Technopôle agro-environnement
Le froid les a fait venir
Beaucoup d'agriculteurs en quête d'informations et de conseils techniques ont fait le déplacement la semaine dernière dans le canton de Mirebeau-sur-Bèze. Ils ont profité des «Rencontres du technopôle agro-environnement» pour poser, entre autres, des questions sur le gel de fin janvier.
La cinquième édition des [I]«Rencontres du technopôle agroenvironnement»[i] a enregistré une belle affluence jeudi 7 juin en attirant plus de 500 agriculteurs. Une visite de la plate-forme d'essais de Beire-le-Châtel était proposée en matinée. La journée a continué par une visite de la station BFC Semences à Bèze. Les ateliers proposés visaient l'acquisition d'une meilleure connaissance agronomique, pour répondre aux nouveaux enjeux économiques et environnementaux des grandes cultures. De nombreuses compétences étaient mises en commun (Dijon Céréales avec son service technique Damier Vert, la Chambre d'agriculture de Côte d'Or, Arvalis-Institut du végétal, le Cétiom, l'Inra et le pôle de compétitivité Vitagora avec la plate-forme d'innovation agro-environnementale).
[INTER]Sur place, avec les techniciens[inter]
Demandons au hasard à l'un des 500 agriculteurs, ses attentes par rapport à cette journée. Venu de l'Yonne, Claude, cite deux des onze ateliers de la plate-forme : «Je suis venu voir les nouvelles variétés de blé et leur comportement par rapport au froid. Le gel a beaucoup sévi dans mon secteur. Le deuxième atelier qui m'intéresse est celui des cultures associées au colza. Des plantes gélives sont introduites dans le colza afin d'étouffer les mauvaises herbes. àa a l'air d'être intéressant». Le premier atelier «blé» visité par Claude est tenu par Michaël Mimeau, technicien grandes cultures à Dijon Céréales et Luc Pelcé, ingénieur régional à Arvalis-Institut du végétal. Une quinzaine de variétés sont présentées, des nouvelles mais aussi des plus anciennes. Pour faire le lien avec les attentes de Claude, Michaël Mimeau conseille de [I]«relativiser»[i] la notion de [I]«notes de froid»[i] (une note de froid est attribuée à une variété lors de son inscription). «Cet hiver, certaines variétés qui avaient une note de froid très bonne ont gelé et montré une sensibilité assez forte au froid. A l'inverse, d'autres variétés qui avaient une note un peu moins bonne ont tenu le coup» informe Michaël Mimeau.
Celui-ci insiste sur le type de froid recensé durant l'hiver, qui peut être différent d'une année sur l'autre : [I]«De 2011-2012, tout le monde retiendra la combinaison exceptionnelle d'un automne doux avec un important froid hivernal. Ce qui est arrivé cette année est rare et il est souhaitable que cela reste ainsi. A la limite, c'est la douceur de l'automne qui a fait le plus de mal, en favorisant le développement des plantes. A l'avenir, nous allons davantage nous intéresser au fonctionnement des variétés, et notamment à leur précocité à montaison plutôt qu'à leur note de froid. Celle-ci reste une information intéressante mais elle n'est attribuée que sur deux années de test qui ne peuvent pas être représentatives de toutes les situations»[i].
[INTER]Le colza accompagné[inter]
Le deuxième atelier suivi par Claude est celui des cultures associées au colza. Arnaud Pillier, technicien à la Chambre d'agriculture de Côte d'Or, a fait la présentation de résultats d'essais menés sur des cultures compagnes du colza (lentilles, vesce, féverole, trèfle...). [I]«En semant des légumineuses gélives à l'implantation du colza, nous souhaitons réduire l'impact des adventices, structurer davantage le sol et apporter de l'azote au colza. L'autre idée est de vérifier si une diminution de la dose d'azote apportée au colza peut être compensée par un relargage d'azote issu de la minéralisation des plantes compagnes»[i] explique Arnaud Pillier. Concernant les résultats présentés, trois mélanges de cultures compagnes semblent plus intéressants que les autres : vesce/trèfle, gesse/fenugrec/lentilles et féverole/lentilles. [I]«Certains agriculteurs les utilisent déjà dans le département»[i] informe le technicien. Pour plus d'informations sur les cultures associées au colza d'hiver, consulter le site internet de la chambre d'agriculture de Côte d'Or (voir ci-dessous).
[INTER]Sur place, avec les techniciens[inter]
Demandons au hasard à l'un des 500 agriculteurs, ses attentes par rapport à cette journée. Venu de l'Yonne, Claude, cite deux des onze ateliers de la plate-forme : «Je suis venu voir les nouvelles variétés de blé et leur comportement par rapport au froid. Le gel a beaucoup sévi dans mon secteur. Le deuxième atelier qui m'intéresse est celui des cultures associées au colza. Des plantes gélives sont introduites dans le colza afin d'étouffer les mauvaises herbes. àa a l'air d'être intéressant». Le premier atelier «blé» visité par Claude est tenu par Michaël Mimeau, technicien grandes cultures à Dijon Céréales et Luc Pelcé, ingénieur régional à Arvalis-Institut du végétal. Une quinzaine de variétés sont présentées, des nouvelles mais aussi des plus anciennes. Pour faire le lien avec les attentes de Claude, Michaël Mimeau conseille de [I]«relativiser»[i] la notion de [I]«notes de froid»[i] (une note de froid est attribuée à une variété lors de son inscription). «Cet hiver, certaines variétés qui avaient une note de froid très bonne ont gelé et montré une sensibilité assez forte au froid. A l'inverse, d'autres variétés qui avaient une note un peu moins bonne ont tenu le coup» informe Michaël Mimeau.
Celui-ci insiste sur le type de froid recensé durant l'hiver, qui peut être différent d'une année sur l'autre : [I]«De 2011-2012, tout le monde retiendra la combinaison exceptionnelle d'un automne doux avec un important froid hivernal. Ce qui est arrivé cette année est rare et il est souhaitable que cela reste ainsi. A la limite, c'est la douceur de l'automne qui a fait le plus de mal, en favorisant le développement des plantes. A l'avenir, nous allons davantage nous intéresser au fonctionnement des variétés, et notamment à leur précocité à montaison plutôt qu'à leur note de froid. Celle-ci reste une information intéressante mais elle n'est attribuée que sur deux années de test qui ne peuvent pas être représentatives de toutes les situations»[i].
[INTER]Le colza accompagné[inter]
Le deuxième atelier suivi par Claude est celui des cultures associées au colza. Arnaud Pillier, technicien à la Chambre d'agriculture de Côte d'Or, a fait la présentation de résultats d'essais menés sur des cultures compagnes du colza (lentilles, vesce, féverole, trèfle...). [I]«En semant des légumineuses gélives à l'implantation du colza, nous souhaitons réduire l'impact des adventices, structurer davantage le sol et apporter de l'azote au colza. L'autre idée est de vérifier si une diminution de la dose d'azote apportée au colza peut être compensée par un relargage d'azote issu de la minéralisation des plantes compagnes»[i] explique Arnaud Pillier. Concernant les résultats présentés, trois mélanges de cultures compagnes semblent plus intéressants que les autres : vesce/trèfle, gesse/fenugrec/lentilles et féverole/lentilles. [I]«Certains agriculteurs les utilisent déjà dans le département»[i] informe le technicien. Pour plus d'informations sur les cultures associées au colza d'hiver, consulter le site internet de la chambre d'agriculture de Côte d'Or (voir ci-dessous).
