FDSEA 89
Le dossier retraite toujours au cœur des débats
L’assemblée générale des Anciens Exploitants de la FDSEA de l’Yonne s’est tenue le 3 juillet dernier, en présence notamment d’Hélène Blaud, Secrétaire générale de la Section nationale.
C’est bien sûr, par un hommage appuyé à son prédécesseur, Marcel Huré, disparu en octobre dernier que la présidente de la SDAE, Marie-Jeanne Rondeau a ouvert l’assemblée générale. Avec une pensée également, pour Michel Gheeraert, membre du bureau, et Victor Trinel, ancien directeur de la FDSEA 89, disparus en début d’année : « soyons reconnaissants envers ces trois personnes qui ont marqué le département. C’était des hommes de conviction ».
La Section départementale des anciens exploitants compte aujourd’hui 359 adhérents, dont une trentaine nouvellement inscrits. Plusieurs Conseils d’administration au programme, tout au long de l’année, où sont abordées différentes thématiques en lien avec des intervenants extérieurs, comme : la prévention des vols et escroqueries avec la gendarmerie, les maladies cognitives, avec l’association France Alzheimer Yonne ou encore la présentation du contrat de groupe mutuelle santé, avec Groupama. Plusieurs réunions également, en partenariat avec la MSA, sur le thème du « Bien vieillir ». À noter que deux nouvelles dates sont d’ores et déjà prévues à l’automne prochain, sur le même sujet : mardi 6 novembre à Saint-Clément et mardi 13 novembre à Auxerre. Plusieurs rencontres ont été organisées également avec des parlementaires du département, pour évoquer notamment le sujet des retraites. «Des rencontres, souligne Bernard Drujon, Secrétaire général de la Section, qui ont été à chaque fois synonymes de bons échanges et de discussions constructives » et des élus qui seront de nouveau sollicités à l’automne prochain, « afin d’appuyer encore nos revendications ».
Les Présidents se suivent, les gouvernements se succèdent, sans que pour autant soit résolue la réforme des retraites, repoussée une nouvelle fois, à l’horizon 2019. Ce qui ne manque pas de faire réagir Agnès Soliveau, première vice-présidente de la SDAE 89. « D’être si peu considérées nous laisse de l’amertume et parfois le sentiment d’être désabusés ». Avec ces mots à l’attention des actifs : « pour notre génération, ne comptons pas sur des améliorations conséquentes, mais pensons à nos successeurs. Alors, n’arrêtons pas de revendiquer, de marteler que nous sommes là. Ce que je remarque, c’est qu’aujourd’hui, lorsque l’épouse a un travail à l’extérieur, s’il y a une ou des mauvaises années comme actuellement, c’est son salaire qui abonde dans le quotidien de la famille et plus tard, c’est encore elle qui améliorera la retraite. Est-ce normal ? ».
Pas de suppression des pensions de réversion
Originaire des Deux-Sèvres, où elle élevait sur l’exploitation familiale des bovins de race parthenaise, Hélène Blaud est aujourd’hui Secrétaire générale de la Section Nationale des Anciens Exploitants. Et à ce titre, elle est intervenue sur les différents sujets d’actualité rythmant l’activité syndicale. Au premier rang desquels la revalorisation des retraites bien sûr, mais également la réforme annoncée des pensions de réversion, avec cette précision : « contrairement à ce qui a été affirmé par certains médias, il n’y aura pas de suppression de cette réversion, mais une remise en cause de ses conditions. Il faut savoir que si l’on touche aujourd’hui 50 % de la retraite d’un conjoint décédé, c’est avec un plafond, alors que les fonctionnaires n’en ont pas. Ce sont ces choses-là qui vont être remises à plat, sans remise en cause des retraites actuelles. La FNSEA et la Section des Anciens participeront aux travaux de la Commission mise en place à cet effet, en se disant que nous n’avons rien à y perdre mais plutôt à y gagner ». Également évoquées, les élections Chambre d’agriculture de janvier prochain, avec la satisfaction d’avoir pu conserver un poste représentatif, alors que le collège des Anciens exploitants, dans un premier temps, était voué à disparaître : « ces élections sont pour nous, un moyen de faire reconnaître la présence et la force de notre syndicalisme et il va falloir repartir au charbon, avec ces nouvelles règles ».
Des ateliers de prévention pour « mieux vieillir »
Si pour le monde agricole la MSA est un acteur majeur en matière de protection sociale, que ce soit dans le domaine de la santé, de la famille ou des retraites, on connaît moins les plans d’action mis en place en termes de prévention, notamment à destination des seniors. Avec la double ambition de préserver le plus possible leur autonomie, tout en les aidant à maintenir un lien social avec le reste de la population. Matinée de retrouvailles pour l’intervenant de la MSA Bourgogne, Alain Lagneau, connu des anciens exploitants de l’Yonne, pour avoir exercé dans le département une quinzaine d’années : « après une visite à domicile des personnes concernées pour évaluer leurs besoins, on cherche à leur apporter une réponse globale au travers de services, allant de l’aide ménagère au portage de repas, en passant par la téléassistance ou l’aménagement de l’habitat en fonction de l’âge de la personne ». Des aides qui sont soumises à conditions. Sont également programmés tout au long de l’année, différents ateliers collectifs de prévention portant sur de nombreux thèmes. L’important, souligne Alain Lagneau, « étant qu’on amène l’information au cœur même des territoires, la dimension collective créant du lien social supplémentaire entre les participants ».
La Section départementale des anciens exploitants compte aujourd’hui 359 adhérents, dont une trentaine nouvellement inscrits. Plusieurs Conseils d’administration au programme, tout au long de l’année, où sont abordées différentes thématiques en lien avec des intervenants extérieurs, comme : la prévention des vols et escroqueries avec la gendarmerie, les maladies cognitives, avec l’association France Alzheimer Yonne ou encore la présentation du contrat de groupe mutuelle santé, avec Groupama. Plusieurs réunions également, en partenariat avec la MSA, sur le thème du « Bien vieillir ». À noter que deux nouvelles dates sont d’ores et déjà prévues à l’automne prochain, sur le même sujet : mardi 6 novembre à Saint-Clément et mardi 13 novembre à Auxerre. Plusieurs rencontres ont été organisées également avec des parlementaires du département, pour évoquer notamment le sujet des retraites. «Des rencontres, souligne Bernard Drujon, Secrétaire général de la Section, qui ont été à chaque fois synonymes de bons échanges et de discussions constructives » et des élus qui seront de nouveau sollicités à l’automne prochain, « afin d’appuyer encore nos revendications ».
Les Présidents se suivent, les gouvernements se succèdent, sans que pour autant soit résolue la réforme des retraites, repoussée une nouvelle fois, à l’horizon 2019. Ce qui ne manque pas de faire réagir Agnès Soliveau, première vice-présidente de la SDAE 89. « D’être si peu considérées nous laisse de l’amertume et parfois le sentiment d’être désabusés ». Avec ces mots à l’attention des actifs : « pour notre génération, ne comptons pas sur des améliorations conséquentes, mais pensons à nos successeurs. Alors, n’arrêtons pas de revendiquer, de marteler que nous sommes là. Ce que je remarque, c’est qu’aujourd’hui, lorsque l’épouse a un travail à l’extérieur, s’il y a une ou des mauvaises années comme actuellement, c’est son salaire qui abonde dans le quotidien de la famille et plus tard, c’est encore elle qui améliorera la retraite. Est-ce normal ? ».
Pas de suppression des pensions de réversion
Originaire des Deux-Sèvres, où elle élevait sur l’exploitation familiale des bovins de race parthenaise, Hélène Blaud est aujourd’hui Secrétaire générale de la Section Nationale des Anciens Exploitants. Et à ce titre, elle est intervenue sur les différents sujets d’actualité rythmant l’activité syndicale. Au premier rang desquels la revalorisation des retraites bien sûr, mais également la réforme annoncée des pensions de réversion, avec cette précision : « contrairement à ce qui a été affirmé par certains médias, il n’y aura pas de suppression de cette réversion, mais une remise en cause de ses conditions. Il faut savoir que si l’on touche aujourd’hui 50 % de la retraite d’un conjoint décédé, c’est avec un plafond, alors que les fonctionnaires n’en ont pas. Ce sont ces choses-là qui vont être remises à plat, sans remise en cause des retraites actuelles. La FNSEA et la Section des Anciens participeront aux travaux de la Commission mise en place à cet effet, en se disant que nous n’avons rien à y perdre mais plutôt à y gagner ». Également évoquées, les élections Chambre d’agriculture de janvier prochain, avec la satisfaction d’avoir pu conserver un poste représentatif, alors que le collège des Anciens exploitants, dans un premier temps, était voué à disparaître : « ces élections sont pour nous, un moyen de faire reconnaître la présence et la force de notre syndicalisme et il va falloir repartir au charbon, avec ces nouvelles règles ».
Des ateliers de prévention pour « mieux vieillir »
Si pour le monde agricole la MSA est un acteur majeur en matière de protection sociale, que ce soit dans le domaine de la santé, de la famille ou des retraites, on connaît moins les plans d’action mis en place en termes de prévention, notamment à destination des seniors. Avec la double ambition de préserver le plus possible leur autonomie, tout en les aidant à maintenir un lien social avec le reste de la population. Matinée de retrouvailles pour l’intervenant de la MSA Bourgogne, Alain Lagneau, connu des anciens exploitants de l’Yonne, pour avoir exercé dans le département une quinzaine d’années : « après une visite à domicile des personnes concernées pour évaluer leurs besoins, on cherche à leur apporter une réponse globale au travers de services, allant de l’aide ménagère au portage de repas, en passant par la téléassistance ou l’aménagement de l’habitat en fonction de l’âge de la personne ». Des aides qui sont soumises à conditions. Sont également programmés tout au long de l’année, différents ateliers collectifs de prévention portant sur de nombreux thèmes. L’important, souligne Alain Lagneau, « étant qu’on amène l’information au cœur même des territoires, la dimension collective créant du lien social supplémentaire entre les participants ».