Technologies
Le haut débit partout dans nos campagnes
En matière d'internet, il existe une autre méthode que l'ADSL et le Wifi pour bénéficier du haut débit. Il s'agit du kit satellite, installation adaptée aux zones blanches et venant de faire le bonheur d'un agriculteur.
Thomas Pitoiset est agriculteur à Etalante, près d'Aignay-le-Duc. Récemment, il a effectué une opération inédite qui lui a économisé du temps et des déplacements. Il a en effet commandé une pièce de moissonneuse-batteuse sur internet. Pour certains, il s'agit d'une opération courante, devenue une habitude. Pour d'autres, ce n'est malheureusement pas possible pour des raisons techniques. Certaines zones, dites blanches, ne sont couvertes ni par l'ADSL (solution filaire), ni par le Wifi et le Wimax (solution radio). Thomas Pitoiset habite pourtant une zone blanche. La solution vient de la pose récente d'un kit satellite. Celui-ci est composé d'une parabole et d'un modem. Il va donc permettre aux personnes les plus isolées d'accéder au haut débit.
Participation du Conseil général
Une des particularités de ce kit satellite réside dans son financement. Le Conseil général de la Côte d'Or accorde une aide à hauteur de 80%. Le président François Sauvadet avec plusieurs membres de son équipe vient de se rendre chez Thomas Pitoiset afin de constater la bonne tenue du dispositif. Il est bien question d'aménagement du territoire avec ce kit satellite. Le Conseil général souhaite que l'intégralité du département puisse accéder au haut-débit. Une zone où celui-ci n'est pas disponible est bien entendu désavantagé par rapport à d'autres, dans bien des domaines. Dans le cas de l'agriculteur d'Etalante, seuls 80 euros ont été sortis de sa poche (sur les 400 euros initialement prévus). Les tarifs de l'abonnement sont ensuite «classiques», de l'ordre d'une trentaine d'euros par mois.
Aurélien Genest
Côté pratique
Pour bénéficier du kit satellite et de l'aide de 80%, il s'agit de faire une demande au Conseil général. Celui-ci vérifie que le demandeur est éligible (c'est à dire qu'il est localisé dans une zone non couverte par le Wifi ou l'ADSL). Dès que le Conseil général donne son accord, le bénéficiaire procède à l'acquisition de son kit, envoie la facture acquittée au Conseil général qui, après validation de la commission permanente, procède au remboursement de 80% du montant d'acquisition. Dès son lancement, ce dispositif a rencontré un franc succès puisque près de 279 demandes ont été enregistrées dont 195 ont reçu un avis favorable. A ce jour, près de 80 kits sont installés ou en cours d'installation. Aujourd'hui, il est possible selon les opérateurs de bénéficier d'un débit allant de 256 Kb/s à 2Mb/s et même se voir proposer une offre dite «triple-play» qui comprend l'accès haut-débit à internet, une offre de téléphonie illimitée et une offre d'accès à la télévision comprenant les chaînes de la TNT.
François Sauvadet, président du Conseil général, s'est rendu chez Thomas Pitoiset, agriculteur près d'Aignay-le-Duc, pour mettre en avant un nouveau procédé permettant d'accéder au haut débit.
Thomas Pitoiset est agriculteur à Etalante, près d'Aignay-le-Duc. Récemment, il a effectué une opération inédite qui lui a économisé du temps et des déplacements. Il a en effet commandé une pièce de moissonneuse-batteuse sur internet. Pour certains, il s'agit d'une opération courante, devenue une habitude. Pour d'autres, ce n'est malheureusement pas possible pour des raisons techniques. Certaines zones, dites blanches, ne sont couvertes ni par l'ADSL (solution filaire), ni par le Wifi et le Wimax (solution radio). Thomas Pitoiset habite pourtant une zone blanche. La solution vient de la pose récente d'un kit satellite. Celui-ci est composé d'une parabole et d'un modem. Il va donc permettre aux personnes les plus isolées d'accéder au haut débit.
Participation du Conseil général
Une des particularités de ce kit satellite réside dans son financement. Le Conseil général de la Côte d'Or accorde une aide à hauteur de 80%. Le président François Sauvadet avec plusieurs membres de son équipe vient de se rendre chez Thomas Pitoiset afin de constater la bonne tenue du dispositif. Il est bien question d'aménagement du territoire avec ce kit satellite. Le Conseil général souhaite que l'intégralité du département puisse accéder au haut-débit. Une zone où celui-ci n'est pas disponible est bien entendu désavantagé par rapport à d'autres, dans bien des domaines. Dans le cas de l'agriculteur d'Etalante, seuls 80 euros ont été sortis de sa poche (sur les 400 euros initialement prévus). Les tarifs de l'abonnement sont ensuite «classiques», de l'ordre d'une trentaine d'euros par mois.
Aurélien Genest
Côté pratique
Pour bénéficier du kit satellite et de l'aide de 80%, il s'agit de faire une demande au Conseil général. Celui-ci vérifie que le demandeur est éligible (c'est à dire qu'il est localisé dans une zone non couverte par le Wifi ou l'ADSL). Dès que le Conseil général donne son accord, le bénéficiaire procède à l'acquisition de son kit, envoie la facture acquittée au Conseil général qui, après validation de la commission permanente, procède au remboursement de 80% du montant d'acquisition. Dès son lancement, ce dispositif a rencontré un franc succès puisque près de 279 demandes ont été enregistrées dont 195 ont reçu un avis favorable. A ce jour, près de 80 kits sont installés ou en cours d'installation. Aujourd'hui, il est possible selon les opérateurs de bénéficier d'un débit allant de 256 Kb/s à 2Mb/s et même se voir proposer une offre dite «triple-play» qui comprend l'accès haut-débit à internet, une offre de téléphonie illimitée et une offre d'accès à la télévision comprenant les chaînes de la TNT.
François Sauvadet, président du Conseil général, s'est rendu chez Thomas Pitoiset, agriculteur près d'Aignay-le-Duc, pour mettre en avant un nouveau procédé permettant d'accéder au haut débit.