Journées bâtiments
Le passage en logettes, des changements nets
Les journées bâtiments organisées par la Chambre d'agriculture et Côte d'Or Conseil élevage ont débuté mardi dans le canton de Pontailler-sur-Saône. Le thème de la visite: la transformation d'aires paillées en stabulation en logettes.

Une chose est sûre, Gilles Roche ne regrette pas d'avoir effectué des travaux dans son bâtiment, durant l'été 2009. En transformant son aire paillée en une stabulation en logettes, l'éleveur habitant Vielverge, dans le canton de Pontailler-sur-Saône, a obtenu ce qu'il voulait : une meilleure qualité du lait. A cela s'ajoutent d'autres avantages : un gain de place pour les animaux, des économies de paille, un gain de temps à la traite, une meilleure propreté et un bien-être plus prononcé pour ses Prim'Holstein.
[INTER]Chute du taux cellulaire[inter]
[I]«Avant cette transformation en logettes, nous avions des pics jusqu'à 400 000 cellules/ml..»[i] se souvient l'éleveur du Gaec de Grand vie qui est littéralement [I]«tombé»[i] à 150 000 cellules/ml dès le premier contrôle après la transformation. [I]«Oui, ça a été très spectaculaire, on ne pensait pas avoir un tel résultat» [i] confie l'éleveur. La moyenne cellulaire oscille aujourd'hui entre 100 000 et 220 000 cel/ml.
Le Gaec côte d'orien remplit désormais les exigences de la laiterie qui lui verse ainsi la prime liée au taux cellulaire. Jean-François Dessolin, technicien à Côte d'Or Conseil élevage, fait remarquer qu'une meilleure maîtrise de la litière est permise grâce aux logettes, il n'y a plus d'échauffement de la litière comme on peut le constater en aire paillée. [I]«Plus généralement, selon les moyennes de plusieurs exploitations, le passage en logettes permet de perdre de 50 000 à 100 000 cellules. C'est très variable»[i] signale le technicien. Cette tendance à transformer les aires paillées en stabulation en logettes a été initiée depuis 2008 dans le département. Le Gaec de Grand vie reste l'un des premiers à avoir franchi le pas.
[INTER]Des vaches plus propres[inter]
Le bâtiment de Gilles Roche et de son associé Ludovic Tarteret compte aujourd'hui 76 places en logettes. [I]«Avant, il y avait au maximum 57 Prim'Holstein, il y a un gain de places évident»[i] compare Gilles Roche. [I]«Généralement, avec la transformation en logettes, on peut mettre 25% d'animaux en plus»[i] précise Jean-François Dessolin. En ce qui concerne la consommation en paille, seulement 2,5 kg sont nécessaires par vache et par semaine. [I]«Cela représente quatre bottes hebdomadaires. Avant, il en fallait deux par jour»[i] mentionne Gilles Roche. Autre avantage : le gain de temps non négligeable enregistré lors de la traite: [I]«les vaches sont plus propres. Nettoyer les mamelles avec de la laine de bois, à sec, suffit amplement»[i]. Les vaches du Gaec de Grand vie ont même connu une hausse de production, et pas des moindres. Depuis deux ans, l'augmentation se chiffre pratiquement à 1 000 litres par vache. Si les raisons sont également alimentaires et génétiques, la part du [I]«confort des animaux»[i] lié aux logettes joue incontestablement un rôle dans cette augmentation de production.
[INTER]Chute du taux cellulaire[inter]
[I]«Avant cette transformation en logettes, nous avions des pics jusqu'à 400 000 cellules/ml..»[i] se souvient l'éleveur du Gaec de Grand vie qui est littéralement [I]«tombé»[i] à 150 000 cellules/ml dès le premier contrôle après la transformation. [I]«Oui, ça a été très spectaculaire, on ne pensait pas avoir un tel résultat» [i] confie l'éleveur. La moyenne cellulaire oscille aujourd'hui entre 100 000 et 220 000 cel/ml.
Le Gaec côte d'orien remplit désormais les exigences de la laiterie qui lui verse ainsi la prime liée au taux cellulaire. Jean-François Dessolin, technicien à Côte d'Or Conseil élevage, fait remarquer qu'une meilleure maîtrise de la litière est permise grâce aux logettes, il n'y a plus d'échauffement de la litière comme on peut le constater en aire paillée. [I]«Plus généralement, selon les moyennes de plusieurs exploitations, le passage en logettes permet de perdre de 50 000 à 100 000 cellules. C'est très variable»[i] signale le technicien. Cette tendance à transformer les aires paillées en stabulation en logettes a été initiée depuis 2008 dans le département. Le Gaec de Grand vie reste l'un des premiers à avoir franchi le pas.
[INTER]Des vaches plus propres[inter]
Le bâtiment de Gilles Roche et de son associé Ludovic Tarteret compte aujourd'hui 76 places en logettes. [I]«Avant, il y avait au maximum 57 Prim'Holstein, il y a un gain de places évident»[i] compare Gilles Roche. [I]«Généralement, avec la transformation en logettes, on peut mettre 25% d'animaux en plus»[i] précise Jean-François Dessolin. En ce qui concerne la consommation en paille, seulement 2,5 kg sont nécessaires par vache et par semaine. [I]«Cela représente quatre bottes hebdomadaires. Avant, il en fallait deux par jour»[i] mentionne Gilles Roche. Autre avantage : le gain de temps non négligeable enregistré lors de la traite: [I]«les vaches sont plus propres. Nettoyer les mamelles avec de la laine de bois, à sec, suffit amplement»[i]. Les vaches du Gaec de Grand vie ont même connu une hausse de production, et pas des moindres. Depuis deux ans, l'augmentation se chiffre pratiquement à 1 000 litres par vache. Si les raisons sont également alimentaires et génétiques, la part du [I]«confort des animaux»[i] lié aux logettes joue incontestablement un rôle dans cette augmentation de production.
Total des dépenses
Voici le détail des dépenses liées à cette transformation
A noter que le Gaec a touché 20 300€ du plan bâtiment d'élevage. Logettes, barrières, cornadis : 11 150€, maçonnerie (fourniture) : 2800€, racleurs: 20 500€, pompe à lisier : 4831€, rainurage (rails 1545€) : 2680€, bastaings: 700€, électricité (fournitures) : 550€, brosse : 1735€; diverses fournitures : 2300€, filet brise vent : 2500€. Total : 54 146€.