Irrigation
Le bassin de Fauverney inauguré
Le bassin de récupération d’eau de pluie de la communauté de communes de la Plaine dijonnaise a été inauguré le 12 septembre, en même temps que la zone économique de Boulouze.

Belle cérémonie, il y a quelques jours à Fauverney. La communauté de communes de la Plaine dijonnaise a procédé à l’inauguration de la zone d’activité économique de Boulouze et de son bassin de stockage mis à disposition de l’Association Syndicale Autorisée (ASA) du Champaison. Opérationnel depuis 2015, le bassin est intégralement alimenté par de l’eau de pluie, récupérée sur les 54 hectares de la zone économique.
1 cm = 4 000 m3
Pascal Chadœuf, président de l’ASA, dresse un bilan très positif de cet outil utilisé par huit exploitations de Fauverney et Rouvres-en-Plaine pour irriguer leurs légumes et céréales : «Le bassin tient toutes ses promesses et se réapprovisionne facilement après chaque utilisation. Un centimètre de pluie nous permet de recueillir environ 4 000 m3 d’eau. Un outil de ce type avait été le premier à voir le jour en France, je ne sais pas s’il a été reproduit depuis». Le bassin de Fauverney apporte un plus grand confort de travail et génère d’importants gains de temps aux exploitants qui n’ont plus à déplacer le moindre groupe motopompe. Autre atout primordial de ce dispositif : l’eau utilisée n’a aucune conséquence sur le niveau des nappes.
Une année difficile
Pascal Chadoeuf préside également le syndicat des irrigants de Côte-d’Or et profite de l’occasion pour évoquer la campagne 2017 en cours : «Dès le début, nous avons commencé avec des niveaux de nappes très bas, similaires à ceux d’un mois d’août. Les premières restrictions d’utilisation sont tombées fin juin. Les pluies de juillet nous ont permis de souffler quelque peu : elles ont fait du bien aux cultures qui en avaient le plus besoin. Fin août, les températures anormalement élevées ont mis en péril certaines productions malgré l’apport d’eau par irrigation. Je tiens à féliciter les irrigants qui se sont organisés afin de répondre aux cinq arrêtés préfectoraux successifs en mettant en place les tours d’eau permettant ainsi de limiter temporairement et localement les prélèvements dans le milieu».
L’irrigation relancée ?
Le nouveau gouvernement envisagerait de relancer l’irrigation et de favoriser la réalisation de centaines de projets de créations de retenues d’eau actuellement à l’étude. Pascal Chadœuf, interrogé sur ce sujet national, réagit avec un enthousiasme certain : «nous ne savons pas, à ce jour, ce qu’il sera possible de faire mais cette idée paraît très bonne, cela va sans dire. Il nous faut aujourd’hui des certitudes et concrétiser cette relance de l’irrigation. Ses bienfaits en agriculture ne sont plus à prouver. L’irrigation est même une nécessité pour certaines productions comme le maïs semence, les pommes de terre, oignons et légumes en général».
1 cm = 4 000 m3
Pascal Chadœuf, président de l’ASA, dresse un bilan très positif de cet outil utilisé par huit exploitations de Fauverney et Rouvres-en-Plaine pour irriguer leurs légumes et céréales : «Le bassin tient toutes ses promesses et se réapprovisionne facilement après chaque utilisation. Un centimètre de pluie nous permet de recueillir environ 4 000 m3 d’eau. Un outil de ce type avait été le premier à voir le jour en France, je ne sais pas s’il a été reproduit depuis». Le bassin de Fauverney apporte un plus grand confort de travail et génère d’importants gains de temps aux exploitants qui n’ont plus à déplacer le moindre groupe motopompe. Autre atout primordial de ce dispositif : l’eau utilisée n’a aucune conséquence sur le niveau des nappes.
Une année difficile
Pascal Chadoeuf préside également le syndicat des irrigants de Côte-d’Or et profite de l’occasion pour évoquer la campagne 2017 en cours : «Dès le début, nous avons commencé avec des niveaux de nappes très bas, similaires à ceux d’un mois d’août. Les premières restrictions d’utilisation sont tombées fin juin. Les pluies de juillet nous ont permis de souffler quelque peu : elles ont fait du bien aux cultures qui en avaient le plus besoin. Fin août, les températures anormalement élevées ont mis en péril certaines productions malgré l’apport d’eau par irrigation. Je tiens à féliciter les irrigants qui se sont organisés afin de répondre aux cinq arrêtés préfectoraux successifs en mettant en place les tours d’eau permettant ainsi de limiter temporairement et localement les prélèvements dans le milieu».
L’irrigation relancée ?
Le nouveau gouvernement envisagerait de relancer l’irrigation et de favoriser la réalisation de centaines de projets de créations de retenues d’eau actuellement à l’étude. Pascal Chadœuf, interrogé sur ce sujet national, réagit avec un enthousiasme certain : «nous ne savons pas, à ce jour, ce qu’il sera possible de faire mais cette idée paraît très bonne, cela va sans dire. Il nous faut aujourd’hui des certitudes et concrétiser cette relance de l’irrigation. Ses bienfaits en agriculture ne sont plus à prouver. L’irrigation est même une nécessité pour certaines productions comme le maïs semence, les pommes de terre, oignons et légumes en général».