Colza
Le gel complique le développement des cultures
Dans les secteurs dits « plus frais », comme les plateaux de Bourgogne, le gel a causé des dégâts sur des parcelles de colza. Un fait dont se passeraient bien les cultivateurs déjà soumis à la pression des insectes tels que les grosses altises. De quoi déjà craindre une nouvelle année compliqué pour la culture du colza dans le département.

Dans l’Yonne, des dégâts dus au gel sont à constater sur certaines parcelles de colza. « Sur les secteurs les plus frais comme les plateaux de Bourgogne, le Pays-d’Othe, un peu l’Aillantais et le Vézelien également », indique Élodie Joudelat, conseillère en production végétale à la Chambre d’agriculture de l’Yonne.
Cependant, rares sont les parcelles entières à être touchées. « Ce ne sont parfois que des bouts de parcelles dans les vallées où il y a des courants d’air froid. Mais aussi des parcelles qui étaient déjà infestées par des larves de grosses altises ou de charançons à l’automne. Le trou fait par l’insecte a permis à l’air de rapidement pénétrer dans la plante, ce qui aggrave les dégâts », détaille la conseillère en production végétale à la Chambre d’agriculture de l’Yonne.
Le climat déterminera la reprise
Élodie Joudelat précise aussi qu’il y a « plusieurs niveaux de gel. Certaines parcelles se referont, d’autres auront sans doute beaucoup plus de mal », explique-t-elle. « Là où seul le bouquet floral de la hampe principal qui est touché laisse penser que les hampes secondaires pourront prendre le relais et refaire des boutons puis des fleurs ».
Le climat des prochaines semaines va avoir son importance. « C’est ce qui va déterminer la reprise. Là, la chaleur sèche qu’il y a en ce moment n’est pas favorable. Les parcelles avec peu de réserves dans le sol, comme les plateaux seront davantage handicapées que celles sur des sols profonds qui ont encore un peu de stock pour reprendre », continue Élodie Joudelat.
Une nouvelle année délicate
Quoi qu’il en soit, cette année s’annonce une nouvelle fois compliqué pour le colza, « avec peut-être un léger mieux. Car en globalité au niveau départemental, il y a une pression de larves de grosses altises plus faible par rapport à l’année dernière qui était vraiment une année catastrophique », commente la conseillère de la Chambre d’agriculture de l’Yonne. « L’an dernier, on a eu également beaucoup de parcelles qui ont été retournées tardivement à cause des attaques de méligèthes. Il y en a eu aussi cette année, mais les colzas ont fleuri un peu plus rapidement que l’année dernière. Même si les méligèthes vont aussi être un problème pour les colzas qui ont pris le gel et ne sont pas encore en fleur ».
Peut-on cependant espérer une meilleure récolte cette année ? « C’est difficile de prévoir le rendement du colza car c’est une plante qui se stresse rapidement mais qui compense rapidement aussi. Ça va surtout dépendre du climat que l’on va avoir dans les prochains jours et les prochaines semaines. Si on a par exemple une petite pluie qui arrive, ce serait très bien pour la culture », répond Élodie Joudelat.
Une pluie qui serait aussi favorable pour faire valoriser les derniers apports d’azote, dont les plantes qui ont gelé auraient besoin pour compenser.
Cependant, rares sont les parcelles entières à être touchées. « Ce ne sont parfois que des bouts de parcelles dans les vallées où il y a des courants d’air froid. Mais aussi des parcelles qui étaient déjà infestées par des larves de grosses altises ou de charançons à l’automne. Le trou fait par l’insecte a permis à l’air de rapidement pénétrer dans la plante, ce qui aggrave les dégâts », détaille la conseillère en production végétale à la Chambre d’agriculture de l’Yonne.
Le climat déterminera la reprise
Élodie Joudelat précise aussi qu’il y a « plusieurs niveaux de gel. Certaines parcelles se referont, d’autres auront sans doute beaucoup plus de mal », explique-t-elle. « Là où seul le bouquet floral de la hampe principal qui est touché laisse penser que les hampes secondaires pourront prendre le relais et refaire des boutons puis des fleurs ».
Le climat des prochaines semaines va avoir son importance. « C’est ce qui va déterminer la reprise. Là, la chaleur sèche qu’il y a en ce moment n’est pas favorable. Les parcelles avec peu de réserves dans le sol, comme les plateaux seront davantage handicapées que celles sur des sols profonds qui ont encore un peu de stock pour reprendre », continue Élodie Joudelat.
Une nouvelle année délicate
Quoi qu’il en soit, cette année s’annonce une nouvelle fois compliqué pour le colza, « avec peut-être un léger mieux. Car en globalité au niveau départemental, il y a une pression de larves de grosses altises plus faible par rapport à l’année dernière qui était vraiment une année catastrophique », commente la conseillère de la Chambre d’agriculture de l’Yonne. « L’an dernier, on a eu également beaucoup de parcelles qui ont été retournées tardivement à cause des attaques de méligèthes. Il y en a eu aussi cette année, mais les colzas ont fleuri un peu plus rapidement que l’année dernière. Même si les méligèthes vont aussi être un problème pour les colzas qui ont pris le gel et ne sont pas encore en fleur ».
Peut-on cependant espérer une meilleure récolte cette année ? « C’est difficile de prévoir le rendement du colza car c’est une plante qui se stresse rapidement mais qui compense rapidement aussi. Ça va surtout dépendre du climat que l’on va avoir dans les prochains jours et les prochaines semaines. Si on a par exemple une petite pluie qui arrive, ce serait très bien pour la culture », répond Élodie Joudelat.
Une pluie qui serait aussi favorable pour faire valoriser les derniers apports d’azote, dont les plantes qui ont gelé auraient besoin pour compenser.