Chambre d’agriculture
La semaine d’après confinement
Alors que la mise en place du déconfinement a été confirmée le jeudi 7 mai par le Premier ministre Édouard Philippe, beaucoup ont repris leur activité ce lundi 11 mai. Pour autant, les conditions de travail restent adaptées à la situation. Une période transitoire comme c’est le cas à la Chambre d’agriculture de l’Yonne où le fonctionnement habituel, notamment des formations, n’est pas encore pour tout de suite.

«Progressif». C’est comme cela que le Premier Ministre Édouard Philippe a qualifié le déconfinement, lors de son allocution télévisée le jeudi 7 mai dernier. Depuis ce lundi 11 mai, beaucoup de structures et d’entreprises ont rouvert leurs portes. Cependant, le déconfinement n’est pas synonyme d’un retour immédiat à la «normale», si tant est qu’on y revienne un jour.
À l’image de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, les conditions de travail restent adaptées à cette situation de crise sanitaire. «C’est une période transitoire», assure Hervé Mivielle, directeur de la Chambre d’agriculture de l’Yonne. «Nous prolongeons pratiquement le confinement jusqu’à la fin du mois de mai, en laissant la possibilité depuis lundi, à ceux qui le souhaitent, de venir travailler physiquement dans les locaux». Avec le port du masque obligatoire toute la journée, dans le bâtiment, et le respect des règles d’hygiène demandé à tous.
Pour autant, l’accès libre au public n’est pour le moment pas prévu. «Si une personne a besoin de rencontrer un conseiller, nous essayons dans un premier temps de traiter le sujet à distance, si cela est possible. Si cela ne l’est pas, un rendez-vous est programmé avec uniquement la personne et le conseiller, dans une salle dédiée. Là aussi, nous sommes sur une phase transitoire», continue Hervé Mivielle.
Le travail de terrain des conseillers n’a jamais cessé
Le travail des conseillers sur le terrain se poursuit, comme cela a toujours été le cas, même durant la période de confinement. «Nous partons du principe qu’il faut limiter au maximum les contacts. Depuis le début du confinement, nous avons travaillé avec des systèmes de visioconférence, WhatsApp ou d’échanges de photos. Lorsqu’il y a un problème, l’agriculteur pose la question au groupe, puis le conseiller va seul sur place, fait les photos et les commentaires. Et cela fonctionne très bien», détaille Hervé Mivielle. «Nous avons des prestations de tours de plaine où l’on conseille les agriculteurs sur le suivi des cultures et des parcelles, donc le travail sur le terrain est inévitable». Comme pour l’accompagnement des éleveurs pour la construction de bâtiments.
Quant aux télédéclarations PAC ?
«Habituellement, l’accompagnement se fait en face-à-face. Là, jusqu’à présent, nous les faisons par téléphone à distance et cela fonctionne très bien. Nous avons un logiciel particulier qui permet au conseiller ou à l’agriculteur de prendre la main réciproquement sur l’ordinateur de l’autre pour faire des indications précises», explique le directeur de la Chambre d’agriculture de l’Yonne.
Vers de nouvelles formes de formations
Pour la Chambre, un problème ressort : celui des formations. «Beaucoup de sessions ont été annulées. Nous ne pouvons pas pour le moment imaginer de faire venir des gens pour une session de formation et de les mettre tous dans une salle», indique Hervé Mivielle. «Alors, pour l’instant, nous avons arrêté les formations. Il faut que nous travaillions à l’avenir sur des formations à distance, ce qui existe déjà ailleurs. Nous rouvrirons des formations en présence physique mais pas tout de suite, et dans des conditions particulières et seulement pour certains types de formation. Il faut donc travailler à d’autres modes d’approche». Les formations annulées depuis le début de la crise sanitaire seront, dans la mesure du possible, reprogrammées dans l’année.
Malgré tout, le directeur de la Chambre d’agriculture de l’Yonne tient à tirer le positif de la situation. «C’est l’occasion d’aller vers des nouvelles formes de formation, peut-être plus appropriées pour certaines.
On va essayer de reprogrammer les formations annulées dans l’année, mais la précaution est réciproque. Je n’ai pas envie que les conseillers prennent des risques et les agriculteurs n’ont pas envie d’en prendre non plus. Il y a toujours un côté positif à relever dans chaque situation. C’est là que l’on découvre une capacité phénoménale des personnes à s’adapter», confie-t-il.
Si de nouvelles formules peuvent émerger pour les formations, cela n’est pas prévu pour les sessions de Chambre. «Le volet session de Chambre, c’est le contact privilégié entre la Chambre et les élus. C’est du débat», indique Hervé Mivielle. «Alors le faire en visioconférence serait très compliqué à gérer. Le but des sessions est d’échanger sur tout, de balayer des sujets larges, chacun peut donner son sentiment. En réunion physique, c’est plus facile pour appréhender les sentiments de la personne en face qu’en visioconférence», conclut-il.
À l’image de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, les conditions de travail restent adaptées à cette situation de crise sanitaire. «C’est une période transitoire», assure Hervé Mivielle, directeur de la Chambre d’agriculture de l’Yonne. «Nous prolongeons pratiquement le confinement jusqu’à la fin du mois de mai, en laissant la possibilité depuis lundi, à ceux qui le souhaitent, de venir travailler physiquement dans les locaux». Avec le port du masque obligatoire toute la journée, dans le bâtiment, et le respect des règles d’hygiène demandé à tous.
Pour autant, l’accès libre au public n’est pour le moment pas prévu. «Si une personne a besoin de rencontrer un conseiller, nous essayons dans un premier temps de traiter le sujet à distance, si cela est possible. Si cela ne l’est pas, un rendez-vous est programmé avec uniquement la personne et le conseiller, dans une salle dédiée. Là aussi, nous sommes sur une phase transitoire», continue Hervé Mivielle.
Le travail de terrain des conseillers n’a jamais cessé
Le travail des conseillers sur le terrain se poursuit, comme cela a toujours été le cas, même durant la période de confinement. «Nous partons du principe qu’il faut limiter au maximum les contacts. Depuis le début du confinement, nous avons travaillé avec des systèmes de visioconférence, WhatsApp ou d’échanges de photos. Lorsqu’il y a un problème, l’agriculteur pose la question au groupe, puis le conseiller va seul sur place, fait les photos et les commentaires. Et cela fonctionne très bien», détaille Hervé Mivielle. «Nous avons des prestations de tours de plaine où l’on conseille les agriculteurs sur le suivi des cultures et des parcelles, donc le travail sur le terrain est inévitable». Comme pour l’accompagnement des éleveurs pour la construction de bâtiments.
Quant aux télédéclarations PAC ?
«Habituellement, l’accompagnement se fait en face-à-face. Là, jusqu’à présent, nous les faisons par téléphone à distance et cela fonctionne très bien. Nous avons un logiciel particulier qui permet au conseiller ou à l’agriculteur de prendre la main réciproquement sur l’ordinateur de l’autre pour faire des indications précises», explique le directeur de la Chambre d’agriculture de l’Yonne.
Vers de nouvelles formes de formations
Pour la Chambre, un problème ressort : celui des formations. «Beaucoup de sessions ont été annulées. Nous ne pouvons pas pour le moment imaginer de faire venir des gens pour une session de formation et de les mettre tous dans une salle», indique Hervé Mivielle. «Alors, pour l’instant, nous avons arrêté les formations. Il faut que nous travaillions à l’avenir sur des formations à distance, ce qui existe déjà ailleurs. Nous rouvrirons des formations en présence physique mais pas tout de suite, et dans des conditions particulières et seulement pour certains types de formation. Il faut donc travailler à d’autres modes d’approche». Les formations annulées depuis le début de la crise sanitaire seront, dans la mesure du possible, reprogrammées dans l’année.
Malgré tout, le directeur de la Chambre d’agriculture de l’Yonne tient à tirer le positif de la situation. «C’est l’occasion d’aller vers des nouvelles formes de formation, peut-être plus appropriées pour certaines.
On va essayer de reprogrammer les formations annulées dans l’année, mais la précaution est réciproque. Je n’ai pas envie que les conseillers prennent des risques et les agriculteurs n’ont pas envie d’en prendre non plus. Il y a toujours un côté positif à relever dans chaque situation. C’est là que l’on découvre une capacité phénoménale des personnes à s’adapter», confie-t-il.
Si de nouvelles formules peuvent émerger pour les formations, cela n’est pas prévu pour les sessions de Chambre. «Le volet session de Chambre, c’est le contact privilégié entre la Chambre et les élus. C’est du débat», indique Hervé Mivielle. «Alors le faire en visioconférence serait très compliqué à gérer. Le but des sessions est d’échanger sur tout, de balayer des sujets larges, chacun peut donner son sentiment. En réunion physique, c’est plus facile pour appréhender les sentiments de la personne en face qu’en visioconférence», conclut-il.