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Chronique ovine

La vaccination contre la FCO en question

La vaccination s’impose comme une  protection efficace, et sera exigée pour pouvoir sortir les animaux de zone réglementée ainsi que pour prétendre éventuellement à une indemnisation en cas de pertes. Il n’est pas possible de prévoir quels seront les impacts de la FCO en 2016, mais quelques cas cliniques sont actuellement signalés.
Par Réseau de références ovin de Bourgogne et Laurence Sagot, Institut de l’Elevage/Ciirpo
La vaccination contre la FCO en question
L’injection est réalisée en sous cutanée, à l’encolure ou sous le pli d’une patte antérieure.
Compte tenu des forts risques d’infertilité induits par la FCO, il est recommandé de vacciner les béliers en priorité. Cette intervention doit être réalisée au moins deux mois avant la mise en lutte.  La vaccination des femelles impose quelques précautions qui sont propres à tous les vaccins.
Pour préserver les capacités de reproduction des brebis, il est fortement déconseillé de vacciner un mois avant et un mois après la mise en lutte. De même,  une vaccination dans le dernier mois de gestation risque d’être la cause des avortements ; et une vaccination dans le premier mois de lactation peut pénaliser la production laitière.

Un vaccin financé par l’Etat
L’état va continuer à financer le vaccin à 100 %. Les éleveurs peuvent vacciner eux-mêmes leur troupeau à partir du 1er mars sauf si un certificat de vaccination est nécessaire (notamment lors de toute sortie d’animaux de zone réglementée, à l’exception des abattages).
C’est alors le vétérinaire qui réalise l’acte vaccinal et signe le certificat. Les doses vaccinales seront disponibles auprès des vétérinaires sanitaires d’ici la fin avril. Contacter votre vétérinaire ou votre GDS pour plus d’informations. Vous pouvez également consulter la lettre technique des éleveurs ovins n°23 sur www.idele.fr et www.inn’ovin.fr.