élevage
La section bovine fait sa rentrée
Les ensilages n’étaient pas terminés que les éleveurs allaitants de la section bovine de l’Yonne se réunissaient pour échanger sur les sujets d’actualité. Sécheresse, calamités, loup, prix, le calendrier est déjà chargé pour cet automne.
L’ambiance était tendue le mardi 10 septembre pour la première réunion de la section bovine de la saison. Au regard de l’actualité que traversent les éleveurs du département, il a semblé impératif à la section de se réunir. La sécheresse a des conséquences dramatiques sur les exploitations icaunaises : affouragement depuis juillet, manque d’eau, difficultés d’abreuvement, perte de fourrages. Cette année encore les exploitants sont mis à rude épreuve et les trésoreries fortement impactées par l’an dernier ne laissent que peu de marge de manœuvre à nos éleveurs.
Alors que les calamités 2018 sont à peines soldées, la FDSEA de l’Yonne demande une nouvelle procédure pour cette année. Bien consciente que les indemnités ne couvrent pas les achats nécessaires ni le surplus de travail, il n’en reste pas moins que c’est le seul dispositif actuellement prévu. La FDSEA de l’Yonne a également fait une demande de dégrèvement TFNB (taxe sur le foncier non bâti) avant que l’échéance des fermages n’arrive. Une rencontre avec le Préfet et les services de l’État est prévue dans les jours à venir pour les alerter sur l’urgence de la situation.
Une bourse aux fourrages avait été organisée dès le mois de juin et la FDSEA remercie les céréaliers qui ont proposé leur paille et leurs jachères. Toutefois, le verdict est sans appel : cette année il n’y a plus de stocks et plus de trésorerie pour racheter. La FDSEA multiplie les appels auprès des instances publiques pour débloquer des aides d’urgence.
Une conjoncture morose
Constat est fait que les prix sont également en berne et ne laissent pas présager d’embellie. Comment s’en sortir dans de telles conditions ? L’alimentation est toujours plus chère et difficile et des prix au ras des pâquerettes. C’est pour réfléchir autour de cette problématique que les éleveurs icaunais avaient invité les représentant d’ATE (Agriculture, territoire et élevage) l’association d’éleveurs nivernais constituée autour de l’abattoir de Corbigny. Romaric Gobillot (président) et Ludovic Guyard ont présenté leurs travaux et leurs réflexions en cours. Une évidence s’impose : il y a urgence à trouver de nouveaux débouchés pour valoriser notre viande et sauver notre tissu économique.
Les éleveurs icaunais se rendront donc prochainement à Corbigny pour réfléchir encore plus loin avec leurs voisins nivernais. Les éleveurs des deux départements partagent la même évidence : « nous ne pouvons plus compter que sur nous ! »
Les jours à venir seront déterminants pour de nombreuses structures, si les pouvoirs publics ne prennent pas la mesure des difficultés rencontrées, l’hiver sera très difficile pour nos élevages. La FDSEA de l’Yonne est pleinement mobilisée sur ces dossiers et tiendra ses adhérents informés de chaque avancée.
Alors que les calamités 2018 sont à peines soldées, la FDSEA de l’Yonne demande une nouvelle procédure pour cette année. Bien consciente que les indemnités ne couvrent pas les achats nécessaires ni le surplus de travail, il n’en reste pas moins que c’est le seul dispositif actuellement prévu. La FDSEA de l’Yonne a également fait une demande de dégrèvement TFNB (taxe sur le foncier non bâti) avant que l’échéance des fermages n’arrive. Une rencontre avec le Préfet et les services de l’État est prévue dans les jours à venir pour les alerter sur l’urgence de la situation.
Une bourse aux fourrages avait été organisée dès le mois de juin et la FDSEA remercie les céréaliers qui ont proposé leur paille et leurs jachères. Toutefois, le verdict est sans appel : cette année il n’y a plus de stocks et plus de trésorerie pour racheter. La FDSEA multiplie les appels auprès des instances publiques pour débloquer des aides d’urgence.
Une conjoncture morose
Constat est fait que les prix sont également en berne et ne laissent pas présager d’embellie. Comment s’en sortir dans de telles conditions ? L’alimentation est toujours plus chère et difficile et des prix au ras des pâquerettes. C’est pour réfléchir autour de cette problématique que les éleveurs icaunais avaient invité les représentant d’ATE (Agriculture, territoire et élevage) l’association d’éleveurs nivernais constituée autour de l’abattoir de Corbigny. Romaric Gobillot (président) et Ludovic Guyard ont présenté leurs travaux et leurs réflexions en cours. Une évidence s’impose : il y a urgence à trouver de nouveaux débouchés pour valoriser notre viande et sauver notre tissu économique.
Les éleveurs icaunais se rendront donc prochainement à Corbigny pour réfléchir encore plus loin avec leurs voisins nivernais. Les éleveurs des deux départements partagent la même évidence : « nous ne pouvons plus compter que sur nous ! »
Les jours à venir seront déterminants pour de nombreuses structures, si les pouvoirs publics ne prennent pas la mesure des difficultés rencontrées, l’hiver sera très difficile pour nos élevages. La FDSEA de l’Yonne est pleinement mobilisée sur ces dossiers et tiendra ses adhérents informés de chaque avancée.
