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Pois chiche

Le bilan d’une récolte pas comme les autres

Malgré une récolte plutôt précoce, la collecte des pois chiches est bonne cette année, même si les rendements sont un peu en retrait par rapport à l’année dernière avec une moyenne de 20 q/ha.
Par Équipe Union Seine-Yonne
Le bilan d’une récolte pas comme les autres
Cette année, la moyenne des rendements pour le pois chiche est de 20 q/ha. Une bonne récolte même si cette dernière est un peu inférieure à celle de l’année précédente.
Cette année, les récoltes de pois chiches ont été assez précoces. Effectivement, Ynovae a reçu ses premières remorques le 22 juillet dans le secteur de l’Aillantais. Malgré une bonne collecte, on note tout de même des rendements en retrait par rapport à l’année dernière avec, globalement, une moyenne à 20 q/ha.
La particularité majeure de cette récolte 2019 s’apprécie à l’échelle de la qualité. On ne distingue en effet ni des grains tachés ni des grains verts. La problématique de l’année réside dans le fait que le calibre est très petit (moyenne inférieure à 6 mm), ce qui engendre nécessairement des difficultés sur les marchés, la tendance étant au grain de calibre plus élevé.

Des conditions de récoltes optimales
À ce jour, les récoltes sont pratiquement terminées. Le service de fauchage-andainage proposé par la coopérative à ses agriculteurs adhérents a été très peu utilisé car les conditions de récoltes (temps sec) ont été optimales et nous n’avons eu que très peu besoin de sécher les productions.
Le marché de la protéine est lourd et les prix ont du mal à se maintenir à un niveau de rémunération correct puisque nous avons perdu plus de 10 % environ du prix par rapport à l’année n-1.
Ces productions restent évidemment intéressantes agronomiquement. Peu consommatrices en termes d’intrants, respectueuses de l’environnement et répondant en partie à une demande du marché qui, aujourd’hui, est tourné vers les différents courants du végétarisme.

Le pois chiche

Le pois chiche est une plante de la famille des fabacées (légumineuse) qui offre l’avantage d’être très riche en protéines et en glucides. La plante est certainement originaire du Proche-Orient. Jusque dans les années 2010, elle était fortement importée puis elle s’est rapidement fait sa place dans le paysage icaunais, notamment grâce à ses nombreux atouts ; on notera qu’elle permet de diversifier les cultures et d’alterner celles que l’on sème à l’automne et celles que l’on sème au printemps, ce qui est bon pour la fertilité naturelle des sols.