Productions végétales
Le meilleur pour la fin ?
Un agriculteur du Châtillonnais évoque ses moissons, qui ont particulièrement mal débuté.

Le début des moissons d’Hubert Coucheney, exploitant agricole à Planay, a été compliqué et ne restera certainement pas dans ses meilleurs souvenirs. Des maigres rendements ont été obtenus dans un premier temps en orge d’hiver (36 q/ha) puis en pois (13 q/ha). « C’est très décevant, même si j’ai limité le nombre d’interventions », confie le Côte-d’orien de 51 ans. Celui-ci retrace l’évolution de ses deux cultures : « l’orge, uniquement en variété Étincel, a souffert du sec et du gel, les plantes n’avaient pas tallé. Je m’attendais à ce faible niveau de récolte, alors que le potentiel est d’environ 60 q/ha. Il n’y a quasiment pas eu de paille cette année : sur une parcelle j’ai seulement récolté un quart des volumes habituels. La seule bonne nouvelle en orge vient de sa qualité, avec un calibrage supérieur à 90 points. Le taux de protéines varie quant à lui de 11 à 11,50 %, c’est aussi dans les normes. En ce qui concerne le pois, je l’avais semé de bonne heure, il était très bien parti, mais les nombreux pucerons verts que nous avons eus ont été très difficiles à maîtriser, d’autant que l’insecticide le plus efficace du marché n’était plus disponible au moment voulu. Le sec n’a rien arrangé non plus ».
Désespoir puis des espoirs
Hubert Coucheney a ensuite fauché ses blés jusqu’au 15 juillet, en variétés Unik et Absalon : « les résultats varient selon le type de terre. Sur les plus légères, une parcelle donne seulement 42 q/ha. J’en ai ensuite deux autres à respectivement 52 et 62 q/ha, la moyenne finale en blé dépassera difficilement 50 q/ha. Comme en orge, la qualité est heureusement au rendez-vous avec des PS entre 83 et 84. Les protéines varient entre 11,5 et 13, plusieurs bennes approchent même les 14 % ». L’agriculteur de Planay, rencontré la semaine dernière, espérait obtenir de meilleurs résultats dans ses orges de printemps : « elles présentent bien à ce jour. Elles ne feront pas des miracles pour autant mais je garde de bons espoirs. Idem pour le tournesol qui devrait être récolté vers la fin septembre. Ils sont bien partis malgré une certaine hétérogénéité dans les stades végétatifs. Il faudra des pluies régulières le reste de l’été, pour espérer quelque chose de positif ». Hubert Coucheney fait remarquer l’omniprésence de cette dernière culture dans son secteur : « son développement est impressionnant, au détriment du colza qui multiplie les déboires. Du colza, j’en ai fait une toute dernière fois l’an passé, une grande partie de l’assolement avait dû être retournée et je n’avais récolté que 5 q/ha sur ce que j’avais conservé… C’est actuellement ma troisième campagne consécutive en tournesol : la première année s’est plutôt bien comportée avec 24 q/ha obtenus sur d’assez bonnes terres. La seconde année avait été beaucoup plus difficile avec 14 q/ha, dans un moins bon champ ».
Désespoir puis des espoirs
Hubert Coucheney a ensuite fauché ses blés jusqu’au 15 juillet, en variétés Unik et Absalon : « les résultats varient selon le type de terre. Sur les plus légères, une parcelle donne seulement 42 q/ha. J’en ai ensuite deux autres à respectivement 52 et 62 q/ha, la moyenne finale en blé dépassera difficilement 50 q/ha. Comme en orge, la qualité est heureusement au rendez-vous avec des PS entre 83 et 84. Les protéines varient entre 11,5 et 13, plusieurs bennes approchent même les 14 % ». L’agriculteur de Planay, rencontré la semaine dernière, espérait obtenir de meilleurs résultats dans ses orges de printemps : « elles présentent bien à ce jour. Elles ne feront pas des miracles pour autant mais je garde de bons espoirs. Idem pour le tournesol qui devrait être récolté vers la fin septembre. Ils sont bien partis malgré une certaine hétérogénéité dans les stades végétatifs. Il faudra des pluies régulières le reste de l’été, pour espérer quelque chose de positif ». Hubert Coucheney fait remarquer l’omniprésence de cette dernière culture dans son secteur : « son développement est impressionnant, au détriment du colza qui multiplie les déboires. Du colza, j’en ai fait une toute dernière fois l’an passé, une grande partie de l’assolement avait dû être retournée et je n’avais récolté que 5 q/ha sur ce que j’avais conservé… C’est actuellement ma troisième campagne consécutive en tournesol : la première année s’est plutôt bien comportée avec 24 q/ha obtenus sur d’assez bonnes terres. La seconde année avait été beaucoup plus difficile avec 14 q/ha, dans un moins bon champ ».
Un problème avec la laine
Hubert Coucheney est aussi éleveur d’ovins, sa troupe compte environ 200 brebis en race Île-de-France. Cet administrateur à la FNO fait part d’une problématique touchant presque l’ensemble des élevages depuis plusieurs mois : « il devient très compliqué et même impossible de vendre notre laine depuis l’apparition du coronavirus et les fermetures des frontières avec la Chine, qui est notre principal voire unique acheteur. Les sommes en jeu ne sont pas énormes, mais permettent toutefois de payer la tonte de nos moutons. Pour ma part, la vente de laine représente environ 800 euros chaque année. Je vais très certainement la stocker mais sa conservation ne dépasse pas un an. La FNO consulte en ce moment les différentes régions pour dresser un état des lieux de la situation, afin de mieux appréhender cette problématique ».