Chambre d'agriculture de Côte d'Or
Le bureau a fait sa rentrée
Rendements, résultats économiques, chrysomèle, ambroisie, parc national, photovoltaÏque, vendanges... De nombreux sujets ont été abordés lundi par les membres du bureau de la Chambre d'agriculture.

De 2013, on retiendra les rendements suivants : 68q/ha pour le blé, 58q/ha pour l'orge d'hiver, 45q/ha pour l'orge de printemps et 27q/ha pour le colza. «La moyenne est quasiment la même, que l'on soit dans la plaine ou sur le plateau. C'est la conséquence d'une année à printemps très humide» fait remarquer le président de la Chambre d'agriculture de Côte d'Or. Le seul écart notable concerne le colza qui termine
à 24q/ha sur les plateaux et
30q/ha sur la plaine.
Vincent Lavier relève tout de même de grands écarts selon les exploitations et les conduites techniques, au sein de mêmes communes avec des terres identiques : «nous avons de tels excès liés au climat qu'il faut sans cesse se remettre en cause et s'adapter. Il fallait, par exemple, faire des analyses pour connaître la nutrition azotée des plantes, suite à des problèmes d'absorption. Ceux qui ne l'ont pas fait ont perdu beaucoup de quintaux».
[INTER]De 50 à 100€/ha ?[inter]
La récolte, «moyenne» selon le président de la Chambre d'agriculture, se retrouve «plombée par des prix de vente en baisse de 30% sur un an et des charges grandissantes». «Les premiers résultats du CER laissent présager une année à faibles revenus, voire proches de zéro. Les exploitations les plus impactées par l'excès d'eau devraient être dans le négatif» signale Vincent Lavier. La majorité des exploitations devraient se situer entre 50 et 100€ de l'hectare. Toujours dans le chapitre «cultures», ce bureau de septembre a fait part de deux mauvaises nouvelles pour la Côte d'Or. Tout d'abord l'arrivée de la chrysomèle du maÏs, insecte ravageur des racines. «Elle vient d'être piégée sur trois communes autour de Dijon : Varois, Ruffey-lès-Echirey et Saint-Julien. Il semblerait que son arrivée soit liée au passage de l'autoroute dans cette zone là» s'inquiète Vincent Lavier. Deuxième mésaventure pour la Côte d'Or: le développement de l'ambroisie, plante allergène à l'origine de rhinites, conjonctivites, trachéites, asthme et eczéma. «Elle était, jusqu'à présent, contenue dans le sud du département, elle est aujourd'hui recensée dans le nord. Cette plante arriverait avec des semences de légumineuses produites dans les pays de l'Est. Les agriculteurs ne savent pas tous la reconnaître, il faut pourtant s'organiser pour la détruire avant qu'elle ne fasse des graines» informe le président.
[INTER]Vignes : vers une petite récolte[inter]
Le futur parc national concernant le Châtillonnais a été abordé durant cette réunion. Vincent Lavier se réjouit de voir les agriculteurs s'investir dans les différentes commissions thématiques. «Nous sommes partie prenante dans cinq des neuf commissions. La profession agricole a bien conscience des futures contraintes qu'elle devra gérer, qu'il n'y aura aucun avantage pour l'agriculture de production... Nous souhaitons réduire le zonage le plus possible». Autre point à relever de ce bureau de septembre : la présentation d'un projet photovoltaÏque au sol (7,14 Gwh annuels) à Saint-Martin-de-la-Mer dans le canton de Liernais. Une présentation a été faite par le Siceco, le Syndicat intercommunal d'énergie de Côte d'Or. Consultée, la Chambre d'agriculture via son président a rappelé sa position prise il y a déjà plusieurs années: «il y a suffisamment de toits pour faire du photovoltaÏque, les terrains doivent valoriser l'agriculture». Les membres du bureau se sont quittés en se donnant rendez-vous dès aujourd'hui vendredi au lycée viticole de Beaune, pour la deuxième session de l'année. Cette nouvelle réunion sera l'occasion de faire le point sur la viticulture et les vendanges qui débuteront vers la fin du mois. «La maturité des raisins se passe bien pour l'instant, on s'achemine vers une année de qualité» annonce Vincent Lavier, «en revanche, en volume, ce sera encore une petite année suite au climat du printemps et aux épisodes de grêle qui concernent environ 1 500 hectares sur la côte de Beaune».
à 24q/ha sur les plateaux et
30q/ha sur la plaine.
Vincent Lavier relève tout de même de grands écarts selon les exploitations et les conduites techniques, au sein de mêmes communes avec des terres identiques : «nous avons de tels excès liés au climat qu'il faut sans cesse se remettre en cause et s'adapter. Il fallait, par exemple, faire des analyses pour connaître la nutrition azotée des plantes, suite à des problèmes d'absorption. Ceux qui ne l'ont pas fait ont perdu beaucoup de quintaux».
[INTER]De 50 à 100€/ha ?[inter]
La récolte, «moyenne» selon le président de la Chambre d'agriculture, se retrouve «plombée par des prix de vente en baisse de 30% sur un an et des charges grandissantes». «Les premiers résultats du CER laissent présager une année à faibles revenus, voire proches de zéro. Les exploitations les plus impactées par l'excès d'eau devraient être dans le négatif» signale Vincent Lavier. La majorité des exploitations devraient se situer entre 50 et 100€ de l'hectare. Toujours dans le chapitre «cultures», ce bureau de septembre a fait part de deux mauvaises nouvelles pour la Côte d'Or. Tout d'abord l'arrivée de la chrysomèle du maÏs, insecte ravageur des racines. «Elle vient d'être piégée sur trois communes autour de Dijon : Varois, Ruffey-lès-Echirey et Saint-Julien. Il semblerait que son arrivée soit liée au passage de l'autoroute dans cette zone là» s'inquiète Vincent Lavier. Deuxième mésaventure pour la Côte d'Or: le développement de l'ambroisie, plante allergène à l'origine de rhinites, conjonctivites, trachéites, asthme et eczéma. «Elle était, jusqu'à présent, contenue dans le sud du département, elle est aujourd'hui recensée dans le nord. Cette plante arriverait avec des semences de légumineuses produites dans les pays de l'Est. Les agriculteurs ne savent pas tous la reconnaître, il faut pourtant s'organiser pour la détruire avant qu'elle ne fasse des graines» informe le président.
[INTER]Vignes : vers une petite récolte[inter]
Le futur parc national concernant le Châtillonnais a été abordé durant cette réunion. Vincent Lavier se réjouit de voir les agriculteurs s'investir dans les différentes commissions thématiques. «Nous sommes partie prenante dans cinq des neuf commissions. La profession agricole a bien conscience des futures contraintes qu'elle devra gérer, qu'il n'y aura aucun avantage pour l'agriculture de production... Nous souhaitons réduire le zonage le plus possible». Autre point à relever de ce bureau de septembre : la présentation d'un projet photovoltaÏque au sol (7,14 Gwh annuels) à Saint-Martin-de-la-Mer dans le canton de Liernais. Une présentation a été faite par le Siceco, le Syndicat intercommunal d'énergie de Côte d'Or. Consultée, la Chambre d'agriculture via son président a rappelé sa position prise il y a déjà plusieurs années: «il y a suffisamment de toits pour faire du photovoltaÏque, les terrains doivent valoriser l'agriculture». Les membres du bureau se sont quittés en se donnant rendez-vous dès aujourd'hui vendredi au lycée viticole de Beaune, pour la deuxième session de l'année. Cette nouvelle réunion sera l'occasion de faire le point sur la viticulture et les vendanges qui débuteront vers la fin du mois. «La maturité des raisins se passe bien pour l'instant, on s'achemine vers une année de qualité» annonce Vincent Lavier, «en revanche, en volume, ce sera encore une petite année suite au climat du printemps et aux épisodes de grêle qui concernent environ 1 500 hectares sur la côte de Beaune».
Le préfet sur le terrain
Lundi 26 août, Pascal Mailhos s'est rendu à sa propre initiative à Aiserey, sur le site des bassins d'irrigation de l'ASA de la Biètre, issus de la reconversion des bassins de l'ancienne sucrerie.
«Je ne m'y étais pas encore rendu depuis mon arrivée dans le département, c'est désormais chose faite» notait le préfet, qui a salué ce dispositif permettant de concilier production locale agricole de qualité et préservation de la ressource en eau. Vincent Lavier s'est réjoui de cette visite : «Cet intérêt de la part du préfet est un signe extrêmement positif pour nous. Il est très important de pouvoir compter sur l'àtat sur de tels dossiers».