Produits végétales
Le point sur la moutarde
La Chambre d’agriculture dévoile plusieurs aspects caractérisant le début de campagne.

Ensemencées dans de bonnes conditions durant la deuxième quinzaine de septembre, les cultures de moutarde sont aujourd’hui bien développées. Des levées satisfaisantes couplées à des températures relativement clémentes ont été propices à un bon accroissement de l’appareil végétatif. Les parcelles ont toutefois été attaquées par plusieurs ravageurs et notamment par les grosses altises et les carabes qui ont nécessité plusieurs interventions des agriculteurs suite aux recommandations, notamment, de Moutarde Actu, documentation rédigée et publiée par les techniciens de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or en direction des adhérents de l’APGMB, l’Association des producteurs de graines de moutarde de Bourgogne. Plus spécifiquement au secteur de la plaine dijonnaise, des limaces ont également sévi dans les cultures et ont elles aussi impliqué des interventions et des ressemis.
Des surfaces en moins
L’un des faits marquants de l’actuelle campagne est une baisse assez significative des surfaces ensemencées. De 5 164 hectares en 2014/2015, la sole totale 2015/2016 se retranche aux environs de 4 330 hectares, soit une diminution de plus de 800 hectares. Une demande moindre des industriels en est l’unique raison. Une récolte relativement décevante en qualité en 2014 aurait contraint les industriels à revoir leurs objectifs. Mais devant le bon aspect qualitatif de la récolte 2015, ces industriels reviendraient progressivement sur leurs positions en demandant finalement des tonnages plus importants. Cela n’est pas sans poser de problèmes : les possibilités agricoles deviennent restreintes, les agriculteurs ayant déjà fait leurs choix dans leurs assolements. Les très mauvais résultats obtenus cette année en moutarde de printemps n’inciteraient pas les exploitants à renouveler l’expérience en début d’année 2016, la moutarde d’hiver étant largement préférée. «Cependant, en terres à bon potentiel, il reste possible de faire des bons rendements en moutarde de printemps, lorsque les printemps restent dans les «normales». La filière reste en attente de surfaces de printemps à implanter, d’autant plus que les graines récoltées des semis de printemps est toujours de bonne qualité» assure Jérôme Gervais, technicien à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. «Comme cela avait été exposé lors de la dernière assemblée générale de l’APGMB, les industriels déplorent la difficulté d’obtenir les mêmes pâtes d’une année sur l’autre. Leurs commandes sont toujours effectuées en décalé par rapport à la récolte, en l’occurrence au mois de juin» ajoute sa collègue Laure Ohleyer, informant de premières commandes supplémentaires effectuées le mois dernier. Malgré ces aléas liées aux surfaces de production, le nombre de producteurs est resté aux alentours de 250. Le prix de la campagne 2015-2016 sera quant à lui en légère hausse, passant de 800€/t aux environs de 815€/t.
Contact : Jérôme Gervais (06 87 76 30 96).
Des surfaces en moins
L’un des faits marquants de l’actuelle campagne est une baisse assez significative des surfaces ensemencées. De 5 164 hectares en 2014/2015, la sole totale 2015/2016 se retranche aux environs de 4 330 hectares, soit une diminution de plus de 800 hectares. Une demande moindre des industriels en est l’unique raison. Une récolte relativement décevante en qualité en 2014 aurait contraint les industriels à revoir leurs objectifs. Mais devant le bon aspect qualitatif de la récolte 2015, ces industriels reviendraient progressivement sur leurs positions en demandant finalement des tonnages plus importants. Cela n’est pas sans poser de problèmes : les possibilités agricoles deviennent restreintes, les agriculteurs ayant déjà fait leurs choix dans leurs assolements. Les très mauvais résultats obtenus cette année en moutarde de printemps n’inciteraient pas les exploitants à renouveler l’expérience en début d’année 2016, la moutarde d’hiver étant largement préférée. «Cependant, en terres à bon potentiel, il reste possible de faire des bons rendements en moutarde de printemps, lorsque les printemps restent dans les «normales». La filière reste en attente de surfaces de printemps à implanter, d’autant plus que les graines récoltées des semis de printemps est toujours de bonne qualité» assure Jérôme Gervais, technicien à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. «Comme cela avait été exposé lors de la dernière assemblée générale de l’APGMB, les industriels déplorent la difficulté d’obtenir les mêmes pâtes d’une année sur l’autre. Leurs commandes sont toujours effectuées en décalé par rapport à la récolte, en l’occurrence au mois de juin» ajoute sa collègue Laure Ohleyer, informant de premières commandes supplémentaires effectuées le mois dernier. Malgré ces aléas liées aux surfaces de production, le nombre de producteurs est resté aux alentours de 250. Le prix de la campagne 2015-2016 sera quant à lui en légère hausse, passant de 800€/t aux environs de 815€/t.
Contact : Jérôme Gervais (06 87 76 30 96).