AGPB
La voix du 21
Plusieurs Côte-d’oriens participent aux travaux de l’association générale des producteurs de blé (AGPB).

Le département de la Côte-d’Or occupe une place de choix au sein de l’AGPB, et compte bien en profiter pour faire entendre ses positions. Philippe Dubief occupe le poste de vice-président au sein de l’association. Didier Lenoir vient, lui, fait son entrée au sein du bureau, en sa qualité de président de la commission orges de brasserie. Jacques de Loisy est administrateur et membre du bureau, François-Xavier Lévêque est l’un des cinq agriculteurs français retenus pour assurer la campagne de communication des nouveaux céréaliers (voir encadré). Un an après la tenue du congrès de l’AGPB à Dijon, onze responsables professionnels se sont rendus à Compiègne pour participer à ce nouveau regroupement annuel. À cette belle implication côte-d’orienne, s’ajoute un important travail terrain réalisé sur le plan départemental : dans les dossiers de fond comme le projet BOP, mais aussi au travers d’actions syndicales menées ces derniers mois auprès des médias (lutte contre l’agribashing) et des autorités préfectorales (défense des moyens de production).
Dossiers en cours
Lors du dernier congrès de l’AGPB, la délégation côte-d’orienne a rappelé la nécessaire reconnaissance des zones intermédiaires. «Il ne faudrait pas oublier ce point crucial, dans une actualité chargée avec la défense des moyens de productions et l’agribashing», relève Jacques de Loisy, président de la commission productions végétales de la FDSEA. Les travaux ont aussi porté sur l’avenir : «nous avons notamment abordé la possibilité d’amener un maximum d’exploitations vers les HVE (haute valeur environnementale), car ces critères ont toutes les chances d’être retenus dans la prochaine Politique agricole commune», indique Jacques de Loisy, «un cahier des charges est à adapter aux grandes cultures, avec l’idée que les producteurs français valorisent davantage leurs pratiques». Cette orientation permettrait aux producteurs d’accéder plus facilement aux aides du second pilier de la future Pac. « L’idée n’est pas de charger la barque, mais plutôt d’avoir un cahier des charges acceptable, accessible pour un maximum d’exploitants et bien connu à l’avance », précise le président de la commission productions végétales de la FDSEA, «des choses simples peuvent être utilisées en lien avec les rotations, la matière organique, les bonnes pratiques de pulvérisation… Ces actions se démocratisent dans les campagnes».
Dossiers en cours
Lors du dernier congrès de l’AGPB, la délégation côte-d’orienne a rappelé la nécessaire reconnaissance des zones intermédiaires. «Il ne faudrait pas oublier ce point crucial, dans une actualité chargée avec la défense des moyens de productions et l’agribashing», relève Jacques de Loisy, président de la commission productions végétales de la FDSEA. Les travaux ont aussi porté sur l’avenir : «nous avons notamment abordé la possibilité d’amener un maximum d’exploitations vers les HVE (haute valeur environnementale), car ces critères ont toutes les chances d’être retenus dans la prochaine Politique agricole commune», indique Jacques de Loisy, «un cahier des charges est à adapter aux grandes cultures, avec l’idée que les producteurs français valorisent davantage leurs pratiques». Cette orientation permettrait aux producteurs d’accéder plus facilement aux aides du second pilier de la future Pac. « L’idée n’est pas de charger la barque, mais plutôt d’avoir un cahier des charges acceptable, accessible pour un maximum d’exploitants et bien connu à l’avance », précise le président de la commission productions végétales de la FDSEA, «des choses simples peuvent être utilisées en lien avec les rotations, la matière organique, les bonnes pratiques de pulvérisation… Ces actions se démocratisent dans les campagnes».
Coup de gueule «Ne pas oublier les zones intermédiaires»
Antoine Carré, président des Jeunes agriculteurs de Côte-d’Or, est intervenu ces dernières semaines à l’AGPB et au bureau de la Chambre d’agriculture : «Au congrès de l’AGPB à Dijon en 2018, nous avions mis l’accent sur les difficultés rencontrées dans les zones intermédiaires, une DPB de 250 euros/ha minimum était aussi demandée pour tous les producteurs céréaliers de France. J’ai voulu savoir où nous en étions, un an plus tard : le dossier semble malheureusement patiner… On me rappelle que la situation tend vers une diminution des aides Pac, mais avec davantage d’aides spécialisées comme les MAEC. Je suis en colère à ce sujet, car ce n’est pas du tout la solution selon moi. J’en ai fait part à la DDT lors du dernier bureau de la Chambre d’agriculture. Aujourd’hui, nous tentons de régler des cas extrêmement difficiles dans le département, avec notamment un remboursement de 50 000 euros pour une exploitation. Les règles du jeu des MAEC n’étaient pas claires dès le début, il fallait chercher des données non pas dans des notices mais au sein de circulaires, avec des calculs très complexes. Je n’encourage personne à se lancer dans une MAEC, à moins d’être sûr à 100 % de remplir les critères dès le début. Un juriste va bientôt être nécessaire dans chaque ferme, ce n’est pas possible».