Agriculture biologique
Le dispositif expérimental s’amplifie
À partir du site d’Aiserey et du moulin Decollogne, une dynamique est portée par les coopératives régionales autour de la production bio depuis 2011.

Dijon Céréales, et ses deux autres partenaires au sein de l’union Alliance BFC (Bourgogne du Sud et Terre Comtoise) ont confirmé leur intention d’accompagner le développement de la production bio en parallèle de l’agriculture conventionnelle raisonnée.
Cela se traduit par la mise en place d’une nouvelle plateforme bio commune à l’Alliance BFC, avec une journée de rencontre commune accueillie vendredi 24 mai sur les sites de Fromenteau et de Poncey-sur-l’Ignon, au cœur de la Côte-d’Or. Plus d’une centaine d’adhérents des trois coopératives ont pu y découvrir les deux sites expérimentaux lors d’une matinée de visite et d’échanges.
«Nous souhaitions nous rapprocher de l’épicentre d’un bassin de producteurs bio ou en conversion qui se développe sur ce secteur centre Côte-d’Or, ce qui nous a amenés notamment à rouvrir notre silo de Saint-Seine l’Abbaye en le dédiant à l’AB et à renforcer notre équipe en local avec Xavier Urbin. Ces adhérents ont un profil tourné vers l’élevage et des problématiques pédoclimatiques et agronomiques différentes de celles exprimées sur notre plateforme expérimentale de Aiserey, en plaine dijonnaise», rappelle Cédric Cap, responsable du bio chez Dijon Céréales et référent pour l’Alliance BFC.
«L’autoconsommation des élevages bio est un point largement abordé sur nos deux plateformes de Fromenteau et de Poncey, mais nous n’écartons pas le débouché alimentaire humain avec des nouvelles cultures comme les lentilles ou les pois chiches pour lesquelles des filières existent. Les producteurs bios peuvent être sur tous ces fronts pour aller chercher de la valeur ajoutée, c’est un des points clés du projet que nous portons avec l’Alliance BFC», conclut Frédéric Imbert, directeur scientifique de Dijon Céréales.
Cela se traduit par la mise en place d’une nouvelle plateforme bio commune à l’Alliance BFC, avec une journée de rencontre commune accueillie vendredi 24 mai sur les sites de Fromenteau et de Poncey-sur-l’Ignon, au cœur de la Côte-d’Or. Plus d’une centaine d’adhérents des trois coopératives ont pu y découvrir les deux sites expérimentaux lors d’une matinée de visite et d’échanges.
«Nous souhaitions nous rapprocher de l’épicentre d’un bassin de producteurs bio ou en conversion qui se développe sur ce secteur centre Côte-d’Or, ce qui nous a amenés notamment à rouvrir notre silo de Saint-Seine l’Abbaye en le dédiant à l’AB et à renforcer notre équipe en local avec Xavier Urbin. Ces adhérents ont un profil tourné vers l’élevage et des problématiques pédoclimatiques et agronomiques différentes de celles exprimées sur notre plateforme expérimentale de Aiserey, en plaine dijonnaise», rappelle Cédric Cap, responsable du bio chez Dijon Céréales et référent pour l’Alliance BFC.
«L’autoconsommation des élevages bio est un point largement abordé sur nos deux plateformes de Fromenteau et de Poncey, mais nous n’écartons pas le débouché alimentaire humain avec des nouvelles cultures comme les lentilles ou les pois chiches pour lesquelles des filières existent. Les producteurs bios peuvent être sur tous ces fronts pour aller chercher de la valeur ajoutée, c’est un des points clés du projet que nous portons avec l’Alliance BFC», conclut Frédéric Imbert, directeur scientifique de Dijon Céréales.
Deux sites expérimentaux pour balayer large
• À Fromenteau : sur des parcelles en conversion (2018) de Christophe Jaugey (Trouhaut), un dispositif pluriannuel (Artemis – Alliance BFC) est désormais installé avec un objectif principal, la gestion des adventices en bio : huit modalités différentes combinent les systèmes de travail du sol, les techniques d’implantation (semis direct, techniques culturales simplifiées), les apports de fumier et la présence d’intercultures. Un autre essai annuel (implanté à l’automne 2018), se penche sur le même thème de la gestion des adventices et propose de maximiser la couverture du sol en associant des cultures avec le triticale (lentilles fourragères, féverole d’hiver et pois fourrager) destinées à l’autoconsommation.
• À Poncey-sur-l’Ignon : sur des parcelles à Nicolas et Romain Boucherot (Gaec des Echazets) converties depuis 2012, ont été installés deux essais annuels de fertilisation des blés tendres d’hiver, combinant des dates d’apports (semis, sortie hiver) et des vitesses de minéralisation différentes. Objectif amélioration des rendements et des teneurs en protéines. Les techniciens ont positionné aussi un test d’écartement et de densité de semis d’une culture de pois chiches (débouchés alimentation humaine). Enfin, un essai pluriannuel mis en place à l’automne 2018 amènera des références sur 4 systèmes de cultures avec des profils d’agriculteurs différents : céréalier technique, polyculteur éleveur technique, céréalier chercheur de niches de marchés, céréalier recherchant la réduction maximum des charges. Trois parcelles par typologie doivent permettre de simuler une exploitation dans sa rotation au fil des années.
• À Poncey-sur-l’Ignon : sur des parcelles à Nicolas et Romain Boucherot (Gaec des Echazets) converties depuis 2012, ont été installés deux essais annuels de fertilisation des blés tendres d’hiver, combinant des dates d’apports (semis, sortie hiver) et des vitesses de minéralisation différentes. Objectif amélioration des rendements et des teneurs en protéines. Les techniciens ont positionné aussi un test d’écartement et de densité de semis d’une culture de pois chiches (débouchés alimentation humaine). Enfin, un essai pluriannuel mis en place à l’automne 2018 amènera des références sur 4 systèmes de cultures avec des profils d’agriculteurs différents : céréalier technique, polyculteur éleveur technique, céréalier chercheur de niches de marchés, céréalier recherchant la réduction maximum des charges. Trois parcelles par typologie doivent permettre de simuler une exploitation dans sa rotation au fil des années.