Bâtiment d’élevage
Le plein de bonnes idées
Les portes ouvertes bâtiments, organisées par la Chambre d’agriculture et Alysé, se sont déroulées du 4 au 7 février, avec trois rendez-vous dans l’Yonne. Retour sur le bâtiment de chèvres laitières de la SCEA Élevage des crêtes à Champs-sur-Yonne.

Les journées bâtiment sont l’occasion de prendre de bonnes idées, d’observer des rénovations, des aménagements ou des innovations en fonctionnement concret. Dans l’Yonne, les participants aux rendez-vous ont pu visiter trois exploitations, dont la SCEA élevage des Crêtes à Champs sur Yonne. Mathilde et Damien, le couple d’éleveurs caprins, se sont lancés dans la transformation fromagère en vente directe. Ils comptent pour le moment 70 chèvres en production à 750 l par chèvre, avec une volonté de croissance progressive pour arriver à environ 150 chèvres en 2020. Pour l’heure, le bâtiment terminé tout récemment doit recevoir les dernières finitions.
Isolation et ventilation
Le bâtiment de 1 093 m2 avec 162 m2 de fromagerie est équipé d’une toiture isolée et d’ouvertures équipées de filet brise-vent. «Les ouvertures sont orientées pour profiter des vents dominants sud sud-ouest traversants, ça permet une ventilation optimale» explique Guillaume Durand, conseiller en bâtiment chez Alysé.
Luminosité et ambiance, le cadre est idéal pour les chèvres et pour le travail des éleveurs, qui l’ont aménagé pour qu’il corresponde à leurs besoins. «On a mis un couloir central en béton lisse de 5 mètres de large pour pouvoir passer en tracteur et des auges» décrit Damien, l’éleveur. Le bâtiment comprend aussi des couloirs de circulation entre les murs et les aires paillées. «Ça permet de manipuler les lots facilement, ça facilite l’accès des chèvres à la salle de traite et ça permet de ne pas salir ni abîmer le bardage en bois».
Le bois, mais pas que !
C’est le bois qui domine dans le bâtiment de Champs sur Yonne, avec une charpente en bois lamellé-collé. «L’avantage du bois déjà, c’est que ce n’est pas conducteur, donc ça ne reflète pas les extrêmes de températures pour une ambiance plus agréable dans le bâtiment. En plus ça évite la condensation, avec le toit isolé, la ventilation traversante et la faîtière, on a une ambiance vraiment agréable. En prime, le bois absorbe les sons, ça crée comme une isolation acoustique, alors que le métal a tendance à faire raisonner tous les sons !» explique le constructeur du bâtiment. «Le lamellé-collé est moins encombrant que le bois brut. Il permet de faire de grandes travées sans poteaux». Outre le bois dans l’aire principale, la salle de traite est équipée de profilé PVC dans lequel du béton liquide a été injecté. La cloison est ainsi bien solidifiée et offre une surface PVC très facile à nettoyer.
Fromagerie et traitement des eaux usées
La fromagerie est orientée nord nord-ouest pour éviter le surplus de chaleur estivale. «À la conception, pensez à baser la capacité de production sur la transformation à réaliser pendant le pic de lactation et à concevoir une fromagerie évolutive. Vous pouvez être amenés à augmenter la production ou à faire d’autres types de fromages même si ce n’est pas dans votre programme immédiat !» rappelle Florence Guillerault, la spécialiste en production caprine d’Alysé.
Autre singularité, le bâtiment est équipé d’un système de traitement des eaux usées. L’eau est évacuée dans une fosse toutes eaux de 10 m3, passe par une station de relevage pour être filtrée en passant dans un bac à sable planté de roseaux à deux étages.
Au total, le projet représente un investissement s’élevant à 316 900 €, dont 132 000 € de subventions PCAE accordées, pour un bâtiment fonctionnel et agréable.
Isolation et ventilation
Le bâtiment de 1 093 m2 avec 162 m2 de fromagerie est équipé d’une toiture isolée et d’ouvertures équipées de filet brise-vent. «Les ouvertures sont orientées pour profiter des vents dominants sud sud-ouest traversants, ça permet une ventilation optimale» explique Guillaume Durand, conseiller en bâtiment chez Alysé.
Luminosité et ambiance, le cadre est idéal pour les chèvres et pour le travail des éleveurs, qui l’ont aménagé pour qu’il corresponde à leurs besoins. «On a mis un couloir central en béton lisse de 5 mètres de large pour pouvoir passer en tracteur et des auges» décrit Damien, l’éleveur. Le bâtiment comprend aussi des couloirs de circulation entre les murs et les aires paillées. «Ça permet de manipuler les lots facilement, ça facilite l’accès des chèvres à la salle de traite et ça permet de ne pas salir ni abîmer le bardage en bois».
Le bois, mais pas que !
C’est le bois qui domine dans le bâtiment de Champs sur Yonne, avec une charpente en bois lamellé-collé. «L’avantage du bois déjà, c’est que ce n’est pas conducteur, donc ça ne reflète pas les extrêmes de températures pour une ambiance plus agréable dans le bâtiment. En plus ça évite la condensation, avec le toit isolé, la ventilation traversante et la faîtière, on a une ambiance vraiment agréable. En prime, le bois absorbe les sons, ça crée comme une isolation acoustique, alors que le métal a tendance à faire raisonner tous les sons !» explique le constructeur du bâtiment. «Le lamellé-collé est moins encombrant que le bois brut. Il permet de faire de grandes travées sans poteaux». Outre le bois dans l’aire principale, la salle de traite est équipée de profilé PVC dans lequel du béton liquide a été injecté. La cloison est ainsi bien solidifiée et offre une surface PVC très facile à nettoyer.
Fromagerie et traitement des eaux usées
La fromagerie est orientée nord nord-ouest pour éviter le surplus de chaleur estivale. «À la conception, pensez à baser la capacité de production sur la transformation à réaliser pendant le pic de lactation et à concevoir une fromagerie évolutive. Vous pouvez être amenés à augmenter la production ou à faire d’autres types de fromages même si ce n’est pas dans votre programme immédiat !» rappelle Florence Guillerault, la spécialiste en production caprine d’Alysé.
Autre singularité, le bâtiment est équipé d’un système de traitement des eaux usées. L’eau est évacuée dans une fosse toutes eaux de 10 m3, passe par une station de relevage pour être filtrée en passant dans un bac à sable planté de roseaux à deux étages.
Au total, le projet représente un investissement s’élevant à 316 900 €, dont 132 000 € de subventions PCAE accordées, pour un bâtiment fonctionnel et agréable.