Le chien de troupeau remontre son museau

Le chien, fidèle compagnon de l’homme, on connaît. Ce n’est pas toujours le cas du chien capable de seconder son maître dans la conduite d’un troupeau. Le chien de berger à toujours fait partie de l’univers de l’exploitation d’élevage. Aujourd’hui, le chien de troupeau retrouve la place qu’il avait perdue pour remplacer le manque de main d’œuvre. Son utilité devient indispensable avec l’augmentation de la taille des exploitations et des effectifs des troupeaux. En temps de travail, le chien peut représenter l’équivalent d’un mi-temps et va permettre à l’éleveur de devenir plus autonome. Rassembler les animaux, les changer de parc, les conduire sur la route, les renter en bâtiment les embarquer dans un camion, les faire passer au pédiluve ou dans un couloir de contention… Toutes ces opérations sont possibles pour une seule personne assistée d’un chien efficace. «J’aurais du mal de me passer de mon chien» confie un éleveur qui conduit ses bovins en pâture, «c’est un choix qui a été réfléchi et je ne suis pas déçu du résultat. Riche de cette expérience depuis quatre ans , je me demande encore pourquoi je n’ai pas commencé plus tôt». L’acquisition d’un chien de troupeau représente un «investissement» à long terme, il faut mettre tous les atouts de son côté tant au niveau du choix du chiot, de son dressage que de sa conduite. Il est préférable de se procurer un chiot issu d’une lignée de travail reconnue, sans oublier le coup de cœur de l’éleveur.

Le dressage ne s’improvise pas
Éducation et dressage sont deux phases sont bien distinctes. L’éducation, constante et progressive, va préparer le chien à obéir. C’est à ce moment que va se forger la relation entre le chien et son maître (mise en place d’une hiérarchie claire, développement de la confiance du chien et de ses aptitudes naturelles, fixation des limites, reconnaissance des signaux de communication). Entre la première journée de formation consacrée aux ordres de base et les quatre suivantes, l’éleveur dispose de quatre semaines à chaque fois pour éduquer le chien qui va très bien enregistrer les ordres en prenant de l’âge. Le dressage ne commencera qu’à l’âge de six mois, mais pas avant, car le chiot est incapable d’enregistrer des ordres. Il est important que le maître fasse preuve de patience, de méthode et d’un minimum de discipline. L’intérêt du dressage est là : mettre en valeur les qualités du chien, corriger ses défauts et obtenir une réaction précise. Le dressage ne s’improvise pas d’où l’intérêt de suivre le stage d’initiation qui se déroulera sur cinq journées les 9 janvier, 13 février, 13 mars, 17 avril et 15 mai à proximité de Pouilly-en-Auxois. Le coût sera de 125 €. Contact : Jean-Marc Bidoire au 06 70 11 19 94, 03 80 68 66 58 ou seo21@orange.fr