Génétique laitière
Le pari gagnant
Elva Novia, le syndicat des éleveurs montbéliards et Côte d’Or Conseil Élevage ont organisé une journée technique dédiée aux nouvelles biotechnologies sur la sélection des troupeaux.
En plus de son assemblée générale, le syndicat des éleveurs montbéliards organise chaque année une journée technique avec un thème spécifique. Le rendez-vous 2017, ouvert à toutes les races laitières du département, était co-organisé avec Elva Novia et Côte d’Or Conseil Élevage autour de l’intérêt de la sélection génomique. La réunion s’est tenue à Avot, fief du Gaec Pagot, historiquement très impliqué dans le schéma de sélection. L’exploitation côte d’orienne a partagé ses résultats particulièrement intéressants à l’issue du déjeuner, par la visite de son troupeau.
Guillaume Fayolle, responsable du schéma Umotest, a animé la partie en salle en matinée. Les éleveurs ont assisté à une présentation des impacts économiques des nouvelles technologies en matière de sélection, à savoir les semence sexées et le génotypages. «Ces technologies sont apparues il y a un peu plus de cinq ans et ont modifié un certain nombre d’habitudes dans la gestion du troupeau. Il était important de faire certains rappels et de présenter les nombreuses options à disposition pour les moins initiés» commente le technicien. Différentes stratégies ont été rappelées : «il existe plein d’outils que l’éleveur peut adapter en fonction de ses besoins. Il n’est pas obligé de tout prendre, il peut opter pour les semences sexées et non le génotypage, ou inversement ! Tout dépend de l’objectif fixé : un du besoin en renouvellement, un autre d’agrandissement, produire pour l’export».
Guillaume Fayolle, responsable du schéma Umotest, a animé la partie en salle en matinée. Les éleveurs ont assisté à une présentation des impacts économiques des nouvelles technologies en matière de sélection, à savoir les semence sexées et le génotypages. «Ces technologies sont apparues il y a un peu plus de cinq ans et ont modifié un certain nombre d’habitudes dans la gestion du troupeau. Il était important de faire certains rappels et de présenter les nombreuses options à disposition pour les moins initiés» commente le technicien. Différentes stratégies ont été rappelées : «il existe plein d’outils que l’éleveur peut adapter en fonction de ses besoins. Il n’est pas obligé de tout prendre, il peut opter pour les semences sexées et non le génotypage, ou inversement ! Tout dépend de l’objectif fixé : un du besoin en renouvellement, un autre d’agrandissement, produire pour l’export».
Des chiffres éloquents
Les performances se sont améliorées avec la sélection des troupeaux d’insémination et des vaches dans les troupeaux avec : plus de lait (depuis 20 ans, le progrès génétique permet une augmentation de la production de 50 à 100 kg par lactation, chaque année), plus de TP (en même temps que le lait, la sélection améliore le TP : 0,1% en 20 ans), plus de confort (grâce à des mamelles plus hautes et plus fonctionnelles, la sélection sur la morphologie rend la traite plus facile), plus de longévité (la réduction du nombre de problèmes sanitaires entraîne l’allongement de la durée de vie des femelles et moins de réformes subies), moins de cellules (pour la concentration en cellules somatiques, le progrès génétique réalisés au cours des cinq dernières générations de Prim’Hostein correspond à la production d’un lait plus sain : 11% de cellules en moins) et plus de fertilité (le taux de réussite des IA des primipares Prim’Hostein s’est amélioré en 5 ans de 1,4%, en partie grâce au gain génétique de +0,6%).
La génétique permet d’améliorer le bénéfice de l’atelier lait par des recettes plus importantes et des économies sur les coûts de production. Pour l’exemple d’un troupeau de 60 Prim’Hostein, le bénéfice possible sur une année en production est de + 920€ (+100kg de lait à 40 de TB et 32 de TP), +930€ pour les cellules (passage de 200 000 à 180 000 cellules), +920€ en fertilité (+2% en réussite d’IA), et de +840€ pour la longévité (+50 jours de vie productive en moyenne).
La génétique permet d’améliorer le bénéfice de l’atelier lait par des recettes plus importantes et des économies sur les coûts de production. Pour l’exemple d’un troupeau de 60 Prim’Hostein, le bénéfice possible sur une année en production est de + 920€ (+100kg de lait à 40 de TB et 32 de TP), +930€ pour les cellules (passage de 200 000 à 180 000 cellules), +920€ en fertilité (+2% en réussite d’IA), et de +840€ pour la longévité (+50 jours de vie productive en moyenne).