Milieu forestier
La Safer de plus en plus impliquée
Un carrefour forêt était organisé le 31 mars à Saint-Apollinaire, dans les locaux de la Safer.
Les actions de la Safer Bourgogne Franche-Comté se multiplient dans le domaine forestier. La société spécialisée dans l’achat, la vente, la gestion et la location de propriétés a réuni la semaine dernière les différents acteurs de la filière forestière pour présenter ses actions dans une volonté d’une totale transparence. «Nos actions sont de plus en plus nombreuses et cette réunion avec les différents acteurs professionnels nous paraissait indispensable» indique Jean-Luc Desbrosses, le président de la Safer Bourgogne-Franche-Comté, «des vendeurs nous sollicitent de plus en plus, il y a une réelle attente. Il y a aussi le législateur qui oblige désormais les notaires à nous notifier les ventes pour la connaissance du marché».
Développer l’économie
La nouvelle région Bourgogne Franche-Comté est très pourvue en massifs forestiers : «ils occupent près de 40% du territoire, cela représente une économie très importante». Cette dernière est toutefois freinée par un morcellement considérable et une grande diversité de parcellaires. «Ici réside l’une des actions de la Safer» explique Jean-Luc Desbrosses, «encore beaucoup de propriétaires privilégient l’intérêt patrimonial à celui de l’économie. Ils conservent leurs forêts sans les faire exploiter. Aujourd’hui, notre objectif est de développer cet aspect. Notre mission est de restructurer, aménager, transmettre des massifs en direction, si possible, d’un développement économique. Cela peut concerner le bois mais aussi des forêts avec d’autres orientations comme la chasse ou le loisir. Nous devons répondre à toutes les attentes».
Davantage communiquer
Par l’organisation de ce carrefour forêt, la Safer de Bourgogne Franche-Comté a souhaité «se faire mieux connaître et se faire davantage accepter» dans le milieu forestier : «c’est un bouleversement idéologique profond dans le monde de la forêt qui avait l’habitude, jusqu’à présent, de travailler davantage entre connaissances. Nous rééditeront ce genre de réunion» explique Jean-Luc Desbrosses, qui traduit la volonté de la Safer d’afficher une image positive de ses différentes actions : «l’image perçue de l’extérieur n’est pas toujours bonne, elle est souvent donnée par des personnes mécontentes et cela peut se comprendre. Tout le monde ne peut pas avoir de réponses positives lors d’appels de candidature, et ce sont souvent ces personnes mécontentes qui parlent de nous sur le terrain... Y compris aux responsables forestiers que nous avons rencontrés ce matin. Nous devons nous servir d’exemples de transactions réussies : nous avons des retours très positifs d’acteurs de la filières, de l’ONF, des scieurs, des élus... La Safer a envie d’un travail bien fait avec ses missions spécifiques et bien cadrées, sans la volonté de faire business».
Développer l’économie
La nouvelle région Bourgogne Franche-Comté est très pourvue en massifs forestiers : «ils occupent près de 40% du territoire, cela représente une économie très importante». Cette dernière est toutefois freinée par un morcellement considérable et une grande diversité de parcellaires. «Ici réside l’une des actions de la Safer» explique Jean-Luc Desbrosses, «encore beaucoup de propriétaires privilégient l’intérêt patrimonial à celui de l’économie. Ils conservent leurs forêts sans les faire exploiter. Aujourd’hui, notre objectif est de développer cet aspect. Notre mission est de restructurer, aménager, transmettre des massifs en direction, si possible, d’un développement économique. Cela peut concerner le bois mais aussi des forêts avec d’autres orientations comme la chasse ou le loisir. Nous devons répondre à toutes les attentes».
Davantage communiquer
Par l’organisation de ce carrefour forêt, la Safer de Bourgogne Franche-Comté a souhaité «se faire mieux connaître et se faire davantage accepter» dans le milieu forestier : «c’est un bouleversement idéologique profond dans le monde de la forêt qui avait l’habitude, jusqu’à présent, de travailler davantage entre connaissances. Nous rééditeront ce genre de réunion» explique Jean-Luc Desbrosses, qui traduit la volonté de la Safer d’afficher une image positive de ses différentes actions : «l’image perçue de l’extérieur n’est pas toujours bonne, elle est souvent donnée par des personnes mécontentes et cela peut se comprendre. Tout le monde ne peut pas avoir de réponses positives lors d’appels de candidature, et ce sont souvent ces personnes mécontentes qui parlent de nous sur le terrain... Y compris aux responsables forestiers que nous avons rencontrés ce matin. Nous devons nous servir d’exemples de transactions réussies : nous avons des retours très positifs d’acteurs de la filières, de l’ONF, des scieurs, des élus... La Safer a envie d’un travail bien fait avec ses missions spécifiques et bien cadrées, sans la volonté de faire business».
De nouvelles compétences
Les Safer de Bourgogne et de Franche-Comté n’ont pas attendu le 1er janvier dernier pour fusionner. Leur rapprochement s’est effectué dès 2011 et a été bénéfique sur différents points, notamment celui du partage des compétences des techniciens spécialisés. «La Franche-Comté était beaucoup plus en avance que nous dans le domaine forestier» reconnaît volontiers Jean-Luc Desbrosses, «les domaines y sont beaucoup plus nombreux, les communes de Franche-Comté ont un important patrimoine et les maires y portent beaucoup d’intérêt. L’ancienne Safer de Franche-Comté avait acquis de nombreuses compétences en interne et nous en bénéficions désormais. L’échange s’est fait des deux côtés car à l’inverse, la transmission sociétaire d’exploitations agricoles était mieux maîtrisée en Bourgogne et se développe désormais en France-Comté».