Conseil Départemental
«Le département fera…»
Recevant la presse pour un tour d’horizon des sujets d’actualité, le président du Conseil départemental a réaffirmé son soutien aux éleveurs, face à la crise FCO, évoquant une aide du département en la matière.
Premier sujet abordé par le président Villiers dans son point presse : la Fièvre Catarrhale Ovine et ses conséquences pour les éleveurs de l’Yonne, face à la fermeture des marchés italiens et l’obligation pour les broutards icaunais de rester confinés dans les exploitations. «Les cas découverts aux confins de l’Yonne et de la Nièvre, entre Bazoches et Corbigny, ont déplacé le centre de gravité du dispositif, puisque aujourd’hui, une partie du département est en zone interdite et la totalité, concernée par le dispositif, avec une zone de surveillance très large… Un sujet de préoccupation dans l’Yonne, qui touche à l’économie, avec des conséquences sur le monde de l’élevage, qui, vont au-delà de la commercialisation des broutards, puisque le concours charolais d’Avallon ne pourra se tenir cette année…» Interrogé sur l’aide que pourra apporter le département aux éleveurs, André Villiers a rappelé qu’en la matière, «le département fera…!» Pas d’autres précisions pour l’instant sur les modalités du dispositif et le chiffrage de l’enveloppe allouée.
Parmi les autres sujets abordés ; le dispositif de viabilité hivernale. Il sera raccourci, afin de mieux coller à la réalité climatique et météorologique du moment : «en novembre l’an passé, nous étions en alerte, alors que le températures étaient particulièrement chaudes ! Un dispositif entraînant des coûts supplémentaires du fait de la mise à disposition de moyens humains importants. Il m’est apparu cohérent d’en raccourcir la période, ce qui entraînera un gain budgétaire certain…» Longtemps cheval de bataille du Conseil départemental, le sujet du transport scolaire gratuit a également été évoqué. Se pliant aux promesses de campagne de la tête de liste UDI/LR en Bourgogne, François Sauvadet, le président du Conseil départemental, qui avait pourtant supprimé la gratuité des transports scolaires depuis février 2013, abandonne cette stratégie : «comme je suis un bon soldat, je vais soutenir cette proposition… Le retour à la gratuité, oui ! Mais on est en train de passer de la responsabilité de l’utilisateur à la fiscalisation, puisque c’est le contribuable qui va payer. C’est contraire à l’éthique en matière de service. Non pas public, mais au public…» Rappelant qu’en la matière, depuis la mise en place du dispositif de participation des familles au financement des transports, le département avait pu réaliser une économie de cinq millions d’euros par an
Parmi les autres sujets abordés ; le dispositif de viabilité hivernale. Il sera raccourci, afin de mieux coller à la réalité climatique et météorologique du moment : «en novembre l’an passé, nous étions en alerte, alors que le températures étaient particulièrement chaudes ! Un dispositif entraînant des coûts supplémentaires du fait de la mise à disposition de moyens humains importants. Il m’est apparu cohérent d’en raccourcir la période, ce qui entraînera un gain budgétaire certain…» Longtemps cheval de bataille du Conseil départemental, le sujet du transport scolaire gratuit a également été évoqué. Se pliant aux promesses de campagne de la tête de liste UDI/LR en Bourgogne, François Sauvadet, le président du Conseil départemental, qui avait pourtant supprimé la gratuité des transports scolaires depuis février 2013, abandonne cette stratégie : «comme je suis un bon soldat, je vais soutenir cette proposition… Le retour à la gratuité, oui ! Mais on est en train de passer de la responsabilité de l’utilisateur à la fiscalisation, puisque c’est le contribuable qui va payer. C’est contraire à l’éthique en matière de service. Non pas public, mais au public…» Rappelant qu’en la matière, depuis la mise en place du dispositif de participation des familles au financement des transports, le département avait pu réaliser une économie de cinq millions d’euros par an