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Le bon sens paysan... et le mauvais sens administratif !
Ces deux courants de pensée ont définitivement tendance à s’opposer. Quand un agriculteur pense blanc, l’administration à tendance à penser noir.
Un agriculteur pense simplification, l’administration pense complexification. Nous avons encore pu le constater récemment avec nos déclarations Pac où même les administrations en étaient désorientées, c’est pour dire !!! Mais sans aller jusqu’à cette usine à gaz, prenons par exemple un sujet qui préoccupe les éleveurs sinistrés par les inondations de début mai : le foin. Comment remplacer les surfaces de prairies rendues inutilisables par les crues ? L’éleveur, lui avait trouvé la solution. Tout simplement, en allant voir son collègue céréalier qui lui propose sa jachère. Une action solidaire (car en cas de coup dur les agriculteurs sont solidaires) qui n’a aucun effet négatif sur l’environnement (au contraire ça évite un broyage), et qui a pour objectif de dépanner les éleveurs qui sont déjà dans un contexte économique morose. Faire du foin sur une jachère chez son voisin plutôt que d’aller acheter du foin loin de chez soi ou vendre ses vaches, c’est ce qu’on appelle….. le bon sens !! Mais ce bons sens est à mettre en opposition avec le mauvais sens administratif. Et là, c’est assez gratiné ! Lui, qui bien souvent se refugie derrière des textes, ne l’entend pas de la même façon. Aucune dérogation ne peut être accordée pour l’utilisation des jachères. C’est une règle établie à Bruxelles et contrôlée par la commission européenne. Le bon sens aurait dit que 200 ou 300 ha de jachères fauchées pour dépanner un éleveur n’aurait pas changé la face de l’Europe. Il faut croire que si !
Et pourtant, nous avions trouvé une panoplie de principes largement utilisés par l’administration. Nous voulions réduire l’impact sur l’environnement en allant chercher du foin au pied de chez nous plutôt que de faire des kilomètres. Nous voulions appliquer également ce cher principe de précaution tant aimé de nos administrations, pour être sûr de ne pas manquer de foin pour nos animaux. Sans parler bien sûr de bien être animal où nous avons à cœur de donner du foin de qualité à nos animaux plutôt qu’une herbe souillée par les inondations. Mais pour une fois, ils ne sont pas recevables !
Par contre, pour vous dépanner, le mauvais sens administratif a trouvé la solution. Servez vous du contrat socle qui sera disponible…… pas avant l’année prochaine !!! Avec ça, nous sommes sauvés !
Des exemples comme ce dernier, nous pourrions en détailler plusieurs.
Malheureusement chers Collègues, je n’ai pas la solution toute faite pour enrayer ce courant de pensée. Mais qui sait, a force de constater que le bon sens paysan est souvent réaliste, peut être qu’un jour nos administrations en prendront de la graine ou tiendront compte de nos demandes justifiées !
Et pourtant, nous avions trouvé une panoplie de principes largement utilisés par l’administration. Nous voulions réduire l’impact sur l’environnement en allant chercher du foin au pied de chez nous plutôt que de faire des kilomètres. Nous voulions appliquer également ce cher principe de précaution tant aimé de nos administrations, pour être sûr de ne pas manquer de foin pour nos animaux. Sans parler bien sûr de bien être animal où nous avons à cœur de donner du foin de qualité à nos animaux plutôt qu’une herbe souillée par les inondations. Mais pour une fois, ils ne sont pas recevables !
Par contre, pour vous dépanner, le mauvais sens administratif a trouvé la solution. Servez vous du contrat socle qui sera disponible…… pas avant l’année prochaine !!! Avec ça, nous sommes sauvés !
Des exemples comme ce dernier, nous pourrions en détailler plusieurs.
Malheureusement chers Collègues, je n’ai pas la solution toute faite pour enrayer ce courant de pensée. Mais qui sait, a force de constater que le bon sens paysan est souvent réaliste, peut être qu’un jour nos administrations en prendront de la graine ou tiendront compte de nos demandes justifiées !