Commercialisation des céréales
La volatilité n’est pas une fatalité
Romain Gueritaine analyse les risques financiers au sein de la coopérative Dijon Céréales.
Comment faut-il vendre ? Faut–il utiliser des instruments financiers tels que des options ? Comment gérer son risque de commercialisation? Autant de questions que se posent chaque année les producteurs céréaliers. Les adhérents de Dijon Céréales ont la possibilité, depuis cinq campagnes, de s’appuyer pour ces décisions sur les conseils de Romain Gueritaine, responsable «Risques» au sein de la Cellule Marchés de la coopérative. Titulaire d’un master en finances de l’ESC Dijon, enrichi d’une expérience professionnelle dans les départements Risques Financiers de deux organismes bancaires, il a été recruté pour apporter une expertise complémentaire afin de sécuriser le prix de campagne de Dijon Céréales, mais également pour renforcer le rôle de la coopérative dans la gestion du risque de prix pour le compte de ses adhérents. «Nos agriculteurs ont bien pris conscience ces dernières années, avec des marchés très volatils mais aussi les aléas climatiques, de la nécessité d’avoir une approche réfléchie de sa gestion des risques de commercialisation» commente Romain Gueritaine, «entre 2007 et 2012, le marché à terme était encore quelque peu perçu comme un «casino». À partir de 2013, les exploitants se sont progressivement rendu compte de sa complexité, voire sa dangerosité, mais aussi des opportunités de couverture qu’il pouvait apporter».
Ces interventions sur des marchés d’experts nécessitaient des compétences à part entière, celles de Romain donc et de son collègue Victor Moulins, trader céréales et oléagineux (la cellule Marchés est placée sous la direction du responsable Céréales et Terrain Pascal Demay). «Nous sommes constamment à l’écoute et intervenants sur les marchés. Alors que les cours sont très bas actuellement, les fenêtres de tirs sont souvent très courtes pour saisir les bonnes opportunités qui peuvent se présenter. Mieux vaut être bien conseillé pour ne pas se retrouver en-dessous du seuil de rentabilité» estime le responsable Risques.
La Cellule Marchés de Dijon Céréales a également constitué un Club Marchés au sein duquel les adhérents peuvent bénéficier de journées de formation et d’un lien d’information régulier via les réseaux sociaux (twitter : #Club Marchés DC). Des analyses de marchés sous la forme de modules vidéos sont également disponibles depuis quelques mois pour les membres du Club, le site extranet de Dijon Céréales est également alimenté en analyses de marchés. «On doit vivre avec les outils modernes d’information. Nous faisons un métier passionnant, avec de la pression et des responsabilités certes, mais aussi avec beaucoup de contacts avec les acteurs des marchés et nos adhérents, c’est enrichissant !» conclut Romain Guéritaine.
Ces interventions sur des marchés d’experts nécessitaient des compétences à part entière, celles de Romain donc et de son collègue Victor Moulins, trader céréales et oléagineux (la cellule Marchés est placée sous la direction du responsable Céréales et Terrain Pascal Demay). «Nous sommes constamment à l’écoute et intervenants sur les marchés. Alors que les cours sont très bas actuellement, les fenêtres de tirs sont souvent très courtes pour saisir les bonnes opportunités qui peuvent se présenter. Mieux vaut être bien conseillé pour ne pas se retrouver en-dessous du seuil de rentabilité» estime le responsable Risques.
La Cellule Marchés de Dijon Céréales a également constitué un Club Marchés au sein duquel les adhérents peuvent bénéficier de journées de formation et d’un lien d’information régulier via les réseaux sociaux (twitter : #Club Marchés DC). Des analyses de marchés sous la forme de modules vidéos sont également disponibles depuis quelques mois pour les membres du Club, le site extranet de Dijon Céréales est également alimenté en analyses de marchés. «On doit vivre avec les outils modernes d’information. Nous faisons un métier passionnant, avec de la pression et des responsabilités certes, mais aussi avec beaucoup de contacts avec les acteurs des marchés et nos adhérents, c’est enrichissant !» conclut Romain Guéritaine.
