Cuma Yonne
La régionalisation est en marche
Dernier à se dérouler sous cette forme, avant la régionalisation prochaine, le rendez-vous annuel des Cuma de l’Yonne s’est tenu à Villefargeau, réunissant une cinquantaine d’adhérents venus d’horizons divers.
_AG_CUMA_Yonne.JPG?fit=crop-center&p=w-sm,webp)
L’Yonne compte aujourd’hui 97 Cuma adhérentes à la Fédération, avec en cours un projet de création de Cuma viticole et la dissolution annoncée de la Cuma des Roches à Charny-Orée-de-Puisaye et de celle de Cravant. En évolution constante depuis 2005, les Cuma icaunaises n’ont pas échappé en 2016 à la morosité économique de la filière agricole et affichent un chiffre d’affaires en baisse, à 5,1 millions d’euros, proche de celui des années 2013-2014. Un chiffre qui s’explique par des économies d’utilisation du matériel et le report de projets d’investissements, dans l’attente d’un contexte plus favorable.
La proportion de petites Cuma avec un chiffre d’affaires inférieur à 20 K€, reste stable, à 36 %, le nombre de Cuma avec un CA compris entre 20K et 50K € étant en augmentation de trois points, à 30 %. À contrario, le nombre de Cuma affichant un CA supérieur à 100 K€ est en régression de 4 %, ne représentant plus que 12 % de toutes les Cuma icaunaises. La Cuma moyenne départementale, comptant désormais 24 adhérents pour 23 matériels et 52 K€ de chiffre d’affaires. Au total, les Cuma de l’Yonne auront investi dans 130 matériels lors du dernier exercice, pour un montant global d’investissement de 4,60 M€, principalement pour du renouvellement. Concernant les financements, dix Cuma ont sollicité les aides du PCAE et toutes ont été retenues, pour un montant accordé de plus de 146 K€. Prochain appel à projet au cours de l’été. Par ailleurs, six Cuma ont bénéficié en 2017, du dispositif de diagnostic Dina et quatre autres dossiers sont en cours depuis le début de l’année. L’occasion de réaliser un état des lieux et mesurer les points forts d’une Cuma ou les pistes d’amélioration, tout en prenant le temps de mener un projet d’envergure si besoin.
Le rapprochement avec le réseau Cuma Franche-Comté va se traduire début juillet par la naissance d’une seule fédération de proximité. Conduisant à la mise en place d’un redécoupage par petites régions en lieu et place de l’échelon départemental. Pour autant, rappelle Walter Huré, président de l’antenne Yonne, «nous aurons à cœur de garder un lien local fort et veillerons à conserver ce contact de proximité, voire même à l’améliorer, par zone ou par territoire, en fonction de la carte que l’on va dessiner…»
La proportion de petites Cuma avec un chiffre d’affaires inférieur à 20 K€, reste stable, à 36 %, le nombre de Cuma avec un CA compris entre 20K et 50K € étant en augmentation de trois points, à 30 %. À contrario, le nombre de Cuma affichant un CA supérieur à 100 K€ est en régression de 4 %, ne représentant plus que 12 % de toutes les Cuma icaunaises. La Cuma moyenne départementale, comptant désormais 24 adhérents pour 23 matériels et 52 K€ de chiffre d’affaires. Au total, les Cuma de l’Yonne auront investi dans 130 matériels lors du dernier exercice, pour un montant global d’investissement de 4,60 M€, principalement pour du renouvellement. Concernant les financements, dix Cuma ont sollicité les aides du PCAE et toutes ont été retenues, pour un montant accordé de plus de 146 K€. Prochain appel à projet au cours de l’été. Par ailleurs, six Cuma ont bénéficié en 2017, du dispositif de diagnostic Dina et quatre autres dossiers sont en cours depuis le début de l’année. L’occasion de réaliser un état des lieux et mesurer les points forts d’une Cuma ou les pistes d’amélioration, tout en prenant le temps de mener un projet d’envergure si besoin.
Le rapprochement avec le réseau Cuma Franche-Comté va se traduire début juillet par la naissance d’une seule fédération de proximité. Conduisant à la mise en place d’un redécoupage par petites régions en lieu et place de l’échelon départemental. Pour autant, rappelle Walter Huré, président de l’antenne Yonne, «nous aurons à cœur de garder un lien local fort et veillerons à conserver ce contact de proximité, voire même à l’améliorer, par zone ou par territoire, en fonction de la carte que l’on va dessiner…»
