Billet d’humeur
«La Start-up de la honte»

Vous l’aurez remarqué, en ce moment fleurissent les «cartes à charge contre notre profession». D’abord la carte des départements plus gros acheteurs de pesticides par Générations Futures, la carte de Greenpeace sur les «fermes usines» et enfin la pire de toutes : celle que le gouvernement lance pour signaler les parcelles sans glyphosate. Cette atmosphère de délation de nos pratiques a des relents nauséabonds de chasse aux sorcières. Bientôt nous serons cartographiés pour tout : parcelles sans engrais, sans fumier, ferme de plus de tant d’hectares. Les attaques des pseudo-écologistes on arrivait à s’y faire, mais que l’État s’y mette devient insupportable !
Le Gouvernement lance donc une application pour localiser les parcelles des «gentils paysans qui arrêteront le glyphosate». C’est un peu la «start-up» de ceux qui pensent être du bon côté de la force et qui voudraient soumettre les agriculteurs au jugement et à la vindicte populaire. C’est déjà malheureusement le cas : Cet agriculteur qui se fait menacer de prendre un coup de fusil alors qu’il sème du blé en est la preuve. J’apprends aujourd’hui même qu’un agriculteur de l’Yonne vient de recevoir un courrier de sa mairie lui demandant de s’engager par écrit à ne pas traiter une parcelle proche d’une école maternelle quand les enfants sont présents, mais plus grave encore on lui demande la liste des produits utilisés sur cette même parcelle ! Serait-ce le retour des milices ?
De quel droit avons-nous à justifier nos pratiques quand nous respectons déjà un cadre légal avec des produits homologués et autorisés ? Cette pression je ne la tolère pas et je ne l’accepterais jamais. C’est pour ça que je défends mes pratiques sur les réseaux sociaux, c’est aussi pour cela que je m’engage à la FDSEA en participant aux évènements où nous rencontrons le grand public. Demain s’il le faut je défendrai par cette voie syndicale mon droit à travailler.
Comme le réseau JA + FNSEA nous y appelle, je boycotterais cette «start-up de la honte», mes parcelles n’apparaîtront pas sur cette carte abjecte et je continuerais à me battre pour que l’on nous propose des alternatives responsables et viables. Je refuse d’apporter de l’eau au moulin de ces démarches qui pointent du doigt, je préfère garder mon énergie pour un syndicat qui propose et qui porte des solutions. Ce nouveau monde vert basé sur la délation et le lynchage médiatique permanent semble avoir la mémoire courte. Moi pas ! Depuis 20 ans notre agriculture traite moins, mieux et offre une nourriture saine à nos concitoyens, et je suis fier d’en faire partie.
Le Gouvernement lance donc une application pour localiser les parcelles des «gentils paysans qui arrêteront le glyphosate». C’est un peu la «start-up» de ceux qui pensent être du bon côté de la force et qui voudraient soumettre les agriculteurs au jugement et à la vindicte populaire. C’est déjà malheureusement le cas : Cet agriculteur qui se fait menacer de prendre un coup de fusil alors qu’il sème du blé en est la preuve. J’apprends aujourd’hui même qu’un agriculteur de l’Yonne vient de recevoir un courrier de sa mairie lui demandant de s’engager par écrit à ne pas traiter une parcelle proche d’une école maternelle quand les enfants sont présents, mais plus grave encore on lui demande la liste des produits utilisés sur cette même parcelle ! Serait-ce le retour des milices ?
De quel droit avons-nous à justifier nos pratiques quand nous respectons déjà un cadre légal avec des produits homologués et autorisés ? Cette pression je ne la tolère pas et je ne l’accepterais jamais. C’est pour ça que je défends mes pratiques sur les réseaux sociaux, c’est aussi pour cela que je m’engage à la FDSEA en participant aux évènements où nous rencontrons le grand public. Demain s’il le faut je défendrai par cette voie syndicale mon droit à travailler.
Comme le réseau JA + FNSEA nous y appelle, je boycotterais cette «start-up de la honte», mes parcelles n’apparaîtront pas sur cette carte abjecte et je continuerais à me battre pour que l’on nous propose des alternatives responsables et viables. Je refuse d’apporter de l’eau au moulin de ces démarches qui pointent du doigt, je préfère garder mon énergie pour un syndicat qui propose et qui porte des solutions. Ce nouveau monde vert basé sur la délation et le lynchage médiatique permanent semble avoir la mémoire courte. Moi pas ! Depuis 20 ans notre agriculture traite moins, mieux et offre une nourriture saine à nos concitoyens, et je suis fier d’en faire partie.