Chablis
La vigne d’antan
Le musée de la vigne et du tire-bouchon à Beines, dans le Chablisien, rassemble des outils divers, tous en rapport avec cette culture ancestrale. Ce témoignage est un véritable hommage à cette activité. Le tire-bouchon est particulièrement mis en valeur.
À la télévision, une présentation du musée tourne en boucle. L’histoire, racontée parfois d’une voix hésitante, fait un tour d’horizon de la vigne et de son histoire en France. L’image tutélaire du grand-père, Alain Geoffroy, apparaît à l’image. Il explique le fonctionnement des outils rassemblés dans le musée. On y apprend par exemple qu’en 1950, l’arrivée du sécateur révolutionne le monde de la vigne. On oublie alors la faucille, cet outil millénaire. Mais Alain ne l’a pas oublié.
Passion tire-bouchon
Le patriarche a aussi une autre passion : le tire-bouchon. Il l’entretient depuis 15 ans et lui a consacré ce musée. Il continue, jour après jour, d’étoffer sa collection. Alain a ramené une vingtaine de ces tire-bouchons récemment. Il les chine sur les brocantes ou ailleurs. Il y a en environ 3 800 – Alain aussi a perdu le compte -, exposés un peu partout, dans les sept salles du musée. De toutes les formes, de toutes les tailles, de tous les âges. Les plus vieux datent du XVIIIème siècle. Là encore, l’histoire à sa place. On y apprend que la création des bouteilles en verre est récente, son utilisation massive date de 1700. Arrive alors dans le même temps le bouchon de liège. A cette époque, Londres est à la pointe du commerce de vin et de liège avec le Portugal. C’est d’ailleurs dans la ville britannique que les premiers tire-bouchons seront créés.
La vigne, toute sa vie
Et puis, suite de la visite, vient la découverte des outils du passé. Ici, on a oublié la mécanisation du travail du vigneron. En tout, 4 000 pièces diverses émaillent le musée. Des pioches de vigne, des fouloirs de vendanges ou encore des Pals injecteurs sont exposés. Ce dernier outil est une sorte de marteau-piqueur servant à injecter le sulfure de carbone aux pieds de vigne touché par le phylloxera. Cela n’a d’ailleurs pas suffit. Le petit puceron a ravagé les vignes partout en France dans les années 1880-1900.
Des objets de dégustation ont aussi leur place avec des taste-vins - la coupelle de dégustation des vignerons - des alambics ou encore des pipettes de dégustation. Le visiteur peut alors finir le tour de la vigne en goûtant les différents vins du domaine. Alain Geoffroy récupère les raisins de la parcelle «Les Clos», l’un des grands crus de Chablis, et s’occupe de sa vinification. Les saveurs minérales caractéristiques de ces vins viennent notamment de la terre, composés de fossiles d’huîtres. Et la passion d’Alain est entre de bonnes mains. Sa fille veille au grain sur l’entreprise familiale.
Passion tire-bouchon
Le patriarche a aussi une autre passion : le tire-bouchon. Il l’entretient depuis 15 ans et lui a consacré ce musée. Il continue, jour après jour, d’étoffer sa collection. Alain a ramené une vingtaine de ces tire-bouchons récemment. Il les chine sur les brocantes ou ailleurs. Il y a en environ 3 800 – Alain aussi a perdu le compte -, exposés un peu partout, dans les sept salles du musée. De toutes les formes, de toutes les tailles, de tous les âges. Les plus vieux datent du XVIIIème siècle. Là encore, l’histoire à sa place. On y apprend que la création des bouteilles en verre est récente, son utilisation massive date de 1700. Arrive alors dans le même temps le bouchon de liège. A cette époque, Londres est à la pointe du commerce de vin et de liège avec le Portugal. C’est d’ailleurs dans la ville britannique que les premiers tire-bouchons seront créés.
La vigne, toute sa vie
Et puis, suite de la visite, vient la découverte des outils du passé. Ici, on a oublié la mécanisation du travail du vigneron. En tout, 4 000 pièces diverses émaillent le musée. Des pioches de vigne, des fouloirs de vendanges ou encore des Pals injecteurs sont exposés. Ce dernier outil est une sorte de marteau-piqueur servant à injecter le sulfure de carbone aux pieds de vigne touché par le phylloxera. Cela n’a d’ailleurs pas suffit. Le petit puceron a ravagé les vignes partout en France dans les années 1880-1900.
Des objets de dégustation ont aussi leur place avec des taste-vins - la coupelle de dégustation des vignerons - des alambics ou encore des pipettes de dégustation. Le visiteur peut alors finir le tour de la vigne en goûtant les différents vins du domaine. Alain Geoffroy récupère les raisins de la parcelle «Les Clos», l’un des grands crus de Chablis, et s’occupe de sa vinification. Les saveurs minérales caractéristiques de ces vins viennent notamment de la terre, composés de fossiles d’huîtres. Et la passion d’Alain est entre de bonnes mains. Sa fille veille au grain sur l’entreprise familiale.