Ambassade du charolais
Le charolais côté nature et saveurs
L’Ambassade du charolais s’est réunie en assemblée générale à Saulieu le 15 mai, en marge des Journées gourmandes. Une belle date pour une association qui défend sur tous les fronts une race décidément très nature et saveurs...
Pour cette 32ème assemblée générale, l’Ambassade du charolais a choisi le cadre de Saulieu et des Journées gourmandes. Si le président, Bernard Martin, affiche un moral en berne, regrettant le manque d’engagement de nombreux ambassadeurs, le rapport d’activité des sections de Saône et Loire et de Côte d’Or montre quant à lui que quelques personnes très motivées sont capables de remuer des montagnes.
Pour ces ambassadeurs d’une race et d’une viande qu’ils se sont engagés à promouvoir et à défendre sur tous les fronts et dans toutes les manifestations, la mobilisation s’impose en effet. Le président de l’Ambassade comme beaucoup d’autres membres s’alarme ainsi d’un «rougissement» des prairies, l’emblématique charolaise cédant chaque année quelques hectares de plus à d’autres races allaitantes comme la limousine ou la salers. Pourtant, insiste Bernard Martin «le charolais si souvent utilisé en croisement, reste la race qui transforme le mieux l’herbe en viande». Autre sujet d’inquiétude justement, la virulence des campagnes anti-viande et l’émergence d’un droit de l’animal qui peut jouer contre l’élevage et les éleveurs.
Des sections dynamiques sur tous les fronts
Face à un contexte difficile sur le plan économique et pénalisant sur le plan sociétal, la section de Charolles animée par Monique Mathieu pour la Saône et Loire et celle de Côte d’Or par Guy Régnier, n’ont pas ménagé leurs efforts en 2014 pour participer à tous les événements où une dégustation de viande était la bienvenue et pour porter haut ainsi les couleurs de la charolaise. Le dernier événement en date étant les Journées gourmandes de Saulieu qui se déroulaient du 14 mai au 17 mai.
Temps fort de l’assemblée, la partie informative a vu Jean-Luc Loison, éleveur dans la Nièvre, témoigner de son expérience dans la vente directe. La diversification dans la commercialisation de viande en vente directe est intéressante économiquement et apporte une plus-value supplémentaire à l’activité d’élevage, mais elle demande aussi des qualités spécifiques, un sens de la logistique et une organisation qui supposent que les éleveurs développent de nouvelles compétences, s’il veulent réussir et surtout durer.
Pour ces ambassadeurs d’une race et d’une viande qu’ils se sont engagés à promouvoir et à défendre sur tous les fronts et dans toutes les manifestations, la mobilisation s’impose en effet. Le président de l’Ambassade comme beaucoup d’autres membres s’alarme ainsi d’un «rougissement» des prairies, l’emblématique charolaise cédant chaque année quelques hectares de plus à d’autres races allaitantes comme la limousine ou la salers. Pourtant, insiste Bernard Martin «le charolais si souvent utilisé en croisement, reste la race qui transforme le mieux l’herbe en viande». Autre sujet d’inquiétude justement, la virulence des campagnes anti-viande et l’émergence d’un droit de l’animal qui peut jouer contre l’élevage et les éleveurs.
Des sections dynamiques sur tous les fronts
Face à un contexte difficile sur le plan économique et pénalisant sur le plan sociétal, la section de Charolles animée par Monique Mathieu pour la Saône et Loire et celle de Côte d’Or par Guy Régnier, n’ont pas ménagé leurs efforts en 2014 pour participer à tous les événements où une dégustation de viande était la bienvenue et pour porter haut ainsi les couleurs de la charolaise. Le dernier événement en date étant les Journées gourmandes de Saulieu qui se déroulaient du 14 mai au 17 mai.
Temps fort de l’assemblée, la partie informative a vu Jean-Luc Loison, éleveur dans la Nièvre, témoigner de son expérience dans la vente directe. La diversification dans la commercialisation de viande en vente directe est intéressante économiquement et apporte une plus-value supplémentaire à l’activité d’élevage, mais elle demande aussi des qualités spécifiques, un sens de la logistique et une organisation qui supposent que les éleveurs développent de nouvelles compétences, s’il veulent réussir et surtout durer.
