Dégâts de gibier
La tension monte face aux retards de paiement
L’exaspération le dispute à la colère chez les éleveurs comme en grandes cultures face aux retards accumulés dans le paiement des dégâts de gibier et à l’attitude de la FDC.
«Nous sommes en 2015 et les dégâts de gibier sur les tournesols et les maïs de la moisson 2014 ne sont toujours pas réglés ! » Thierry Besançon, président de la commission des dégâts de gibier de la FDSEA ne cache pas son exaspération, d’autant «que la Fédération départementale des chasseurs est coutumière du fait, on ne compte plus les retards de paiement. Cette fois on nous oppose le recours déposé devant la Justice pour justifier ce nouveau retard, mais ce recours me semble totalement abusif et seulement motivé par la volonté de faire traîner encore un peu plus en longueur les règlements dus». Le président de la commission des dégâts de gibier s’inquiète aussi pour l’avenir, les dégradations perdurent et leur indemnisation semble de plus en plus difficile à obtenir, la FDC serait-elle «un mauvais payeur» animé par «mauvaise volonté manifeste» à régler ses dettes ? Même son de cloche chez les présidents de commission contactés.
Pour les productions végétales, Jacques de Loisy estime que «sur le terrain les estimateurs font preuve d’incompétence, tant en agronomie qu’en biologie végétale. Ainsi, les conclusions des experts agricoles auxquels les agriculteurs font appel pour réaliser des contre-expertises sont toujours en contradiction avec celles des estimateurs. Ce qui occasionne du contentieux et des frais supplémentaires». Le comportement de la Fédération départementale des chasseurs lui semble «au-delà de toute limite et la situation devient invivable pour les exploitants qui voient les indemnisations traîner en longueur, quand elles ne sont pas tout simplement contestées ou limitées par des minima imposés en terme de surfaces dégradées». Dernier coup d’éclat en date, «la FDC refuse d’agréer le barème des cultures d’automne qui vient d’être établi, c’est ahurissant ! Cette attitude n’a pour nous aucun sens ni aucune justification».
Dominique Guyon, président de la commission productions animales, relève aussi «une attitude incompréhensible, alors que l’argent prévu pour les indemnisations est en sa possession, la FDC ne veut rien lâcher». Une attitude d’autant plus dommageable que «l’élevage souffre et que les dégradations faites aux prairies comme aux cultures obligent les éleveurs à des frais d’achats supplémentaires. Pressé par les courts termes, soumis à des retards d’échéances et à la lourdeur des prophylaxies, ils doivent en plus subir des dégâts dus à un gibier qui n’en fini pas de proliférer et cela fait quatorze ans que cela dure !»
Pour le président de la commission lait, Samuel Bulot, le constat est aussi sans appel : «les exploitants laitiers sont à bout. Lésés par les nouvelles règles d’un minimum imposé aux dégâts, ils voient les retards de paiement des indemnisations s’accumuler. Nous avons l’impression que la Fédération départementale des chasseurs veut s’engager dans un nouveau bras de fer, tant elle fait preuve d’une mauvaise foi manifeste». Et quant aux clôtures de protection, «il n’y en a jamais assez sur le terrain».
Pour les productions végétales, Jacques de Loisy estime que «sur le terrain les estimateurs font preuve d’incompétence, tant en agronomie qu’en biologie végétale. Ainsi, les conclusions des experts agricoles auxquels les agriculteurs font appel pour réaliser des contre-expertises sont toujours en contradiction avec celles des estimateurs. Ce qui occasionne du contentieux et des frais supplémentaires». Le comportement de la Fédération départementale des chasseurs lui semble «au-delà de toute limite et la situation devient invivable pour les exploitants qui voient les indemnisations traîner en longueur, quand elles ne sont pas tout simplement contestées ou limitées par des minima imposés en terme de surfaces dégradées». Dernier coup d’éclat en date, «la FDC refuse d’agréer le barème des cultures d’automne qui vient d’être établi, c’est ahurissant ! Cette attitude n’a pour nous aucun sens ni aucune justification».
Dominique Guyon, président de la commission productions animales, relève aussi «une attitude incompréhensible, alors que l’argent prévu pour les indemnisations est en sa possession, la FDC ne veut rien lâcher». Une attitude d’autant plus dommageable que «l’élevage souffre et que les dégradations faites aux prairies comme aux cultures obligent les éleveurs à des frais d’achats supplémentaires. Pressé par les courts termes, soumis à des retards d’échéances et à la lourdeur des prophylaxies, ils doivent en plus subir des dégâts dus à un gibier qui n’en fini pas de proliférer et cela fait quatorze ans que cela dure !»
Pour le président de la commission lait, Samuel Bulot, le constat est aussi sans appel : «les exploitants laitiers sont à bout. Lésés par les nouvelles règles d’un minimum imposé aux dégâts, ils voient les retards de paiement des indemnisations s’accumuler. Nous avons l’impression que la Fédération départementale des chasseurs veut s’engager dans un nouveau bras de fer, tant elle fait preuve d’une mauvaise foi manifeste». Et quant aux clôtures de protection, «il n’y en a jamais assez sur le terrain».