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Mes P@arcelles

Le cap des 500 abonnés est franchi

Soirée festive organisée par la Chambre d’agriculture de l’Yonne, pour fêter le 500e abonné à l’outil Mes P@rcelles, dans le département.
Par Dominique Bernerd
Le cap des 500 abonnés est franchi
Derrière l’outil informatique, il y a des hommes et des femmes. Cédric, Jules, Sandra, Esther, Corinne, Jacques…, toute l’équipe Mes P@rcelles a été mise à l’honneur au cours de la soirée.
Sécuriser données et pratiques tout en améliorant les performances économiques des exploitations. C’est le défi que se sont lancés il y a quelques années les initiateurs de l’outil Mes P@rcelles. Autant d’atouts qui ont séduit un grand nombre de professionnels icaunais, qu’ils soient polyculteurs éleveurs, céréaliers, viticulteurs ou coopératives. Le cap des 500 abonnés vient d’être atteint dans le département et la Chambre d’agriculture de l’Yonne a souhaité marquer l’évènement en organisant une soirée festive le 6 novembre dernier qui a réuni plus d’une centaine d’invités.
Les performances s’améliorent très rapidement, a rappelé André Masseran, chef de projet
Mes P@rcelles à l’APCA : «d’ici 2020, il y aura dans le monde plus de 200 milliards d’objets connectés, dont un grand nombre liés au monde de l’agriculture, transformant l’exploitant en «smart agriculteur»» Une agriculture connectée de plus en plus précise, grâce notamment aux capteurs, qu’ils soient embarqués ou non : «capteur de température, d’humidité, de luminosité, de pression atmosphérique, de vent, de rayonnement».  Avec des coûts d’investissement appelés à diminuer du fait d’un plus grand nombre d’utilisateurs et de la miniaturisation des matériels.
Le défi aujourd’hui, conclut André Masseran, «c’est que l’outil Mes P@rcelles vous permette d’accéder à toutes ces technologies, tout en restant facile d’utilisation. Qu’il soit intégrateur de complexité, mais que cette complexité apparaisse facile à tout le monde».
Viticulteur à Irancy, Thierry Richoux est également administrateur aux Caves Bailly-Lapierre et utilisateur depuis 2 ans de l’outil : «par souci de traçabilité surtout, devenue aujourd’hui fondamentale avec les contrôles, les normes IFS, les normes ISO… Une manière de nous garantir que les cuvées destinées à faire des crémants, n’aient pas subi de traitements trop tardifs, qu’il n’y ait pas eu d’excès de dosage, etc».

Responsable viticulture à la Chablisienne, Arnaud Terrier apprécie pour sa part «de ne pas être inféodé à un logiciel ou à une entreprise», appréciant notamment «un outil en constante évolution et adaptable aux besoins de chacun» Même constat pour le président de la coopérative Cerepy, Laurent Poncet, qui a fait de la traçabilité apportée, un fer de lance pour conquérir de nouveaux marchés : «c’est pour nous un atout supplémentaire et nos acheteurs y sont très attachés face à la notion de sécurité alimentaire».