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Cuma

La station de traitement des effluents inaugurée

Vendredi 3 avril, il y avait du monde pour l’inauguration de ce projet, déjà vieux de vingt ans, et qui est enfin devenu une réalité pour 85 vignerons de la Cuma du vignoble de Pouilly.
Par Emmanuel Coulombeix (source : Fédération Cuma Bourgogne-antenne Nièvre)
La station de traitement des effluents inaugurée
La station de traitement des effluents viti-vinicoles de la CUMA du vignoble de Pouilly a été inaugurée vendredi 3 avril dernier.
Martine Carrillon-Couvreur, la députée de la circonsciption, Eric Bertrand, le président de la Chambre d’agriculture, les responsables de la Fédération Cuma Bourgogne, il y avait du beau monde, vendredi 3 avril après-midi, pour couper le ruban devant la nouvelle station de traitement des effluents viti-vinicoles de la Cuma du vignoble de Pouilly. C’est un projet qui a pris corps il y a vingt ans qui se concrétise désormais.

Après avoir visité une unité similaire dans la région champenoise en 1995, une poignée de viticulteurs du vignoble de Pouilly-sur-Loire se sont mis en tête de reproduire le modèle dans leur propre région. Il a alors fallu trouver un terrain qui ne soit pas dans la zone d’appellation mais se situe suffisament près des 85 producteurs intéressés par le projet. Trois sites ont été présélectionnés, deux ont été écartés très rapidement, le dernier ayant rempli tous les critères indispensables, à commencer par la proximité avec une rivière. Les travaux pouvaient démarrer. Restait encore à trouver le système de lagunage...

C’est celui de Buchez-Vaslin qui a été adopté  : les viticulteurs stockent chez eux les eaux usées (lavage de cuve avant et après les vendanges) et, deux à trois fois par an, la Cuma Terr’eau, avec son tracteur mais avec les tonnes de la Cuma du vignoble, collecte les effluents stockés et les acheminent sur le lieu de traitement. Les effluents subissent alors un premier traitement qui écarte les résidus et les métaux lourds. Ensuite, ils sont stockés dans un bassin de décantation où des bactéries dégradent les derniers résidus durant cent jours. Après cette décantation, les eaux sont rejetées dans un bassin de silice. L’eau est ensuite analysée avant de rejoindre le milieu naturel...

Au total, le projet a coûté 900 000 euros dont il faut déduire les 30% de subventions du FEADER et les 50% de subventions de l’Agence de l’eau.