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Action syndicale à Paris

Le juste prix

Quelques heures avant les annonces du Président de la République sur la clôture de la première phase des États Généraux de l’Alimentation, la FNSEA et les JA organisaient mercredi 11 octobre à Paris, une vente de produits agricoles.
Par S.L – FDSEA 58
Le juste prix
Échange riche avec les consommateurs durant toute cette journée. Ici, Romaric Gobillot, secrétaire général FDSEA, sur ses pratiques d’élevage
Action syndicale à valeur pédagogique mercredi 11 octobre à Paris. À l’appel de la FNSEA et des JA, quelques 300 agriculteurs français, venus de toute la France, ont une journée durant fait déguster et vendus les produits issus de l’agriculture de leurs régions.
On était loin, place de la république, de la logique tronquée qui consiste à dire et penser que l’agriculture conventionnelle ne produit pas de qualité.
On était loin, place de la république, de la logique répandue qui voudrait que seuls les producteurs directs pourraient jouir de la confiance du consommateur.
On était loin enfin, du message effarant consistant à considérer que l’agriculture, plurielle et diversifiée telle qu’elle est en France, ne pourrait répondre aux attentes de la société.
Mercredi 11 octobre à Paris, les consommateurs, les journalistes, ont dégusté, consommé, et achetés avec certitude sur la qualité et l’intégrité des producteurs, des produits issus de l’agriculture conventionnelle française et de ses filières.
Mieux que ça pour finir ! Mercredi 11 octobre, les consommateurs ont entendu parler du vrai prix des bonnes choses. Parce que «votre alimentation à un prix», n’ont eu de cesse de répéter les agriculteurs présents sur place.
Oui, mercredi 11 octobre à Paris, quelques 300 agriculteurs français, ont remis l’église au milieu du village. Pour ne pas laisser penser que la hausse des prix agricoles réclamée dans le cadre des EGA, aurait un impact sur les prix à la consommation comme l’a scandaleusement martelé Michel-Edouard Leclerc au cours des dernières semaines. Pour ne pas laisser penser non plus que les prix agricoles bas demeureront, tels une fatalité.
Quelques centimes de plus pour remettre du sens au métier, les consommateurs y sont prêts ! Et sans parler d’une grande distribution prisonnière de sa course folle vers les prix bas, reste aux acteurs de l’aval des filières, quand ils sortent du goudron, à  se responsabiliser.
Souhaitons que les annonces du Président de la République, dont la volonté de légiférer par ordonnance traduit la volonté d’aller vite sur ces sujets, y contribueront.