Apprentissage agricole
Le CFA de la Nièvre en phase de recrutement d'apprentis
Les vacances scolaires sont synonymes d'inscriptions dans les établissements de formation. Le CFA de la Nièvre propose 210 places.

[I]«Malgré la crise ambiante, il y a une demande dans le département en ouvriers qualifiés et les débouchés en élevage sont relativement sûrs»[i]. Directeur du CFA de la Nièvre, Daniel Barbier lance donc un appel aux jeunes (et leurs parents) qui souhaiteraient emprunter la voie de l'apprentissage agricole à la rentrée. Le Centre de formation des apprentis et ses quatre sites dispose encore de places disponibles [I]«et même un peu plus que d'habitude à la même époque»[i] constate le responsable qui a décidé de communiquer sur le bienfondé de cette forme pédagogique qui allie à la fois l'expérience professionnelle et les cours théoriques. [I]«Si, en BPREA, nous avons moins de touches que d'habitude, poursuit Pascale Pot, enseignante au CFA, c'est d'abord lié à un contexte structurel démographique. La population agricole et rurale diminuant, les places dans les exploitations baissent aussi mécaniquement. Et puis la palette de choix des formations dans l'enseignement agricole traditionnel, large, attire aussi beaucoup de jeunes. C'est de plus un effet induit de la crise de l'élevage qui a poussé nombre de jeunes vers d'autres voies professionnelles»[i]. Pourtant, les deux responsables le réaffirment: [I]«un bon salarié en agriculture, çà se recherche et çà se paye, même si les agriculteurs entendent le mot crise»[i].
[INTER]210 places dans la Nièvre[inter]
Le CFA et ses sites de Challuy, Cosne, Château-Chinon et Saint-Saulge proposent 210 places par an, réparties dans les différentes formations proposées. Dans la Nièvre, tout jeune de 16 à 25 ans (ou 15 ans avec une 3è accomplie) peut s'inscrire auprès de l'établissement de formation agricole. La seule condition réside dans le fait que l'apprentissage impose au jeune d'avoir démarché, trouvé et signé un contrat avec un employeur, avant de pouvoir suivre les cours du CFA: en CAP «PAUM» à Challuy; en CAP «travaux paysagers» ou «floriculture» à Cosne, Château-Chinon ou Challuy; en BAC professionnel à Challuy ou Saint-Saulge (machinisme agricole); en BPREA ou encore en BTSA «aménagement paysager» à Challuy ou «ACSE» à Château-Chinon (9 places à pourvoir). La spécificité de l'apprentissage et les capacités d'accueil du CFA de la Nièvre en font un établissement ouvert, avec un recrutement dans toute la France et un placement inter-régional. 201 jeunes sont sortis d'apprentissage en 2012, 144 Nivernais mais aussi de région parisienne, du Puy-de-Dôme, de Charente-Maritime, de l'Hérault, de l'Isère, du Loiret ou de la Marne. [I]«Les commodités d'accueil du lycée de Challuy -internat et navettes d'autobus- attirent plus facilement que d'autres établissements»[i] souligne Pascale Pot.
[INTER]Poussés vers le niveau IV[inter]
Et [I]«même si le métier de l'élevage souffre encore d'un déficit d'image, il y a de plus en plus de jeunes hors cadre familial qui se lancent dans l'apprentissage agricole»[i] insiste Daniel Barbier. Le niveau de placement professionnel y joue pour beaucoup: [I]«avec 85% d'intégration, nous n'avons pas de problème de débouché à la fin des contrats»[i]. Et Pascale Pot de confirmer: [I]«quand ils n'ont pas la possibilité de les garder, les patrons cherchent à placer leurs jeunes autour d'eux. Ce n'est pas de la main d'œuvre à bon marché, ce sont des salariés compétents, formés, qui apportent une vraie valeur ajoutée sur l'exploitation, non seulement sur le plan des pratiques techniques mais aussi de plus en plus dans la confiance requise pour assumer des responsabilités administratives, de gestion quotidienne de l'exploitation»[i]. D'autant plus que la taille des fermes s'envole et que les jeunes ne sachant pas de quoi demain sera fait ont tendance à privilégier un niveau de formation plus élevé: [I]«nous les poussons vers le niveau IV au maximum»[i] (BPREA ou Bac pro). Aujourd'hui, les jeunes diplômés n'ont peut-être pas de projet mais qui dit qu'ils ne voudront pas plus tard s'installer ou s'associer, ne serait-ce qu'en devenant copain avec la fille du patron?
[INTER]«Pas une voie de garage»[inter]
Avant d'en arriver là, l'apprentissage offre des chances pour des jeunes dès le CAP. Pascale Pot cite le cas d'un de ses anciens élèves, qui a démarré par là et qui [I]«avec la volonté de travailler, a fini par aller jusqu'à un BTS ACSE à Bourges». «Ils sont formés pour réussir, quel que soit le niveau et même si par ailleurs ils sont découragés par le système scolaire. Nous leur offrons une chance de s'en sortir et de bien réussir dans la vie». «L'apprentissage n'est pas un pis-aller ni une voie de garage, c'est une possibilité offerte de reconnaissance professionnelle sur le terrain»[i] s'enthousiasment les deux responsables. Et Pascale Pot de s'enorgueillir de revoir aujourd'hui d'anciens apprentis du CFA de la Nièvre impliqués dans les organisations professionnelles agricoles du département. [I]«Des gens capables et reconnus»[i]!
[INTER]210 places dans la Nièvre[inter]
Le CFA et ses sites de Challuy, Cosne, Château-Chinon et Saint-Saulge proposent 210 places par an, réparties dans les différentes formations proposées. Dans la Nièvre, tout jeune de 16 à 25 ans (ou 15 ans avec une 3è accomplie) peut s'inscrire auprès de l'établissement de formation agricole. La seule condition réside dans le fait que l'apprentissage impose au jeune d'avoir démarché, trouvé et signé un contrat avec un employeur, avant de pouvoir suivre les cours du CFA: en CAP «PAUM» à Challuy; en CAP «travaux paysagers» ou «floriculture» à Cosne, Château-Chinon ou Challuy; en BAC professionnel à Challuy ou Saint-Saulge (machinisme agricole); en BPREA ou encore en BTSA «aménagement paysager» à Challuy ou «ACSE» à Château-Chinon (9 places à pourvoir). La spécificité de l'apprentissage et les capacités d'accueil du CFA de la Nièvre en font un établissement ouvert, avec un recrutement dans toute la France et un placement inter-régional. 201 jeunes sont sortis d'apprentissage en 2012, 144 Nivernais mais aussi de région parisienne, du Puy-de-Dôme, de Charente-Maritime, de l'Hérault, de l'Isère, du Loiret ou de la Marne. [I]«Les commodités d'accueil du lycée de Challuy -internat et navettes d'autobus- attirent plus facilement que d'autres établissements»[i] souligne Pascale Pot.
[INTER]Poussés vers le niveau IV[inter]
Et [I]«même si le métier de l'élevage souffre encore d'un déficit d'image, il y a de plus en plus de jeunes hors cadre familial qui se lancent dans l'apprentissage agricole»[i] insiste Daniel Barbier. Le niveau de placement professionnel y joue pour beaucoup: [I]«avec 85% d'intégration, nous n'avons pas de problème de débouché à la fin des contrats»[i]. Et Pascale Pot de confirmer: [I]«quand ils n'ont pas la possibilité de les garder, les patrons cherchent à placer leurs jeunes autour d'eux. Ce n'est pas de la main d'œuvre à bon marché, ce sont des salariés compétents, formés, qui apportent une vraie valeur ajoutée sur l'exploitation, non seulement sur le plan des pratiques techniques mais aussi de plus en plus dans la confiance requise pour assumer des responsabilités administratives, de gestion quotidienne de l'exploitation»[i]. D'autant plus que la taille des fermes s'envole et que les jeunes ne sachant pas de quoi demain sera fait ont tendance à privilégier un niveau de formation plus élevé: [I]«nous les poussons vers le niveau IV au maximum»[i] (BPREA ou Bac pro). Aujourd'hui, les jeunes diplômés n'ont peut-être pas de projet mais qui dit qu'ils ne voudront pas plus tard s'installer ou s'associer, ne serait-ce qu'en devenant copain avec la fille du patron?
[INTER]«Pas une voie de garage»[inter]
Avant d'en arriver là, l'apprentissage offre des chances pour des jeunes dès le CAP. Pascale Pot cite le cas d'un de ses anciens élèves, qui a démarré par là et qui [I]«avec la volonté de travailler, a fini par aller jusqu'à un BTS ACSE à Bourges». «Ils sont formés pour réussir, quel que soit le niveau et même si par ailleurs ils sont découragés par le système scolaire. Nous leur offrons une chance de s'en sortir et de bien réussir dans la vie». «L'apprentissage n'est pas un pis-aller ni une voie de garage, c'est une possibilité offerte de reconnaissance professionnelle sur le terrain»[i] s'enthousiasment les deux responsables. Et Pascale Pot de s'enorgueillir de revoir aujourd'hui d'anciens apprentis du CFA de la Nièvre impliqués dans les organisations professionnelles agricoles du département. [I]«Des gens capables et reconnus»[i]!