Descente de l’Arroux
Le plaisir au fil de l’eau
Pas besoin d’aller en Ardèche ou dans d’autres contrées lointaines pour goûter au plaisir de la descente de rivière en canoë ou en kayak. Direction Dracy-Saint-Loup afin de glisser au fil de l’eau en toute décontraction. L’Arroux vous attend, en famille ou entre amis.

À la sortie du printemps, le CKDSL (Club de kayak de Dracy-Saint-Loup) invite chaque année à participer à une journée conviviale. Le but est tout simplement de faire découvrir et apprécier au plus grand nombre les joies de voguer sur l’Arroux.
Rendez-vous était fixé le 20 mai dernier en début d’après-midi à Dracy-Saint-Loup. Pas besoin d’être un expert dans la discipline pour participer à un après-midi placé sous le signe de la convivialité. Il suffit juste d’enfiler un gilet de sauvetage et, le cas échéant, de mettre un casque pour embarquer dans un canoë ou un kayak, seul, à deux, à trois voire même à quatre.
Ludique et sans difficulté
Une fois toutes les embarcations mises à l’eau, le cortège de soixante-douze personnes a pu prendre le départ. Avec, pour encadrer les participants, quatre moniteurs et trois aides moniteurs : Carine, Pierrot, Thierry, Arnaud, Flavien, Baptiste et Guillaume. Créé en 1998 à Dracy-Saint-Loup pour promouvoir, enseigner, organiser et gérer la pratique du canoë et du kayak dans tout l’Autunois ainsi que les activités sportives dérivées, comme de protéger le milieu aquatique et l’environnement nécessaires à ces pratiques, le CKDSL a bénéficié lors de cette sortie d’un cours d’eau dont le niveau était plutôt élevé avec un débit permettant de se laisser emporter sans avoir trop à forcer.
Tout au long d’un parcours long d’une dizaine de kilomètres, canoéistes et kayakistes ont pu apprécier l’Autunois, sous un angle original, avec un univers totalement dépourvu de bruit. En serpentant au gré des méandres de la rivière, la découverte est totale avec, ponctuellement, quelques troupeaux de vaches qui, au lieu de regarder le train passer, se laissent surprendre par d’étranges embarcations sillonnant l’Arroux.
À certains endroits, on aperçoit même les traces laissées sur les arbres par les castors. Le tout avant de terminer, le sourire aux lèvres, à Lormes (58).
Au milieu coule une rivière
Comptant une cinquantaine d’adhérents, le club présidé par Michel Largy est essentiellement tourné vers les activités touristiques. Ses membres effectuent généralement trois à quatre sorties extérieures dans la saison.
L’une d’elles a lieu sur le bassin artificiel de Sault-Brénaz dans l’Ain. Il y en a deux autres sur la cure dans le Morvan pour les plus aguerris. Enfin, la principale est organisée à la période de l’Ascension pendant quatre jours. Cette dernière s’est déroulée, cette année, en Haute-Loire sur l’Allier alors que, par le passé, le CKDSL a déjà descendu le Tarn et l’Ardèche. L’une des particularités du club est de proposer, aux mois de juillet et août, la location d’embarcations sur l’Arroux. L’occasion de goûter, en toute sécurité, aux joies du canoë et du kayak dans un cadre préservé et de trouver un peu de fraîcheur.
Renseignements tél. : 07 82 91 51 97.
Rendez-vous était fixé le 20 mai dernier en début d’après-midi à Dracy-Saint-Loup. Pas besoin d’être un expert dans la discipline pour participer à un après-midi placé sous le signe de la convivialité. Il suffit juste d’enfiler un gilet de sauvetage et, le cas échéant, de mettre un casque pour embarquer dans un canoë ou un kayak, seul, à deux, à trois voire même à quatre.
Ludique et sans difficulté
Une fois toutes les embarcations mises à l’eau, le cortège de soixante-douze personnes a pu prendre le départ. Avec, pour encadrer les participants, quatre moniteurs et trois aides moniteurs : Carine, Pierrot, Thierry, Arnaud, Flavien, Baptiste et Guillaume. Créé en 1998 à Dracy-Saint-Loup pour promouvoir, enseigner, organiser et gérer la pratique du canoë et du kayak dans tout l’Autunois ainsi que les activités sportives dérivées, comme de protéger le milieu aquatique et l’environnement nécessaires à ces pratiques, le CKDSL a bénéficié lors de cette sortie d’un cours d’eau dont le niveau était plutôt élevé avec un débit permettant de se laisser emporter sans avoir trop à forcer.
Tout au long d’un parcours long d’une dizaine de kilomètres, canoéistes et kayakistes ont pu apprécier l’Autunois, sous un angle original, avec un univers totalement dépourvu de bruit. En serpentant au gré des méandres de la rivière, la découverte est totale avec, ponctuellement, quelques troupeaux de vaches qui, au lieu de regarder le train passer, se laissent surprendre par d’étranges embarcations sillonnant l’Arroux.
À certains endroits, on aperçoit même les traces laissées sur les arbres par les castors. Le tout avant de terminer, le sourire aux lèvres, à Lormes (58).
Au milieu coule une rivière
Comptant une cinquantaine d’adhérents, le club présidé par Michel Largy est essentiellement tourné vers les activités touristiques. Ses membres effectuent généralement trois à quatre sorties extérieures dans la saison.
L’une d’elles a lieu sur le bassin artificiel de Sault-Brénaz dans l’Ain. Il y en a deux autres sur la cure dans le Morvan pour les plus aguerris. Enfin, la principale est organisée à la période de l’Ascension pendant quatre jours. Cette dernière s’est déroulée, cette année, en Haute-Loire sur l’Allier alors que, par le passé, le CKDSL a déjà descendu le Tarn et l’Ardèche. L’une des particularités du club est de proposer, aux mois de juillet et août, la location d’embarcations sur l’Arroux. L’occasion de goûter, en toute sécurité, aux joies du canoë et du kayak dans un cadre préservé et de trouver un peu de fraîcheur.
Renseignements tél. : 07 82 91 51 97.
L’Arroux en toute tranquillité
Rivière de classe un, c’est-à-dire accessible à tout public en dehors des périodes de crue, l’Arroux entre dans le département de Saône-et-Loire vers Igornay après avoir effectué un parcours de vingt-cinq kilomètres en Côte-d’Or. Jusqu’à Autun, elle n’est guère profonde, de cinquante centimètres à un mètre en moyenne. Elle dépasse rarement dix mètres de large et ses rives sont assez encombrées. Elle reçoit de nombreux petits affluents qui méritent le coup de ligne. Renforcée par les eaux du Ternin à Autun, la rivière prend ensuite une autre dimension. Plus large, de vingt à vingt-cinq mètres, elle offre une succession de radiers et de petites fosses entrecoupées de rochers mais reste assez calme. Alimentée par les eaux fraîches de nombreuses rivières de première catégorie toutes intéressantes (la Celle, le Méchet, le Mesvrin
), elle adopte un profil plus tumultueux à partir de Laizy. Et ce, jusqu’à Toulon, permettant encore le maintien de quelques belles truites sauvages. Relativement peu pêchée, l’Arroux zigzague au pied des montagnes morvandelles dans un cadre magnifique de pâturage et de bois. Son lit est composé de galets, de sable et de quelques herbiers dans les zones les plus calmes. Classée rivière à migrateurs, elle accueille encore la lamproie marine et l’anguille.