FDSEA
La saison des cantonales
Depuis plus d’un mois, s’enchaînent les différentes assemblées cantonales aux quatre coins du département. Un moment fort d’échanges et de rencontres terrain avec les adhérents
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C’est par un retour sur l’Assemblée générale du printemps dernier, qu’a débuté la réunion cantonale organisée à Avallon, en présence de nombreux éleveurs du secteur. Une AG «consultative», où en plus de débats autour des enjeux actuels et à venir pour l’agriculture, avait été évoqués les différents thèmes sur lesquels les adhérents identifiaient la FDSEA de l’Yonne comme étant présente et active sur le sujet. L’eau, les circuits courts, la formation, l’agriculture et la société civile, les services… Autant de sujets où la FDSEA est considérée comme «présente», même si des marges de progrès sont encore à réaliser, comme : la reconnaissance du travail fait par les agriculteurs, devenir l’interlocuteur privilégié des Pouvoirs publics, se doter de références et compétences internes… Sur d’autres thèmes en revanche, la FDSEA 89 est jugée comme «non présente» : l’énergie, le mille feuille territorial, l’agroécologie, la contractualisation, le renouvellement syndical… Une position FDSEA sera instaurée sur chacun de ces thèmes et des groupes de travail constitués, impliquant des agriculteurs. En s’appuyant là aussi, sur le réseau FNSEA et en multipliant les formations, tout en multipliant les outils de communication pour mieux valoriser ce que font aujourd’hui les agriculteurs.
Développer les services aux adhérents
«On voudrait savoir ce que vous attendez de la fédé concrètement, quels services vous satisfont le plus et lesquels font défaut ?» La question posée par le président de la FDSEA 89, Francis Letellier, amorce un temps d’échanges avec les participants, qui sont nombreux à se satisfaire de l’existant, à commencer par l’aide apportée sur les dossiers Pac : «on paie quelque chose mais en rapport d’un service rendu, qui est bien apprécié et on a un poids plus important vis-à-vis de l’administration». Francis Letellier a fait du développement des services à apporter aux adhérents un cheval de bataille : «offrir un service très proche de l’adhérent, c’est un moyen aussi d’avoir un contact régulier avec lui et pas seulement à travers une info hebdomadaire et ça, c’est très important». Pour cet éleveur allaitant, la priorité est autre : «moi, ce que j’attends en priorité d’un syndicat, c’est la défense de l’agriculteur, les services ne sont qu’un plus, mais à la base, c’est la défense de chacun qui prime». Face à la crise et aux trésoreries dans le rouge, certains semblent démissionner et sont prêts à tout déléguer. Le président de la FDSEA de l’Yonne s’en alarme : «on dit trop au paysan qu’on peut tout faire à sa place ! Vous êtes des gens responsables, des chefs d’entreprise, c’est vous qui prenez les décisions et signez parfois le bon de commande, c’est vous qui négociez… Et s’il faut qu’on vous aide à négocier, on ira, c’est aussi ça, le service rendu dans le cadre de la cotisation syndicale».
Il a été rappelé également en fin de réunion, les différents projets dans les cartons pour 2017, entre autres : la création d’un groupe circuits-courts, la réactivation du projet luzerne, la création d’un groupe bio et agroécologie, l’activation de la section volailles relancée en 2016, le démarrage d’un groupe de réflexion «C’est qui le patron ?», avec pour objectif de «remettre l’agriculteur dans son rôle d’expert système et d’accroître son autonomie de décision».
Développer les services aux adhérents
«On voudrait savoir ce que vous attendez de la fédé concrètement, quels services vous satisfont le plus et lesquels font défaut ?» La question posée par le président de la FDSEA 89, Francis Letellier, amorce un temps d’échanges avec les participants, qui sont nombreux à se satisfaire de l’existant, à commencer par l’aide apportée sur les dossiers Pac : «on paie quelque chose mais en rapport d’un service rendu, qui est bien apprécié et on a un poids plus important vis-à-vis de l’administration». Francis Letellier a fait du développement des services à apporter aux adhérents un cheval de bataille : «offrir un service très proche de l’adhérent, c’est un moyen aussi d’avoir un contact régulier avec lui et pas seulement à travers une info hebdomadaire et ça, c’est très important». Pour cet éleveur allaitant, la priorité est autre : «moi, ce que j’attends en priorité d’un syndicat, c’est la défense de l’agriculteur, les services ne sont qu’un plus, mais à la base, c’est la défense de chacun qui prime». Face à la crise et aux trésoreries dans le rouge, certains semblent démissionner et sont prêts à tout déléguer. Le président de la FDSEA de l’Yonne s’en alarme : «on dit trop au paysan qu’on peut tout faire à sa place ! Vous êtes des gens responsables, des chefs d’entreprise, c’est vous qui prenez les décisions et signez parfois le bon de commande, c’est vous qui négociez… Et s’il faut qu’on vous aide à négocier, on ira, c’est aussi ça, le service rendu dans le cadre de la cotisation syndicale».
Il a été rappelé également en fin de réunion, les différents projets dans les cartons pour 2017, entre autres : la création d’un groupe circuits-courts, la réactivation du projet luzerne, la création d’un groupe bio et agroécologie, l’activation de la section volailles relancée en 2016, le démarrage d’un groupe de réflexion «C’est qui le patron ?», avec pour objectif de «remettre l’agriculteur dans son rôle d’expert système et d’accroître son autonomie de décision».
