Portes-ouvertes bâtiments
La Traque aux idées…
Onze exploitations du département accueillent depuis lundi des éleveurs mûrissant pour la plupart un projet de construction. Zoom sur la première journée de la semaine, au Gaec Thouviot à Brazey-en-Morvan et chez Benoît Poillot à Thoisy-la-Berchère.

La traditionnelle semaine consacrée aux visites de bâtiments agricoles se termine cet après-midi à l’EARL Maugey à Blancey (voir notre édition du 17 janvier). Les portes-ouvertes ont débuté lundi dans les cantons de Liernais et Saulieu. Edouard Benayas, de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, dressait un contexte général plutôt positif : [I]«Nous avons eu une belle dynamique en 2013, avec environ 70 dossiers dans le département. Il y a toujours des projets qui se dessinent, notamment avec des JA qui s’installent. L’année 2014 sera transitoire. En effet, nous sommes en attente vis-à-vis des aides bâtiments. Nous devrions en savoir plus d’ici un mois ou deux»[i].
Édouard Benayas se montre plutôt optimiste quant au nouveau plan 2015-2020: [I]«rien n’est officiel, mais les règles, on l’espère, devraient être reconduites à peu près à l’identique. Il faudra voir quelles sont les priorités des financeurs. Nous espérons pouvoir déposer des dossiers au mois de mai, ou au pire en septembre»[i].
[INTER]Bâtiments simples et fonctionnels[inter]
Comme tous les ans, de nombreux éleveurs sont venus visiter des bâtiments pour y [I]«piocher»[i] des idées pour leurs futurs projets. Les deux agriculteurs qui ont ouvert leur portes lundi étaient d’ailleurs d’anciens participants à ces journées bâtiments. [I]«J’ai moi-même participé aux deux dernières éditions, pour aller voir ce qu’il se faisait ailleurs»[i] explique Benoît Thouviot à Brazey-en-Morvan. Sa stabulation libre 100% paillée semi-ouverte pour 78 vaches allaitantes est opérationnelle depuis février 2013. Le Gaec Thouviot recherchait un bâtiment fonctionnel, simple, avec une bonne ambiance, et intéressant d’un point de vue économique pour faire face à une augmentation de cheptel de 40 bovins.
La réalisation s’avère satisfaisante, même si l’éleveur attend d’avoir [I]«un peu plus de recul dans le temps»[i] pour dresser un premier bilan. La stabulation libre 100% paillée semi ouverte des 39 vaches allaitantes et 53 jeunes de Benoît Poillot est opérationnelle depuis octobre dernier et ressemble beaucoup à celle du Gaec Thouviot : [I]«Ce bâtiment me simplifie énormément le travail»[i] révèle l’éleveur de Thoisy-la-Berchère, [I]«cette réalisation m’a permis d’avoir tous les animaux sur le même site. Certaines de mes bêtes restaient au pré : il est désormais plus facile de les alimenter et d’intervenir plus facilement sur le plan sanitaire par exemple. Je recherchais un bâtiment assez vaste tout en limitant l’investissement. A l’avenir, si un de mes fils veut s’installer, il sera possible de n’y mettre que des vaches, il suffira de poser des cornadis adultes»[i].
D’un point de vue économique, la place revient à 2400 euros au Gaec Thouviot et 2000 euros chez Benoît Poillot : une différence à nuancer, notamment, avec la présence de jeunes bêtes chez le deuxième éleveur cité, nécessitant moins de place. Tous les deux ont considérablement fait baisser les coûts de construction en assurant eux-même la maçonnerie. Retour sur les autres visites bâtiments dans la prochaine édition de Terres de Bourgogne.
Édouard Benayas se montre plutôt optimiste quant au nouveau plan 2015-2020: [I]«rien n’est officiel, mais les règles, on l’espère, devraient être reconduites à peu près à l’identique. Il faudra voir quelles sont les priorités des financeurs. Nous espérons pouvoir déposer des dossiers au mois de mai, ou au pire en septembre»[i].
[INTER]Bâtiments simples et fonctionnels[inter]
Comme tous les ans, de nombreux éleveurs sont venus visiter des bâtiments pour y [I]«piocher»[i] des idées pour leurs futurs projets. Les deux agriculteurs qui ont ouvert leur portes lundi étaient d’ailleurs d’anciens participants à ces journées bâtiments. [I]«J’ai moi-même participé aux deux dernières éditions, pour aller voir ce qu’il se faisait ailleurs»[i] explique Benoît Thouviot à Brazey-en-Morvan. Sa stabulation libre 100% paillée semi-ouverte pour 78 vaches allaitantes est opérationnelle depuis février 2013. Le Gaec Thouviot recherchait un bâtiment fonctionnel, simple, avec une bonne ambiance, et intéressant d’un point de vue économique pour faire face à une augmentation de cheptel de 40 bovins.
La réalisation s’avère satisfaisante, même si l’éleveur attend d’avoir [I]«un peu plus de recul dans le temps»[i] pour dresser un premier bilan. La stabulation libre 100% paillée semi ouverte des 39 vaches allaitantes et 53 jeunes de Benoît Poillot est opérationnelle depuis octobre dernier et ressemble beaucoup à celle du Gaec Thouviot : [I]«Ce bâtiment me simplifie énormément le travail»[i] révèle l’éleveur de Thoisy-la-Berchère, [I]«cette réalisation m’a permis d’avoir tous les animaux sur le même site. Certaines de mes bêtes restaient au pré : il est désormais plus facile de les alimenter et d’intervenir plus facilement sur le plan sanitaire par exemple. Je recherchais un bâtiment assez vaste tout en limitant l’investissement. A l’avenir, si un de mes fils veut s’installer, il sera possible de n’y mettre que des vaches, il suffira de poser des cornadis adultes»[i].
D’un point de vue économique, la place revient à 2400 euros au Gaec Thouviot et 2000 euros chez Benoît Poillot : une différence à nuancer, notamment, avec la présence de jeunes bêtes chez le deuxième éleveur cité, nécessitant moins de place. Tous les deux ont considérablement fait baisser les coûts de construction en assurant eux-même la maçonnerie. Retour sur les autres visites bâtiments dans la prochaine édition de Terres de Bourgogne.