Tornade dans le Châtillonnais
Le ciel est devenu fou
Plusieurs communes voisines de Châtillon-sur-Seine ont été touchées par un épisode climatique d'une rare intensité, mercredi 19 juin en fin d'après-midi.

«Tout est devenu noir en quelques minutes» se rappelle Gilles Cléry, agriculteur à Etrochey. «Toutes les tuiles se sont envolées, les cultures sont couchées et les arbres fruitiers arrachés. En 1999, c'était beaucoup moins violent» signale Jean-François Mion, agriculteur à Montliot-et-Courcelles. Hubert Fleurot, agriculteur dans ce même village, a participé dès le lendemain matin à la visite du préfet Pascal Mailhos : «il nous faut absolument être reconnus en état de catastrophe naturelle. C'est du jamais vu. Les grêlons passaient à l'horizontale. Les dégâts sont très nombreux. Pour la partie agricole, les bâtiments et parcelles ont beaucoup souffert».
Violence confirmée mais...
L'observatoire français des tornades et orages violents a indiqué, en début de semaine, qu'il s'agissait d'une «tornade de forte intensité EF3 qui a circulé au sein d'une vaste macrorafale, et qui a sinistré plus de 10 000 hectares», sachant que l'intensité de tels phénomènes varie de EF0 à EF5. Cette tornade serait la troisième classée EF3 ou plus depuis le début du siècle en France, après deux évènements survenus dans le département du Nord en 2001 et 2008. L'état de catastrophe naturelle ne serait, paradoxalement, pas si évident que cela à obtenir. La préfecture communiquait, quelques heures seulement après les faits : «Les phénomènes de tempête ou de grêle ne relèvent pas de la procédure d'indemnisation des catastrophes naturelles. Ces événements relèvent uniquement du champ assurantiel et sont assurables par une couverture tempête, grêle et poids de la neige (TGN) proposée et souscrite auprès des compagnies d'assurances. Toutefois, dans l'éventualité où des pluies torrentielles auraient accompagné ces phénomènes et auraient provoqué des ruissellements, des débordements de cours d'eau ou des remontées de nappes phréatiques, les communes concernées sont invitées à prendre contact avec la cellule dédiée mise en place en Préfecture pour répondre à toutes questions (contact : HYPERLINK «mailto:pref-defense-protection-civile@cote-dor.gouv.fr»pref-defense-protection-civile@cote-dor.gouv.fr)».
Violence confirmée mais...
L'observatoire français des tornades et orages violents a indiqué, en début de semaine, qu'il s'agissait d'une «tornade de forte intensité EF3 qui a circulé au sein d'une vaste macrorafale, et qui a sinistré plus de 10 000 hectares», sachant que l'intensité de tels phénomènes varie de EF0 à EF5. Cette tornade serait la troisième classée EF3 ou plus depuis le début du siècle en France, après deux évènements survenus dans le département du Nord en 2001 et 2008. L'état de catastrophe naturelle ne serait, paradoxalement, pas si évident que cela à obtenir. La préfecture communiquait, quelques heures seulement après les faits : «Les phénomènes de tempête ou de grêle ne relèvent pas de la procédure d'indemnisation des catastrophes naturelles. Ces événements relèvent uniquement du champ assurantiel et sont assurables par une couverture tempête, grêle et poids de la neige (TGN) proposée et souscrite auprès des compagnies d'assurances. Toutefois, dans l'éventualité où des pluies torrentielles auraient accompagné ces phénomènes et auraient provoqué des ruissellements, des débordements de cours d'eau ou des remontées de nappes phréatiques, les communes concernées sont invitées à prendre contact avec la cellule dédiée mise en place en Préfecture pour répondre à toutes questions (contact : HYPERLINK «mailto:pref-defense-protection-civile@cote-dor.gouv.fr»pref-defense-protection-civile@cote-dor.gouv.fr)».