipements spécifiques, un porteur de projet peut bénéficier d’un taux d’aide de 40 % (+ 10 % pour les JA et CUMA). Pour l’aide au renouvellement des agroéquipements nécessaires à la transition agroécologiques, les taux varient (lire par ailleurs). Pour l’aide aux agroéquipements nécessaires à l’adaptation au changement climatique, le taux d’aide est de 30 % (+ 10 % pour les JA et CUMA). Pour l’aide aux investissements pour la biosécurité et le bien-être animal, il peut aller jusqu’à 40 %. Et pour le programme de plantation des haies, le taux d’aide est de 80 % des investissements et de 20 % des frais généraux.