DDT 89
Le directeur nouveau est arrivé
Succédant à Yves Granger, parti au Conseil Général de l’Agriculture à Paris, Didier Roussel vient de prendre ses fonctions à la tête de la Direction Départementale des Territoires, en provenance de l’Orne où il occupait le poste de directeur adjoint.
Ingénieur forestier de formation, Didier Roussel est originaire de l’Oise et a débuté sa carrière à l’ONF, où il avait en charge la gestion des forêts domaniales et communales, dans un premier temps en Lorraine, puis dans le Nord. Une mutation qui l’a conduit à exercer ensuite successivement à la Draaf de Lille, puis à la Direction Départementale de l’Agriculture et des Forêts, une structure plus opérationnelle et plus en adéquation avec ses facultés «d’homme de terrain» comme il se revendique lui-même.
Nommé en 2010, responsable du service environnement à la DDT du Nord, il occupait depuis 2012 les fonctions de directeur adjoint à la DDT de l’Orne, jusqu’à son arrivée dans le département, recruté par le préfet de l’Yonne, Jean-Christophe Moraud. Nous lui souhaitons la bienvenue et pleine réussite dans ses nouvelles fonctions.
- Venu vous présenter aux administrateurs de la FDSEA de l’Yonne réunis en Conseil, vous avez évoqué votre souhait de faire appliquer la réglementation de façon « pragmatique ». Qu’entendez-vous par là ?
«Interprétée à l’extrême, la réglementation peut parfois devenir un frein à tout. Et du coup, je pense que mon rôle, c’est d’essayer de concilier l’ensemble de ces réglementations, parfois il est vrai en contradiction les unes par rapport aux autres, en y intégrant l’homme au milieu. Avec pour objectif, que la réglementation n’empêche pas l’activité humaine, dans le respect bien sûr, des règles, mais de manière pragmatique»
- Comment pensez-vous exercer votre fonction ?
«En misant avant tout sur la concertation. Je souhaite formaliser des relations (ndlr : avec la profession agricole), en se voyant régulièrement, qu’ils nous expliquent leurs préoccupations, qu’on leur explique les nôtres et trouver au final, des solutions pour résoudre les unes, sans mettre en péril les autres. Dans l’Orne, nous avions pris l’habitude de nous rencontrer tous les mois, que ce soit avec la Chambre d’agriculture ou la FDSEA, pour résoudre certains problèmes sur un plan local, dans le respect du cadre européen bien sûr et j’espère qu’il en sera de même dans l’Yonne».
- Sujet brûlant s’il en est : y aura-t-il des retards de paiement des aides Pac à fin décembre ?
«Le problème est que nous ne sommes pas en mesure d’instruire actuellement, du fait du nouveau logiciel et de nouvelles règles, mais les choses ne pourront que s’améliorer, car je ne vois pas l’Etat ne pas mettre un dispositif en place pour assurer les paiements. Nous rencontrons le ministre de l’Agriculture ce jeudi à Paris (ndlr : 1er octobre), il y aura forcément une solution, même si on ne sait pas encore laquelle».
- De nombreuses anomalies semblent avoir été décelées, dans la vérification des dossiers PAC transmis par les agriculteurs icaunais, qu’en est-il réellement ?
«Face aux pénalités exigées par l’Europe, la France a fait le choix de confier à l’IGN la délimitation de toutes les zones admissibles. Il s’avère que c’est un travail gigantesque, difficilement menable dans les délais impartis. Nous sommes dans une situation où le logiciel, quand il regarde îlot par îlot, génère à chaque fois des anomalies, à l’exemple de l’analyse des haies. Il va nous falloir trouver une solution, soit par le biais de l’informatique en automatisant le traitement des anomalies, soit avec un traitement manuel derrière. Un travail énorme en ce cas, mais on recrutera des vacataires s’il le faut pour le mener à bien. L’objectif étant, je le répète une fois encore, le paiement !»
Nommé en 2010, responsable du service environnement à la DDT du Nord, il occupait depuis 2012 les fonctions de directeur adjoint à la DDT de l’Orne, jusqu’à son arrivée dans le département, recruté par le préfet de l’Yonne, Jean-Christophe Moraud. Nous lui souhaitons la bienvenue et pleine réussite dans ses nouvelles fonctions.
- Venu vous présenter aux administrateurs de la FDSEA de l’Yonne réunis en Conseil, vous avez évoqué votre souhait de faire appliquer la réglementation de façon « pragmatique ». Qu’entendez-vous par là ?
«Interprétée à l’extrême, la réglementation peut parfois devenir un frein à tout. Et du coup, je pense que mon rôle, c’est d’essayer de concilier l’ensemble de ces réglementations, parfois il est vrai en contradiction les unes par rapport aux autres, en y intégrant l’homme au milieu. Avec pour objectif, que la réglementation n’empêche pas l’activité humaine, dans le respect bien sûr, des règles, mais de manière pragmatique»
- Comment pensez-vous exercer votre fonction ?
«En misant avant tout sur la concertation. Je souhaite formaliser des relations (ndlr : avec la profession agricole), en se voyant régulièrement, qu’ils nous expliquent leurs préoccupations, qu’on leur explique les nôtres et trouver au final, des solutions pour résoudre les unes, sans mettre en péril les autres. Dans l’Orne, nous avions pris l’habitude de nous rencontrer tous les mois, que ce soit avec la Chambre d’agriculture ou la FDSEA, pour résoudre certains problèmes sur un plan local, dans le respect du cadre européen bien sûr et j’espère qu’il en sera de même dans l’Yonne».
- Sujet brûlant s’il en est : y aura-t-il des retards de paiement des aides Pac à fin décembre ?
«Le problème est que nous ne sommes pas en mesure d’instruire actuellement, du fait du nouveau logiciel et de nouvelles règles, mais les choses ne pourront que s’améliorer, car je ne vois pas l’Etat ne pas mettre un dispositif en place pour assurer les paiements. Nous rencontrons le ministre de l’Agriculture ce jeudi à Paris (ndlr : 1er octobre), il y aura forcément une solution, même si on ne sait pas encore laquelle».
- De nombreuses anomalies semblent avoir été décelées, dans la vérification des dossiers PAC transmis par les agriculteurs icaunais, qu’en est-il réellement ?
«Face aux pénalités exigées par l’Europe, la France a fait le choix de confier à l’IGN la délimitation de toutes les zones admissibles. Il s’avère que c’est un travail gigantesque, difficilement menable dans les délais impartis. Nous sommes dans une situation où le logiciel, quand il regarde îlot par îlot, génère à chaque fois des anomalies, à l’exemple de l’analyse des haies. Il va nous falloir trouver une solution, soit par le biais de l’informatique en automatisant le traitement des anomalies, soit avec un traitement manuel derrière. Un travail énorme en ce cas, mais on recrutera des vacataires s’il le faut pour le mener à bien. L’objectif étant, je le répète une fois encore, le paiement !»