La viande
La viande va augmenter… Pour qui ?
On peut lire ou entendre depuis quelques jours que la viande va augmenter. Pour nous, ce serait une bonne nouvelle mais il nous a paru indispensable de transmettre à la presse locale quelques précisions qui s’imposent :
L’ajustement du prix de vente au coût de production, comme cela est d’ailleurs prévu dans les États Généraux, serait légitime si, bien évidemment, il profite bien à celui qui subit les augmentations de charges : l’agriculteur. La FDSEA de Côte d’Or et l’ensemble du réseau FNB travaillent depuis maintenant deux ans sur la mise en place du dispositif « Éleveur & Engagé » qui permettrait de rémunérer les producteurs en fonction de leur coût de production. Si quelques avancées ont été obtenues, les difficultés pour garantir un prix juste pour les producteurs restent importantes.
De plus, dans une situation telle que celle que nous connaissons, nous craignons, au contraire, que le prix « producteurs » soit revu à la baisse. Quand les fourrages et autres aliments manquent, quand leur prix flambe et que les trésoreries sont au plus bas, certains d’entre nous peuvent être contraints de vendre les animaux qu’ils ne pourront pas nourrir. Cela peut créer des déséquilibres de marché que les opérateurs de la filière savent bien utiliser pour tirer le prix au plus bas.
D’autre part, nous regrettons d’être systématiquement pointés du doigt quand les prix à la consommation augmentent. Nous avons connu, il y a quelques années, la « polémique » de l’augmentation du prix du pain, puis l’année dernière celle du beurre. Tout et n’importe quoi a été dit sur ce sujet, sauf peut-être que nous, producteurs, n’avons pas profité de ces embellies de marché.
Il est également important de rappeler qu’après ces épisodes, très courts, les prix dans les rayons et les étals n’ont jamais été revus à la baisse malgré des chutes marquées et durables des matières premières.
Le travail qui reste à accomplir est d’ampleur et les prochaines échéances arrivent à grands pas. Le contexte climatique de ces dernières années va nous demander de nouvelles adaptations. Cela ne se fera pas tout seul. Évidemment, nous avons tous de quoi nous occuper largement sur nos exploitations mais la défense collective reste notre meilleure option. Aussi, n’hésitez pas à vous impliquer pour partager vos points de vue et mettre en œuvre vos idées.
L’ajustement du prix de vente au coût de production, comme cela est d’ailleurs prévu dans les États Généraux, serait légitime si, bien évidemment, il profite bien à celui qui subit les augmentations de charges : l’agriculteur. La FDSEA de Côte d’Or et l’ensemble du réseau FNB travaillent depuis maintenant deux ans sur la mise en place du dispositif « Éleveur & Engagé » qui permettrait de rémunérer les producteurs en fonction de leur coût de production. Si quelques avancées ont été obtenues, les difficultés pour garantir un prix juste pour les producteurs restent importantes.
De plus, dans une situation telle que celle que nous connaissons, nous craignons, au contraire, que le prix « producteurs » soit revu à la baisse. Quand les fourrages et autres aliments manquent, quand leur prix flambe et que les trésoreries sont au plus bas, certains d’entre nous peuvent être contraints de vendre les animaux qu’ils ne pourront pas nourrir. Cela peut créer des déséquilibres de marché que les opérateurs de la filière savent bien utiliser pour tirer le prix au plus bas.
D’autre part, nous regrettons d’être systématiquement pointés du doigt quand les prix à la consommation augmentent. Nous avons connu, il y a quelques années, la « polémique » de l’augmentation du prix du pain, puis l’année dernière celle du beurre. Tout et n’importe quoi a été dit sur ce sujet, sauf peut-être que nous, producteurs, n’avons pas profité de ces embellies de marché.
Il est également important de rappeler qu’après ces épisodes, très courts, les prix dans les rayons et les étals n’ont jamais été revus à la baisse malgré des chutes marquées et durables des matières premières.
Le travail qui reste à accomplir est d’ampleur et les prochaines échéances arrivent à grands pas. Le contexte climatique de ces dernières années va nous demander de nouvelles adaptations. Cela ne se fera pas tout seul. Évidemment, nous avons tous de quoi nous occuper largement sur nos exploitations mais la défense collective reste notre meilleure option. Aussi, n’hésitez pas à vous impliquer pour partager vos points de vue et mettre en œuvre vos idées.
